Test Blu-ray : I still see you

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Le gros point fort de I still see you se situe dans la mise en place de son univers, qui nous donne à voir un monde au cœur duquel les vivants sont amenés à côtoyer les morts dans la vie de tous les jours sous la forme de rémanences optiques. Ces « rémanents » (ou « rém ») ne constituent pas une menace, et n’interagissent pas avec les humains : il ne s’agit que de « souvenirs » prenant forme humaine et revenant à intervalles réguliers, reproduisant éternellement les mêmes gestes dans une boucle temporelle en général assez courte. C’est dans ce monde donc que le spectateur suivra la trajectoire de Veronica, lycéenne incarnée par Bella Thorne (ex-égérie de Disney Channel aujourd’hui reconvertie dans le « white trash ») se retrouvant confrontée à un « rémanent » semblant bien déterminé non seulement à communiquer avec elle, mais semblant surtout ne pas lui vouloir du bien… Rapidement, les morts violentes s’accumulent autour de Veronica : sont-elles l’œuvre du « rém » ou de quelqu’un d’autre ?

Test Blu-ray : The unthinkable

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Réalisé par un collectif de cinéastes suédois appelé Crazy Pictures, The unthinkable a fait sensation lors de sa présentation durant l’édition 2018 du Festival International du Film Fantastique de Paris (PIFFF). Film de « fin du monde », ouvertement conçu comme un véritable blockbuster doté d’une poignée de scènes techniquement époustouflantes, le film mis en boite par Crazy Pictures n’a pourtant couté que l’équivalent de deux millions de dollars, avec une partie des fonds recueillis sur Kickstarter. Un véritable tour de force dans le sens où le film nous propose plusieurs impressionnants accidents de voitures, des scènes d’action réellement tendues et plusieurs crashes d’hélicoptères ne paraissant jamais – mais alors vraiment jamais – cheapos ou au rabais. Les effets spéciaux numériques sont sobres et étonnants de réalisme : il y a de quoi être convaincu que s’il avait été tourné aux Etats-Unis, on estimerait facilement son budget entre 30 et 40 millions !

Test Blu-ray : New-York, 2 heures du matin

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On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.

Test Blu-ray : Hunter Killer

Efficace, techniquement solide, équilibré dans sa narration, Hunter Killer parvient globalement à ménager ses effets, et par le montage et les habiles choix de découpage, à alterner sans ennui les moments de tension, d'action, de suspense et même de réflexion.

Test Blu-ray : Ip Man legacy – Master Z

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Après avoir revisité la vie de Ip Man (1893-1972) pendant trois films, la saga cinématographique Ip Man prend aujourd’hui un tournant avec Ip Man legacy : Master Z, spin-off consacré à la personnalité de Cheung Tin Chi, introduit dans Ip Man 3 (et probablement inspiré de Sum Nung). Dans le générique, le contexte nous est littéralement expédié : après sa défaite contre Ip Man, Cheung Tin Chi se réfugie avec son fils dans une vie modeste, gardant le profil bas afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Et le spectateur de suivre durant le premier quart d’heure du film le train-train de cet ex-gangster recyclé en épicier. Mais bien sûr, Cheung Tin Chi – toujours incarné à l’écran par Jin Zhang (Max Zhang) – n’aura pas forcément le même train-train que le mec qui tient le Franprix en bas de chez vous : lui sera régulièrement sollicité, pris à partie et agressé, ce qui l’emmènera dans une impitoyable spirale de vengeance au cours de laquelle il distribuera sans compter les coups de latte dans les rouleaux, retournés / envolés avec grosse charge dans le thorax et autres subtilités du Wing Chun.

Test Blu-ray : L’Exorcisme de Hannah Grace

Depuis le carton de L’exorciste en 1973, le film de possession démoniaque n’a jamais réellement quitté les écrans. L'Exorcisme de Hannah Grace en est le dernier exemple en date.

Test DVD : Yomeddine

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Sa présence en compétition officielle à Cannes a permis à ce film attachant et généreux de marquer profondément le public  et, depuis, "Yomeddine" a reçu de nombreuses récompenses dans les festivals où il a été présenté.

