Critique : Peau de pêche
Dans le cadre d'une rétrospective dédiée au mélodrame français des origines à nos jours, la Cinémathèque Française proposait plusieurs œuvres réalisées en commun par Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein (la sœur de Jean) dont cette adaptation d'un roman de Gabriel Maurière, Peau de pêche, une belle découverte, un heureux croisement entre le mélodrame et le conte de fées, avec un sens du feuilleton populaire avec de multiples rebondissements.
Critique : On l’appelle Jeeg Robot
Premier film de Gabriele Mainetti, On l’appelle Jeeg Robot, est une relecture italienne du traditionnel film de super héros américain. Le décalage ne prend pas vraiment, On l'appelle Jeeg robot s’avère très simpliste, s’apparentant à une simple série B relevée par de bien rares scènes d’action impressionnantes mais trop rares.
Submarine
Sélection officielle de l’édition 2011 de Sundance, le célèbre festival du cinéma indépendant, Submarine est l’adaptation du roman éponyme de Joe Dunthorne. Premier long métrage du réalisateur de clip Richard Ayoade, cette comédie britannique décalée, produite par Ben Stiller, savère finalement assez décevante.
Critique : Album de famille
Un film qui, sans avoir l'air d'y toucher, avec un humour à froid qui fait penser à Kaurismäki, Jarmush ou certains réalisateurs roumains comme Corneliu Porumboiu, dit beaucoup de choses sur la Turquie d'aujourd'hui.
Télé gaucho
Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours contrariées... et ce fut ma parenthèse enchantée.
FID 2016 – 3 films de Hong Sang-Soo
Le FID 2016, qui s'est terminé en début de semaine, était l'occasion de revoir certains films de la filmographie de Hong Sang-soo. Cinéaste prolifique...
Critique : Winter Break
"Winter Break" montre à nouveau tout le talent dont sait faire preuve Alexander Payne, bien aidé par ses interprètes, pour raconter une histoire dans laquelle une certaine nostalgie le dispute à l'émotion.
Test DVD : Vendeur
"Vendeur" présente à la fois un côté documentaire consacré au métier de vendeur et la peinture d'une relation père-fils, ou plutôt de deux relations père-fils car le film nous permet de côtoyer un grand-père, un père et un fils.
Critique : Applesauce
Avec Applesauce, Onur Tukel confirme avec cette nouvelle invitation au Champs-Elysées Film Festival, un talent décelé l'an dernier seulement (Summer of blood et son regard personnel sur le film de vampires) pour l'auto-dénigrement, l'humour potache, un romantisme particulier, le cinéma de genre et un regard politique osé, notamment dans son évocation du 11 Septembre 2011.
Je m’appelle Ki
Ki est une jeune femme active et énergique qui ne désire plus vivre avec le père de son enfant. Elle part donc avec le petit Pio vivre chez une amie, où se trouve également Miko, qui semble être son exact opposé. Elle se trouve alors confrontée à la difficulté de concilier ses responsabilités de mère et son désir de mener une vie libre et sans contraintes. Tour à tour irritante, attachante, agressive et fragile, Ki ne laisse personne indifférent...
La Blonde platine
Stew Smith, un journaliste, enquête sur les rumeurs de scandale autour des Schulyer , une riche famille bourgeoise Il tombe amoureux d'Ann, la fille de la maison et l'épouse.
Critique : Les Sept vampires
Dans le cadre de l'impressionnante rétrospective consacrée au cinéma brésilien à la Cinémathèque Française, la case cinéma bis du vendredi 3 avril 2015 nous proposait de découvrir deux films de genre signés par Ivan Cardoso qui lorgnent vers le parodique, avec plus ou moins de réussite. Le premier de la soirée : Les Sept vampires