La Femme aux 5 éléphants photo

La Femme aux 5 éléphants

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Après une vie bousculée par l’Histoire et transportée par la littérature, Sweltana Geier s’attelle depuis 1992 à la traduction des cinq œuvres de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski : Crime et Châtiment, L'Idiot, Les Démons, L'adolescent et Les Frères Karamazov. Ces 5 éléphants l’accompagnent tout au long de ce récit qui dessine les traits de sa mémoire. Un voyage dans le texte et les mots qui nous apprend que la traduction doit atteindre au cœur de l’œuvre le souffle de son inspiration.

Test Blu-ray : Les cerveaux

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Entre 2004 et 2009, et en l’espace de trois films (Napoleon Dynamite, Super Nacho et Gentlemen broncos), Jared Hess aura su s’imposer comme un des grands noms de la comédie indépendante américaine : avec ses personnages de losers flamboyants, décrits avec une tendresse, un humour et un sens du décalage qui font mouche avec une belle régularité, Hess s’est créé un univers assez unique dans le paysage cinématographique mondial : celui d’une espèce de Wes Anderson geek et bienveillant, dont le cinéma n’entre dans aucune « case » prédéfinie.

Test DVD : My pure land

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L'histoire vraie de la pakistanaise Nazo Dharejo avait tous les atouts pour faire l'objet d'un film de cinéma, tout à la fois social et plein d'action.

Test DVD : L’Eden

Très souvent, la vision de films en provenance de Colombie s'avère peu propice à générer de l'optimisme : gangs de jeunes délinquants, drogue, meurtres, violence exacerbée montrée de façon très crue, représentent la toile de fond de la plupart des films venant de ce pays du nord de l'Amérique du Sud. "L'Eden" arrive à échapper à ce schéma même si on y retrouve de jeunes délinquants, même si on y parle de drogues, même si il est question d'un meurtre, même si la violence est présente, voire même omniprésente.

Test Blu-ray : Un ours dans le Jura

Se basant sur un scénario simple mais bien construit, navigant avec talent entre la comédie noire et le commentaire social, Un ours dans le Jura prend son temps pour mettre en place son intrigue et ses personnages.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Chevalier

Même s'il s'agit d'un pur film de divertissement, Chevalier n'empêche pas Brian Helgeland de faire preuve d'un esprit créatif certain : le film s'avère encore aujourd'hui une curiosité unique dans son approche de la reconstitution historique, proche de la bande dessinée.

Test DVD : Les nouvelles aventures de Gros-pois et Petit-point

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Sorti au cinéma en France en février 2015 dans une combinaison de salles très réduite, Les nouvelles aventures de Gros-pois et Petit-point est en fait une compilation de six courts-métrages d’animation suédois, réalisés par Uzi et Lotta Geffenblad. Le tout n’excédant pas la durée de trois quarts d’heure, il est quasiment impossible de s’ennuyer au visionnage de ce petit trésor d’animation, avant tout destiné aux plus petits mais ne laissant jamais les adultes de côté.

Test DVD : Hope

Hope. En français : l'espoir. L'espoir d'une vie meilleure, lorsqu'on est nigérienne, lorsqu'on est camerounais. Ce qui se passe actuellement en Méditerranée nous interpelle tous les jours sur l'horreur de ces tentatives de traversée effectuées par des migrants et qui, trop souvent, se terminent par des drames. Le film de Boris Lojkine décrit ce qui se passe en amont, des épisodes d'une grande dureté qui réunissent ces migrants pleins de rêves et tous ceux, des compatriotes le plus souvent, qui les rackettent, qui les volent, qui les prostituent. Sans parler, bien sûr, de la peur de la police.

Test Blu-ray : Le cri du sorcier

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Des OVNI filmiques ou OFNI, films uniques difficiles à rattacher à un genre ou une mouvance en particulier, on en croise finalement régulièrement sur nos écrans de cinémas. Mais rarement le terme d'OVNI aura-t-il si bien correspondu à une œuvre que dans le cas du Cri du sorcier. Inclassable, unique, bizarroïde, le film de Jerzy Skolimowski évoque bien, par certains aspects, l'étrangeté d'un Wicker man (Robin Hardy, 1973), mais dans le fond, Le cri du sorcier ne ressemble vraiment à aucun autre film.

Test Blu-ray : The last king

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Pour les peuples d'Europe du Nord, voir Hollywood s'accaparer le mythe des vikings et décliner films et séries TV sur le sujet doit s'apparenter à une espèce de viol culturel. Un peu comme si, pour nous autres français, les américains commençaient à produire une série sur Versailles... Avec Birkbeinerne, la Norvège, le Danemark et la Suède s'allient donc afin de co-produire, avec également la Hongrie et l'Irlande, « leur » film de vikings, tourné en Norvège, en prenant bien soin, histoire de rendre la politesse aux États-Unis, d'aller rechercher Kristofer Hivju, norvégien d'origine et personnage récurrent de la série Game of Thrones. Pour réaliser le film, ils vont chercher Nils Gaup, 62 ans, probablement le réalisateur norvégien le plus connu à l'extérieur des frontières de son pays, mais également celui qui a été le plus proche de connaître ces dernières années ce qu'on pourra appeler une « expérience américaine », puisqu'il a réalisé Grand Nord avec Christophe Lambert en 1996 et que son film Le passeur (Ofelas, 1987) a connu les honneurs d'un remake US avec Pathfinder – Le sang du guerrier en 2007.

Livre : Andreï Tarkovski – Journal : 1970-1986

Un simple constat des salles achalandées de la cinémathèque française, lors du cycle consacré à Andreï Tarkovski, suffit à réfuter l’idée communément admise qu’un cinéma abstrait, à la lenteur imposante et solennelle, soit destiné à une élite intellectuelle. Au contraire, le cinéaste russe est peut-être l’un des rares artistes cinématographique du 20ème siècle, avec Stanley Kubrick et David Lynch, à avoir su allier exigence artistique et succès « populaire ». Du moins en France, où le cinéaste a toujours été considéré comme un immense metteur en scène par une grande majorité de la critique. Certes, un certain snobisme peut expliquer cet attrait pour Tarkovski mais cela n’explique pas tout. Cependant, l’opacité et le caractère sibyllin de ses longs-métrages a également profondément clivé les spectateurs reprochant, pour certains, leurs caractères trop abscons ou hermétique. Ces quelques réserves n’empêchent pas d’attirer un large public à la seule mention du nom de Tarkovski lors de diverses projections, à la cinémathèque ou ailleurs. Son œuvre comporte peu de films - 7 en tout, en plus de 2 moyens-métrages, et un court – mais aucun n’est à renier, bien au contraire. Son décès en 1986, peu après avoir achevé le montage du Sacrifice, l’a définitivement fait entrer au sein du cercle très restreint des cinéastes cultes. L’actualité récente autour du réalisateur de Solaris – rétrospective à la cinémathèque française, restauration, publication et réédition d’ouvrages… – permet de se (re)plonger dans les écrits de Tarkovski qui, en sus de son œuvre cinématographique, s’est longuement interrogé sur la spécificité du cinéma, s’émancipant peu à peu des théories de Serguei Eisenstein sur le montage, afin de trouver son propre langage cinématographique (voir Le Temps Scellé).

Test DVD : Another day of life

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Another day of life fait partie de ces films qu'il est presque impossible de ranger dans une catégorie bien précise : en effet, c'est à la fois un documentaire et une fiction, il mêle film d'animation, du genre ligne claire, interviews de survivants de l'histoire et images d'archive en noir et blanc.

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Sarlat 2025 : La Femme de

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