Berlinale 2019 : Qui a peur de Pauline Kael ?
Savoir un jour écrire sur le cinéma comme seule Pauline Kael savait le faire, avoir un tel ascendant sur l'industrie, le public et les élites intellectuelles qu'on peut donner un coup de pouce essentiel à un cinéaste ou au contraire défaire son travail par un simple trait de plume acerbe : c'est le rêve de tout critique, n'est-ce pas ?
Critique : La Beauté du geste
L’histoire du Cambodge sur le siècle dernier est jalonnée de profondes crises et transformations. Dans La Beauté du geste, le réalisateur Xavier de Lauzanne nous raconte cette histoire à travers les codes secrets de la danse ancestrale.
Critique : Dancing in Jaffa
La danse de salon est un univers qui n'est sans doute familier qu'à une poignée de cinéphiles. Autant dire qu'un documentaire s'intéressant à cet univers n'est pas a priori susceptible de passionner un nombre important d'habitués des salles obscures. Sauf si ce documentaire est réalisé par une documentariste israélienne qui va suivre le travail d'un natif de Jaffa devenu champion du monde de danse de salon et qui va passer plusieurs semaines dans sa ville natale à essayer de faire danser ensemble des enfants palestiniens et israéliens.
Critique Express : Ma vie est un défi
"Ma vie est un défi" est à la fois un documentaire passionnant et bouleversant sur Yves Auberson et sur la maladie de Parkinson et un magnifique documentaire visuel sur les Alpes suisses,
Critique : La Cigale le corbeau et les poulets
Pour le grand public, la production des documentaires en France doit sans doute se résumer à quelques contes animaliers mignons, concoctés par Luc Jacquet ou Jacques Perrin dans un effort désespéré de sauver la planète. Dans le même ordre d’idées, les seuls autres documentaires français à attirer un public relativement nombreux sont ceux consacrés aux enfants en général, et au monde scolaire en particulier.
Critique Express : Je ne veux plus y aller maman
"Je ne veux plus y aller maman" est un film très personnel, un film intéressant et souvent émouvant sur le deuil, sur les souvenirs, sur l'engagement et on se contentera de remarquer qu'il eut été encore plus fort avec 2 bonnes dizaines de minutes en moins.
Le Voyage dans la Lune : Premier film de science fiction de l’histoire du...
Saviez-vous, le premier film de science-fiction fut un film français. Réalisé en 1902 par Georges Méliès, il utilise déjà des effets spéciaux et des techniques d'animation ingénieux pour...
Cannes 2018 : Le Procès contre Mandela et les autres
Si notre objectif avait été de nous plonger sans modération dans une orgie de documentaires, nous aurions sans doute fait le déplacement au Festival de Cannes en vain. Pour pareille entreprise de cinéphilie de niche, mieux vaudra revenir d'ici deux mois à un peu moins de deux cents kilomètres à l'est de la Croisette, pour le FID à Marseille.
Cannes 2018 : Le Livre d’image
L'auteur de ces lignes aurait voulu être transporté par le nouveau film de Godard, comme il l'avait été en découvrant certains premiers long-métrages d'un réalisateur qui semble aujourd'hui inattaquable. Malheureusement, Le Livre d'image est une expérimentation visuelle dont la profondeur, poétique comme politique, m'a totalement échappé. Voici donc, à travers cette critique, l'expérience vécue pendant une heure vingt-quatre pénible, dont le seul intérêt semble résider dans les questions soulevées par inaccessibilité et le caractère "brut" des images (et des sons) qui y sont proposées.
Berlinale 2024 : Architecton
Une chose sur laquelle il n'y a pas à tergiverser au sujet de Architecton : c'est un documentaire d'une beauté visuelle à couper le souffle. Son esthétique créée à grands renforts de prises aériennes, de ralentis et autres agrandissements vous fascinera certainement.
Critique : Iranien
Iranien est un film qui risque de déplaire à beaucoup de monde : aux religieux iraniens, bien sûr, mais aussi aux iraniens qui s'opposent au régime en place et qui risquent de trouver que Mehran Tamadon n'est pas assez mordant face au quatre mollahs. Peut-être décevra-t-il également certains spectateurs dans nos contrées, pour les mêmes raisons. On ne peut pourtant que conseiller de ne pas passer à côté de ce film, à la fois passionnant, enrichissant et, curieusement, souvent drôle.
Berlinale 2023 : El juicio
A chaque nation sa manière de s'acquitter des crimes de son passé. Tandis que pour l'Allemagne de l'immédiat après-guerre, cette besogne fastidieuse, quoique nécessaire, avait été entreprise par l'occupant et que des procès ont encore lieu sporadiquement jusqu'à ce jour afin de débusquer les derniers pions désormais nonagénaires de la machine meurtrière des nazis, la France peine toujours à faire le ménage mémoriel de son Histoire coloniale.



















