Test Blu-ray : Perfect blue

Complexe, magnifique, immersif et ô combien remarquable, Perfect blue demeure, vingt ans après sa réalisation, toujours le même uppercut cinématographique. Satoshi Kon nous proposait un récit trouble de psycho-killer, original et moderne...

Test Blu-ray : Assassin’s creed

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Comme tous les films adaptés de jeux vidéo à succès (on pense forcément à Resident Evil, Doom, Prince of Persia, Silent Hill, Warcraft ou encore Tomb Raider), le nouveau venu Assassin's Creed, adapté de la franchise vidéoludique créée par Ubisoft en 2007, a énormément ait réagir une communauté de fans outragés, criant à la trahison éhontée, au carnage cinématographique et appelant au boycott pur et simple. Et une fois de plus, pour tout spectateur étranger à la série de jeux vidéo dont le film de Justin Kurzel est tiré, les cris d'orfraies poussés par les gamers hardcore à la découverte du produit final pourront paraître non pas absolument injustifiés (certains arguments mis en avant par les critiques les plus virulents semblent tout à fait valables), mais probablement un peu exagérés, dans le sens où dans l’état, cet Assassin's Creed version cinéma s'avère finalement un divertissement tout à fait fréquentable, proposant qui plus est une certaine originalité par rapport au tout venant des classiques blockbuster US qui inondent avec régularité les multiplexes de France et de Navarre.

Test DVD : La mécanique de l’ombre

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Beaucoup de maîtrise pour ce premier long métrage réalisé par un autodidacte

Test Blu-ray : xXx reactivated [ Blu-ray 3D ]

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Si l’on ignore encore si l’on peut réellement parler d’une « évolution » du genre, le fait est que le cinéma d’action a énormément changé en l’espace de quinze ans : plutôt que de capitaliser sur une action star à qui tout réussit, le blockbuster d’action a muté au fil des années, s’orientant d’avantage vers les films de « bandes » accomplissant des exploits et autres prouesses « bigger than life », quitte à se vautrer dans le délire le plus surréaliste et le plus réjouissant, pour le plus grand plaisir d’un public avide de sensations et de grand spectacle. Dans cette catégorie, on pense par exemple (et entre autres) au diptyque Charlie’s angels, à Bad boys II, aux films de la saga Expendables ou encore à Fast & Furious 5 / 6 / 7 / 8.

Test Blu-ray : Un sac de billes

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Bien malin qui aurait pu prédire le tournant que prendrait la filmographie de Christian Duguay une vingtaine d’années après ses débuts en tant que metteur en scène. Si les amateurs de films de genre se souviennent avec émotion de ses premiers films, placés sous le signe de l’horreur et de l’action (Scanners II et III, Planète hurlante, Contrat sur un terroriste, L’Art de la guerre…), le réalisateur canadien a ensuite délaissé le petit monde de la série B survitaminée pour se concentrer, depuis Jappeloup en 2013, dans le grand spectacle familial.

Test Blu-ray : Tous en scène

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Derrière la réussite familiale et divertissante de Tous en scène, que le commun des mortels attribuera aux créatifs -en grande partie français, Cocorico- de chez Illumination Entertainment (Moi moche et méchant, Les Minions...), se cache en réalité le nom de Garth Jennings, qui ravivera peut-être des souvenirs dans l’esprit de quelques cinéphiles, qui ne parviendront cela dit pas forcément à remettre immédiatement une œuvre sur ce nom pas tout à fait inconnu. Réalisateur de clips d'origine britannique proche de la bande d’Edgar Wright (Shaun of the Dead, Hot fuzz), Garth Jennings était passé à la réalisation en 2005 avec H2G2 : le guide du voyageur galactique, et n’avait plus mis en scène par la suite que l’amusant Fils de Rambow (2007), avant de revenir à la réalisation de clips, notamment pour le groupe Radiohead.

Test Blu-ray : L’étrange monsieur Steve

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L'étrange Monsieur Steve est un petit polar français réalisé par Raymond Bailly en 1957. Mis en scène de façon fonctionnelle et relativement efficace, le film de Bailly n'a pas forcément marqué à l'époque de sa sortie la mémoire des cinéphiles. Il vaut néanmoins le coup d'être redécouvert aujourd'hui pour une raison simple et imparable. Contre toute attente, ce n'est pas pour la présence devant la caméra de Jeanne Moreau, qui ne force pas trop son talent dans la peau d'un personnage de garce manipulatrice directement hérité du Film Noir américain. Le principal intérêt de L'étrange Monsieur Steve se situe derrière la caméra, mais bien planqué derrière, puisqu'il s'agit du scénariste du film qui titillera notre attention : le très prolifique et très regretté Frédéric Dard.

Test Blu-ray : L’invasion des profanateurs

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Depuis sa publication dans les années 50, le roman de Jack Finney L’invasion des profanateurs de sépultures (également connu en France sous le titre Graines d’épouvante) a donné naissance à quatre adaptations cinématographiques : L’invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel, 1956), L’invasion des profanateurs (Philip Kaufman, 1978), Body snatchers (Abel Ferrara, 1993) et Invasion (Oliver Hirschbiegel, 2007). La particularité de cette œuvre est donc notable : si différentes soient-elles, les quatre adaptations du film se sont révélées d’excellents films de science-fiction, des œuvres singulières à côté desquelles le cinéphile aurait tort de passer sans s’arrêter.