Test DVD : Marthe

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Film humaniste et résolument anti-militariste, "Marthe" est également un film sur l'amitié et un très beau film d'amour.

Test Blu-ray : Assassination Nation

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Le réalisateur d’Assassination Nation, Sam Levinson, aura forcément un nom qui vous dira quelque chose. Et pour cause : il s’agit du fils de Barry Levinson, grand cinéaste populaire américain, incontournable dans les années 80/90, aujourd’hui surtout connu pour ses fréquentes collaborations avec Dustin Hoffman et Robin Williams. Comme d’autres « fils de » à Hollywood (Max Landis, Sean Stone, Panos Cosmatos…), le fiston Levinson a donc fait le choix avec Assassination Nation de s’éloigner volontairement du genre de films que signait son père, et a donc opté pour un film indépendant nous proposant un récit trash et violent centré autour d’un petit groupe de filles délurées.

Test Blu-ray : Summer of 84

Le tournant des années 2010 a vu naître une poignée de cinéastes et quelques collectifs de jeunes réalisateurs dont la particularité est d’avoir grandi durant les années 80, à l’ère dite de la « VHS triomphante ». Summer of 84 en est un exemple typique.

Test Blu-ray : A l’ombre des potences

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En 1954, la découverte de Johnny Guitar a littéralement fait exploser la popularité de Nicholas Ray, surtout dans le cercle – pas si fermé – des amateurs de westerns. Le film est d’ailleurs de nos jours toujours considéré comme l’un des plus grands classiques du genre, et constitue souvent même une « date » dans l’esprit des cinéphiles, dans le sens où il s’agissait du tout premier (du seul ?) western à proposer au public un discours ouvertement féministe, et que le film était une œuvre tellement originale et lyrique qu’elle contribuerait largement à faire « bouger les lignes » du genre dans les années qui suivraient. Ainsi, soixante-cinq ans après, on ne pourra que s’étonner à la découverte d’À l'ombre des potences : il s’agit en effet d’un western antérieur à Johnny Guitar, puisque Nicholas Ray l’a tourné en 1955, mais il ne possède aucunement le caractère « révolutionnaire » du long-métrage mettant en scène Joan Crawford et Sterling Hayden. Au contraire, À l'ombre des potences s’impose comme le représentant d’un classicisme absolu, ne débordant jamais réellement du genre qu’il aborde, et ne possédant pas du tout la portée sociale et quasi-politique de son film précédent.

Test DVD : Back to school

Surtout connu en France pour avoir partagé avec Dwayne « The Rock » Johnson l’affiche d’Agents presque secrets, Kevin Hart n’a malheureusement pas encore chez nous le rayonnement et le statut de star du rire dont il bénéficie aux États-Unis.

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Le monstre Gamera naît en 1965, et dès le premier film de la saga Gamera produit par la Daiei, il flottait déjà dans l’air la vague impression qu’à l’image de son grand frère Godzilla, la tortue géante n’était pas simplement une créature sortie d’un cauchemar reptilien, mais une métaphore ambulante de la peur nucléaire.

Les sorties du 24 décembre 2025

En ce jour du réveillon de Noël 2025, permettez-nous d’abord de vous souhaiter, à toutes et à tous, de bonnes fêtes de fin d’année ! Même si le cinéma n’est sans doute guère la priorité en ces temps de célébrations, de retrouvailles familiales et d’heures de bilan, les distributeurs français n’ont pas complètement rendu les armes en cette semaine de repos généralisé.

Test Blu-ray : Slocum et moi

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Il y a des films qui se construisent comme des cabanes bancales, et Slocum et moi ressemble à une embarcation bricolée dans un jardin de banlieue, mais qui finit par flotter dans l’imaginaire collectif comme un paquebot de souvenirs.

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Test Blu-ray : Coffret Sissi – L’intégrale

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Les films de la saga Sissi ont la réputation d’être des bonbons sucrés pour les yeux, mais en réalité ce sont des machines à fabriquer du kitsch impérial, des usines à rêves où Romy Schneider prend les atours d'une icône éternelle, figée dans une robe qui semble avoir été cousue par des anges aux fesses joufflues.