Critique : Le Nouveau stagiaire
Alors que les choses ne sont pas si simples dans la vraie vie, tout peut arriver dans un film de Nancy Meyers. Excusez le jeu de mots un peu trop évident avec quelques titres des films précédents de la réalisatrice, mais Le Nouveau stagiaire confirme amplement notre conception de l’univers édulcoré de Meyers.
Critique Express : La grande magie
Souvent drôle, parfois poétique, parfois émouvant, La grande magie réunit une pléiade de comédiennes et de comédiens, toutes et tous d'autant plus excellent.e.s qu'elles et ils donnent l'impression de s'être beaucoup amusé.e.s.
Critique : Bye Bye Blondie
Dans le cadre de la thématique Femmes Femmes des 15èmes Journées Dionysiennes de l'Ecran de Saint-Denis, Virginie Despentes est l'une des invités d'honneur, l'occasion notamment de redécouvrir ce qui est pour l'instant son meilleur film, une histoire d'amour entre Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart. A voir ce dimanche 8 février à 16h45...
Sortie DVD : Mine de rien
On ne peut que se féliciter lorsque apparait sur nos écrans un premier long métrage tel que Mine de rien, réussi, réalisé par un comédien de 54 ans et qu'on placera dans la catégorie comédie même si on y rencontre l'émotion bien plus que le rire.
Moonrise Kingdom
Milieu des années 60, un groupe d’îles dans une baie de Nouvelle-Angleterre. C’est figurant un corbeau dans la traditionnelle « Arche de Noé », le spectacle de fin de saison de la paroisse, que Suzy a séduit Sam – un vrai coup de foudre réciproque d’ailleurs. Ils se sont écrit des mois durant, jusqu’à l’été suivant, et ont décidé de s’enfuir ensemble. Suzy et Sam ont chacun 12 ans, et ils partent à l’aventure, sur les traces légendaires des Indiens qui habitaient le petit archipel autrefois. Les recherches s’organisent, les enfants sont retrouvés, mais rien ne se normalise vraiment, d’autant qu’une tempête d’anthologie se prépare.
Les Stagiaires
Du jour au lendemain, deux quadragénaires : Billy et Nick, sont renvoyés d’une boîte quelconque, écrasée par l’essor d’Internet. Formés sur le tas et sans diplômes, les deux amis se retrouvent sur la paille. Ils décident alors de repartir à zéro en obtenant un stage chez Google. Ils se retrouvent alors en compétition avec des génies de l'Internet.
Critique : Le Dernier pub avant la fin du monde
L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End (La Fin du Monde). Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub. À leur arrivée à Newton Haven, le club des cinq retrouve Sam, la soeur d’Oliver pour qui Gary et Steven en pincent toujours. Alors que la fine équipe tente, tant bien que mal, d’accorder le passé avec le présent, une série de retrouvailles avec de vieilles connaissances et des lieux familiers les font soudain prendre conscience que le véritable enjeu, c’est l’avenir, non seulement le leur, mais celui de l’humanité entière, et arriver à «La Fin du Monde» devient le dernier de leurs soucis...
Critique : A bras ouverts
Pourquoi changer une formule qui marche ? Après tout, le public français cherche à se divertir sans trop d'effet de nouveauté, comme le démontre l'audience de plus de six millions de téléspectateurs le week-end dernier lors de l'énième diffusion de La Grande vadrouille de Gérard Oury.
Critique : The Greatest Showman
La comédie musicale est de retour ! C'est Hugh Jackman, l'ambassadeur officieux à Hollywood de ce genre quelque peu désuet, qui l'a dit. Le hic, c'est que cette citation ne date pas vraiment d'hier, puisque elle faisait partie de la prestation de l'acteur en tant que maître de cérémonie des Oscars il y a neuf ans déjà.
Critique : Le Grand partage
Toute l’étendue de la ringardise française est passée au crible dans cette comédie faussement engagée. L’indignation sociale face à la crise des mal logés y sert au mieux de prétexte pour une mise à l’épreuve du confort matériel et idéologique d’un microcosme hautement stéréotypé.
Critique : Mia Madre
"Mia Madre" aurait pu être un très grand film de Nanni Moretti : il aurait suffi pour cela qu'il choisisse de faire jouer John Torturro avec sobriété dans son rôle d'acteur mythomane, cabotin et ingérable. Au lieu de cela, il a choisi de le faire jouer dans l'excès, dans la démesure. Résultat : on aurait pu sourire, voire même rire, entre deux scènes cherchant à générer de l'émotion chez le spectateur ; on ne rit pas, on ne sourit même pas et l'émotion n'arrive pas à percer. Reste une réflexion intéressante sur le métier de réalisateur.
Critique : Brèves de comptoir
Plus de vingt ans après les premiers recueils des propos plus ou moins badins recensés par Jean-Marie Gourio dans les bistrots, son vieux complice Jean-Michel Ribes fait de ses Brèves de comptoir son cinquième long-métrage. Enfin ou trop tard ?