Adèle Blanc-Sec
Adèle Blanc-Sec est l'adaptation d'une bande dessinée de Jacques Tardi réalisée par Luc Besson en 2010. Il raconte les aventures d'une journaliste dans le Paris du début du XXème siècle. L'héroïne est jouée par Louise Bourgoin, un grand rôle pour sa première apparition au grand écran.
Critique : Pixels
En 2010, le français Patrick Jean réalise un court métrage où des créatures sorties de jeux vidéos s'échappaient d'un poste de télévision et envahissaient les rues de New York, détruisant tout sur leur passage. Pac-Man et les Space Invaders pixelisent tout ce qu'ils touchent quand les formes géométriques de Tetris s'encastrent dans des immeubles pour les détruire comme dans le jeu. Arkanoid et ses balles rebondissent contre le pont de Brooklyn, Donkey Kong jette ses tonneaux du haut de l'Empire State Building en hommage au King (Kong, pas Elvis...). Après cet essai ludique de deux minutes et des pixels des poussières, Hollywood s'en empare pour un film de (pas) super-héros.
Contrebande
Chris Farraday a tiré un trait sur son passé criminel et s’est construit une vie paisible avec sa femme Kate et leurs deux fils, jusqu’au jour où son jeune et naïf beau-frère Andy manque à ses engagements dans une opération de trafic de drogues montée par l’inquiétant petit caïd local Tim Briggs. Pour aider Andy à s’acquitter de sa dette, Chris est forcé de reprendre du service et se tourne vers ce qu’il connaît le mieux : la contrebande
Critique : Braqueurs
Depuis qu’ils existent, les films de gangster ont dû s’accommoder d’une prise de position plus ou moins trouble à l’égard du crime. Entre les extrêmes de l’apologie de ce dernier et d’une condamnation sans équivoque de toute activité illégale, chacun d’entre eux s’est positionné – qu’il le veuille ou non – sur le spectre des valeurs morales aux variations de gris illimitées.
Hobo with a Shotgun
Hobo with a Shotgun est la dernière adaptation d'une fausse bande-annonce présentée lors du Grindhouse (voir l'article sur Machete), et non la moindre puisque cette bande-annonce a remporté le concours organisé par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. Le film arrive enfin sur nos écrans pour la plus grande joie des fans de ce style si particulier.
Critique : Argylle
En matière de films d'espionnage, le haut du panier est constitué soit de spectacles à l'élégance luxurieuse et à la capacité d'adaptation bluffante en fonction des époques, bref de l'univers James Bond, soit de plongées moins étincelantes dans la grisaille quotidienne d'un métier sans gloire, croisées ces dernières années chez Tomas Alfredson (La Taupe) et Steven Spielberg (Le Pont des espions).
Pirates des Caraïbes 4 : la Fontaine de Jouvence
Aussi attendu que le nom du créateur de la robe de mariée de Kate Middleton, Pirates des Caraïbes : La fontaine de Jouvence avait plutôt intérêt à remplir le cahier des charges...et pourtant, c'est un pari à moitié gagné seulement pour le capitaine Jack Sparrow et sa troupe de joyeux flibustiers.
Critique : Le Dernier Loup
La retraite dans le monde du cinéma ne suscite pas les mêmes fougues et débats que dans le monde «civil». Métier de passion et de passionnés, il n’est pas rare, et même courant, de voir des réalisateurs de plus de 70 ans (le record étant détenu par Manoel de Oliveira et ses 106 ans) réaliser encore des films. C’est le cas ici pour Jean-Jacques Annaud du haut de ses 71 ans, qui nous livre à nouveau une épopée animalière, dont lui seul à le secret. La formule marche-t-elle toujours aussi bien en 2015 ?
Armadillo
Armadillo est un film documentaire sur la guerre en Afghanistan. Il débarque en DVD après avoir gagné le Grand Prix de la semaine de la critique du Festival de Cannes 2010. Un film engagé qui nous montre la réalité du conflit en Afghanistan, et d'une manière assez brutale.
Critique : Vivre et laisser mourir
Les débuts de Roger Moore dans le rôle qui allait le faire entrer dans les annales du cinéma sont plutôt inégaux. Le nouveau James Bond des années 1970 est encore à la recherche de son style personnel dans Vivre et laisser mourir, un film néanmoins plaisant à regarder. On y retrouve la plupart des ingrédients indissociables de la recette 007, mais à un niveau encore assez loin de la maturité.
Critique : La Proie nue
Nommé à l'Oscar du scénario original (face à Blow-Up d'Antonioni et La Grande Combine de Billy Wilder tous battus par Un homme et une femme de Claude Lelouch) malgré une histoire apparemment minimaliste de traque sans dialogue ou presque, ce cinquième long-métrage de l'acteur Cornel Wilde est une variation étonnante sur le thème de l'orgueil de l'homme occidental perdu dans un monde qu'il méprise et croit maîtriser.
Les Trois Mousquetaires
Après un certain nombre d'adaptation, Les Trois Mousquetaires reviennent au cinéma dans une version moderne, explosive et, à ce qu'on dit, surprenante. Paul W.S. Anderson, connu pour avoir été le scénariste des trois premiers volets de la série Resident Evil, et le réalisateur du 4ème épisode, a-t-il respecté la mémoire d'Alexandre Dumas et de nos quatre fines lames ?

