Test Blu-ray : Une saison en enfer

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Depuis les débuts du 7ème Art, nombreux sont les cinéastes ayant tenté de saisir sur celluloïd l’essence d’un autre Art : peinture, chanson, poésie, théâtre… Si d’aucuns ont parfois osé jouer avec la forme et les codes cinématographiques afin de tenter de faire naitre chez le spectateur des émotions différentes, la plupart du temps, ces films sont comparables à des « biopics » ou biographies filmées, ne retrouvant pas forcément la force originelle des Arts qu’ils abordent de front. C’est d’autant plus flagrant quand un film s’attaque à un artiste ayant révolutionné son médium…

Test Blu-ray : Resident evil – Chapitre final

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Resident Evil : Chapitre final est le sixième épisode de la série, et passe après deux films from outer space, avec lesquels Paul W.S. Anderson a vraiment inventé un style à part. Puisque tout le monde se fout de la trame narrative de la série, il a créé avec les épisodes 4 et 5 de sa saga zombiesque un style unique, expérimenté en 2010/2011 sur Resident Evil : Afterlife et Les trois mousquetaires 3D, et qui arriverait vraiment à son apogée, son état de grâce, sur Resident Evil : Retribution (2012), film génial et incroyable, positivement autre, envoyant bouler toute idée de construction scénaristique, d'enjeux narratifs ou de... crédibilité ? Pouah ! Mais qu'est ce que c'est que ce mot ?!! Film ultime de la génération-clip, Resident Evil : Retribution basait toute sa construction sur les images, sur-esthétisées, sur-découpées, touchant quasiment à l'abstraction poétique. Le scénario était un total nawak, mais seul comptait le ressenti, le « ride » de montagnes russes, la poussée d'adrénaline, qui parvenait à trouver son équilibre uniquement par une science délicate du montage.

Test Blu-ray : Live by night

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Depuis le succès du Parrain dans les années 70, on ne compte plus les films et romans nous narrant l’ascension et la chute d’un caïd de la pègre. De Martin Scorsese à Abel Ferrara, en passant par Sidney Lumet, Michael Mann ou même des cinéastes « locaux » tournant des polars en Europe… Nombreux sont les cinéastes s’étant frottés à l’exercice du film de truands, prenant place dans différents lieux et périodes du vingtième siècle, et dessinant au fil des années un « schéma » de récit classique, avec ses codes et autres passages obligés s’imposant aujourd’hui comme autant de « clichés ». Si certains cinéastes ou romanciers peuvent encore réussir à nous surprendre, c’est en apportant une dose de nouveauté dans la balance, ce que tous n’arrivent pas forcément à faire. Ainsi Dennis Lehane avait-il clairement mis un coup dans l’eau avec Ils vivent la nuit en 2012

Test DVD : Mes trésors

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Si l’on attendait plutôt que le retour de Jean Reno à la comédie d’action se fasse sous la direction d’un Jean-Marie Poiré (malgré l’échec des Visiteurs 3, il serait sans doute temps de se relever et de mettre sur les rails une suite à L’opération Corned Beef), l’impatient interprète de Leon n’a probablement pas su attendre que le téléphone sonne, et s’est décidé à remettre le couvert avec Mes trésors, mis en scène par Pascal Bourdiaux, qui avait ses premières armes dans le genre avec Le mac en 2010, film raté dans les grandes largeurs qui conservait néanmoins un certain capital sympathie grâce à l’énergie de son interprète principal José Garcia.

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Test Blu-ray : Door

Complètement inconnu en France, Door est un thriller horrifique co-écrit et réalisé par Banmei Takahashi, sorti au Japon en 1988. Si le nom de Banmei Takahashi ne vous dit probablement rien, il est pourtant le réalisateur de près de 90 films...

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Aquaman et le Royaume perdu

Aquaman et le Royaume perdu est un film « charnière » : il s’agit en effet du dernier film déjà en production au moment de la nomination de James Gunn, et représente de ce fait les derniers vestiges d’une époque bientôt révolue.

Livre : Quel film ? (Nico Prat)

En règle générale, nous ne sommes guère friands de dictionnaires de cinéma, guides et autres encyclopédies, censés nous permettre de nous retrouver dans la jungle du Septième art. Autant ces ouvrages s'évertuent à couvrir un champ cinématographique de manière exhaustive, autant leur lecture s'avère le plus souvent fastidieuse, car par essence morcelée.

Les sorties du 15 mai 2024

Alors que le gratin du cinéma mondial se presse depuis hier sur les moins de trois kilomètres de la Croisette à Cannes, pour le commun des spectateurs de cinéma, cette semaine de la mi-mai 2024 pourrait bel et bien être une « hebdomada horribilis ». Pas uniquement à cause de la légère pénurie de nouvelles sorties, habituelle en cette période de l'année, histoire de laisser toute la lumière médiatique se focaliser sur le Festival de Cannes.

Test Blu-ray : Hier, aujourd’hui et demain

Hier, aujourd’hui et demain est un film à sketches mettant en scène Sophia Loren et Marcello Mastroianni dans le rôle de trois couples très différents, nous donnant à voir un échantillon de la société italienne dans les années qui ont suivi la guerre.