Critique : Toubib
Le documentariste Antoine Page a pris la décision de filmer son jeune frère Angel tout au long de ses études de médecine. 350 heures de rushs et un montage qui a duré 6 mois
Vu sur MUBI : Vito
Qui sont les héros de la communauté gaie ? On ne parle pas ici d'icônes de style et autres surfaces de projection sur lesquelles la cause peut compter en tant qu'alliés, qui s'appellent selon les générations Judy Garland, Madonna ou Lady Gaga.
Biarritz 2019 : Homo Botanicus
Notre deuxième film au Festival de Biarritz, ce rendez-vous essentiel du cinéma latino-américain en France, parle à première vue des mêmes sujets que le premier : la nature préservée et impénétrable des Andes dans laquelle la caméra se plonge par voie de voyage nostalgique, en quête d'un passé sans appel révolu.
Critique : Si tu es un homme
"Si tu es un homme" fait partie de ces documentaires qui se voient comme un film de fiction, avec une belle image de format scope photographiée par Simon Panay lui-même, avec une histoire dont on se demande quelle en sera l'issue, avec un personnage principal, Opio, attachant, émouvant de par son mélange de volonté et de fragilité assumée.
Critique express : L’Histoire naturelle de la destruction
Une plongée politique et poétique dans les images d’archives de la Seconde Guerre Mondiale
Fondé sur les images d’archive de la Seconde Guerre Mondiale, inspiré du livre De la destruction comme élément de l'histoire naturelle de W.G. Sebald et sans commentaire, ce documentaire pose des questions actuelles au vu des évènements tragiques en Ukraine imposé par la Russie depuis plus de cent jours.
Critique : In Jackson Heights
Frederick Wiseman tourne des documentaires depuis près d’un demi-siècle. Il y procède chaque fois de la même façon : en plantant sa caméra dans un microcosme professionnel ou social et en observant sans hâte son fonctionnement.
Berlinale 2023 : What a Fantastic Machine !
Depuis le début du 21ème siècle, nous sommes entourés en permanence d'images. Ce qui relevait encore de la curiosité pour nos ancêtres, à savoir la représentation photographique de toute chose, est désormais omniprésent. Omniprésent certes, mais surtout facile à manipuler et à rendre dispensable parmi les millions de sollicitations picturales que nous recevons chaque jour par voie de notre rétine.
Critique Express : La campagne de France
Le choix d'une équipe municipale, le choix d'un maire, dans un bourg de 1000 habitants, ce ne sont pas des événements politiques majeurs à l'échelon national, d'autant plus que la plupart du temps, dans ces villages, les listes se présentent comme étant apolitiques, mais, malgré la perte régulière des pouvoirs accordés aux maires au profit des communautés de communes, une perte dont sont bien conscients les 3 têtes de liste, c'est toujours un épisode de la vie démocratique de notre pays.
Critique : Below Sea Level
Alors que le dernier documentaire de Gianfranco Rosi, Fuecommare, par-delà Lampedusa, bénéficiait d’une sortie en salles tout récemment, le distributeur a profité de cette actualité autour du réalisateur transalpin pour ressortir ses anciens travaux et, ainsi, mettre en exergue l’approche documentariste profondément singulière de Rosi. Ses deux précédents films, Sacro Gra et donc, Fuecommare, ont suscité maintes critiques dithyrambiques au sein de la communauté de journalistes. En sus de cet adoubement médiatique, les deux documentaires précités ont glané de nombreuses récompenses de par le monde, notamment un Lion d’or à Venise pour Sacro Gra et un Ours d’or au festival de Berlin, dédié à sa dernière œuvre susmentionnée. Cette soudaine mise en lumière du travail de Rosi est l’occasion de (re)découvrir un de ses premiers documentaires, récipiendaire par ailleurs d’un grand prix au festival du cinéma du réel en 2008, et d’observer la démarche formelle, inchangée depuis, du réalisateur italien lors de ses débuts cinématographiques.
Critique : le vénérable W.
Malgré les difficultés rencontrées par Barbet Schroeder pour filmer "Le vénérable W.", ce documentaire s'avère remarquable et particulièrement passionnant.
Critique : Les filles d’Olfa
La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a imaginé un dispositif très particulier, très inventif, qui a donné naissance à un film d'une grande intensité, à mi-chemin entre fiction et documentaire
Critique : L’âme du vin
"L'âme du vin", tout en nous faisant rêver à des dégustations jubilatoires, nous en apprend beaucoup sur un monde où nous avons toujours besoin d'éclairage.