Test DVD : Teen Spirit

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Si le nom de Max Minghella vous est familier, c’est normal : il s’agit d’un acteur et scénariste britannique, fils du réalisateur Anthony Minghella, et héros de la série The handmaid’s tale. S’il avait déjà signé il y a quelques années le scénario de La 9ème vie de Louis Drax (lire notre article), Teen Spirit marque sa première expérience en tant que réalisateur. Et on aurait tendance à penser que le sujet qu’il choisit d’aborder ici est parfait pour un premier film, dans le sens où son récit suit le cheminement finalement très balisé de l’histoire de la jeune inconnue confrontée à la célébrité – voilà qui permet donc à l’aspirant cinéaste de se concentrer quasi-uniquement sur l’aspect formel de son œuvre, de travailler les prises de vue et la lumière en compagnie de sa directrice photo Autumn Durald, de toute façon plutôt à l’aise quand il s’agit de souligner à l’image les affres de l’adolescence (Palo Alto, Mon étoile solaire).

Test Blu-ray : Car wash

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Réalisé par Michael Schultz en 1976, Car wash est un film de studio Hollywoodien surfait sur la vague de la « Blaxploitation », très en vogue à l’époque aux États-Unis. Écrit par le très blanc Joel Schumacher (futur réalisateur de Chute libre ou Batman forever), Car wash est une comédie fleurant bon l’opportunisme, développant sur le mode du film « choral » à la Robert Altman l’image d’une Amérique unie autour de toutes les races (blancs, latinos et noirs), contrairement au discours très politisé d’affirmation raciale que véhiculaient les « classiques » de la blaxploitation (Foxy Brown, Coffy la panthère noire de Harlem, Detroit 9000, Dynamite Jones…) : il s’agissait pour l’essentiel de films au cœur desquels les blancs étaient toujours -ou souvent du moins- représentés comme des personnages négatifs et racistes, très enclins à opprimer les afro-américains.

Test Blu-ray : L’année du dragon

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Les années 80 ont vu défiler leur lot de stars éphémères, déchues lors de la décennie suivante. Mickey Rourke fait partie de ces étoiles filantes, dont la traversée du désert aura par la suite duré jusqu’en 2008, année de la résurrection avec The wrestler. Ce qui restera néanmoins le sommet de sa carrière aux yeux du public demeure sa collaboration avec Michael Cimino sur L'année du dragon en 1985.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Ninja Turtles – Teenage Years

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Pour Ninja Turtles - Teenage Years, Paramount Pictures et Nickelodeon ont eu la bonne idée d’aller chercher deux scénaristes de 41 ans, ayant grandi avec la série animée et la connaissant sur le bout des doigts : Seth Rogen et Evan Goldberg.

Test Blu-ray : Audrey Rose

Audrey Rose est sorti sur les écrans du monde entier en 1977, c’est-à-dire en pleine période faste pour le cinéma fantastique « de studio ».

Test Blu-ray : La Maison du mal

Après une courte carrière en salles ayant attiré environ 164.000 curieux l’été dernier, La Maison du mal s’offre une belle édition Haute-Définition, sous les couleurs de Metropolitan Vidéo.

Test DVD : Queen of Earth

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"Queen of Earth" est le 4ème long métrage d'Alex Ross Perry et il a été tourné très vite dans la foulée de "Listen Up Philip", son film précédent. En tournant ce film en 16 mm, pratiquement tout du long dans un seul lieu et sur une durée de 2 semaines, le réalisateur a cherché à retrouver l'atmosphère de certains films des années 60 à 80, qu'ils aient été tournés par Polanski, Fassbinder, Bergman ou Cassavetes.

Test Blu-ray : Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques

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Dans la riche carrière de Michel Audiard, il y a les grands films « sérieux » auxquels il a apporté sa touche inimitable et unique, et puis il y a les « fantaisies » potaches et surréalistes auxquels sa patte apporte une valeur ajoutée considérable.

Test Blu-ray : Cannibal Man – La semaine d’un assassin

Cannibal Man – La semaine d’un assassin est un film que la plupart des cinéphiles issus de la Génération VHS ont découvert par le biais d’une édition vidéo sortie chez Scherzo Vidéo il y a presque quarante ans maintenant.

Gentleman cambrioleur : Arsène Lupin en Blu-ray

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Dans les années 50 en France, le « sérial » à tendance romanesque était en vogue ; il n'est donc point étonnant d'avoir vu réapparaitre sur...

Exclusivité VOD : Why don’t you just die !

Si on ne retient généralement du cinéma russe contemporain que les « grands noms » œuvrant dans le domaine de l’Art et Essai (Pavel Loungine, Alexandre Sokourov, Alekseï Outchitel...), dont les films s’exportent volontiers dans le monde entier, il faut tout de même souligner qu’il existe également en Russie un vrai cinéma populaire, à visée essentiellement « locale » et ne traversant finalement qu’assez rarement les frontières du pays. Comédies, mélos, films historiques ou de super-héros, polar, fantastique… Tous les genres sont représentés, et depuis quelques années, on peut régulièrement voir débarquer en France en vidéo une poignée de films de divertissement à gros budget en provenance de Russie.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Five Nights at Freddy’s

Five Nights at Freddy's, souvent abrégé en FNAF, est une série de jeux vidéo indépendants de type survival horror en point-and-click, créée et développée par Scott Cawthon. Sur le papier, l'adaptation avait tout ce qu'il fallait pour réussir...

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Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.