Test Blu-ray : Un homme à abattre
Même s’il s’agit d’un sujet propre à nourrir beaucoup de fantasmes, la traque des anciens nazis ayant bénéficié d’exfiltration vers d’autres pays du globe afin d’échapper au procès de Nuremberg n’a jamais réellement bénéficié d’une représentation importante au cinéma. On a certes occasionnellement reconstitué la traque et l’arrestation de quelques dirigeants SS tristement célèbres (Eichmann notamment), et on se souvient de quelques éléments de ce genre disséminés au cœur de films traitant de sujets tout à fait différents (dans X-Men – Le commencement notamment) mais de mémoire de cinéphile, on n’a que trop rarement eu l’opportunité de suivre ce genre de chasse à l’homme sur grand écran durant toute la durée d’un long-métrage.
Test Blu-ray : Oro, la cité perdue
Pour les cinéphiles ayant suivi avec attention la programmation du « Ciné-Club » de Nicolas Boukhrief entre 1997 et 1999, le nom d’Agustín Díaz Yanes n’est pas inconnu : il s’agit en effet du réalisateur de l’excellent Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes (1995). Et finalement, le cinéaste espagnol, peu prolifique, n’aura pas énormément étoffé sa filmographie depuis ce premier film : après Sans nouvelles de Dieu (2001) et Capitaine Alatriste (2006), il tournerait en 2008 Solo quiero caminar (« Je veux juste marcher »), la suite de son premier film, toujours avec Victoria Abril, et malheureusement toujours inédit en France à ce jour. Le compte est bon : Oro, la cité perdue n’est que son cinquième film en l’espace de… vingt-trois ans.
Test Blu-ray : L’enfer des zombies
Après une première édition « collector » sortie il y a de nombreuses années sous les couleurs de Neo Publishing, L’enfer des zombies débarque aujourd’hui au sein d’un très beau coffret Combo Blu-ray + DVD édité par Artus Films, le tout s’imposant dans un superbe mediabook garni d’un livret de 80 pages intitulé « Fulci, zombies et opportunisme : Quand les morts-vivants ont envahi le cinéma italien », et proposant des textes signés David Didelot, Didier Lefèvre et Gilles Vannier, sous la direction de Lionel Grenier (du site luciofulci.fr), le tout étant naturellement accompagné de nombreuses photos. Si Artus n’a malheureusement pas été en mesure de nous fournir une copie du livret ni de version finalisée du mediabook, on fait confiance à l’éditeur à qui il tenait probablement à cœur de livrer une édition de référence s’imposant également comme un très bel objet de collection.
Test DVD : UglyDolls
Dans le monde du cinéma, les idées circulent à droite et à gauche, et il arrive souvent que deux, voire trois films sur un même sujet sortent la même année. Délais de fabrication obligent, c'est un peu plus rare dans le cinéma d'animation, mais ça arrive quand même. Prenons l'exemple du « Yeti » : après Yéti & Compagnie chez Warner bros. Animation en 2018, on a vu débarquer en 2019 Monsieur Link chez Laika et Abominable chez Dreamworks, qui ont précédé de quelques mois la sortie du canadien Mission yéti, qui sortira début 2020 dans les salles françaises. Le cas d'UglyDolls, produit par STX Entertainment (Playmobil le film) est plus étrange et singulier, dans le sens où le film de Kelly Asbury semble finalement assez anachronique dans sa façon d'aborder l'Art de l'animation, et dans la façon dont il s'inspire de films déjà sortis... depuis de très nombreuses années.
Test Blu-ray : Une heure de tranquillité
Adaptation d’une pièce de boulevard, Une heure de tranquillité est une comédie avant tout destinée à un public goûtant ce type de comique, aimant voir des petits bourgeois se dépêtrer avec leurs quiproquos, leurs amants dans le placard et leurs portes qui claquent. Néanmoins, le film de Patrice Leconte ne se verra pas pour autant entièrement réservé à un public de séniors.
Test DVD : Sur la branche
Sur la branche, qui sort en DVD chez Pyramide Vidéo, est une des meilleures comédies françaises de ces dix dernières années.
Test DVD : Happy Birthdead
Happy Birthdead s’impose avec un concept fort, mélangeant le slasher à une notion très « science-fiction » de boucle temporelle, l’héroïne du film se voyant contrainte de revivre sans cesse le jour de sa mort.
Test DVD : Parfum de printemps
Souhaitant raconter à sa façon la Révolution de la dignité vécue par la Tunisie, Férid Boughedir a ressenti le besoin de raconter la vérité des événements avec légèreté, partant du principe qu'on comprend mieux les choses si on peut en rire.
Test DVD : La (très) grande évasion
Il est bon que les citoyens soient renseignés de façon précise (et passionnante !) sur le phénomène de l'évasion fiscale qui touche l'ensemble de la planète. Le film de Yannick Kergoat est là pour remplir cette tâche...
Test Blu-ray : Alice de l’autre côté du miroir
Si Les aventures d'Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll, 1865) s’est vu, au fil des années, adapté à de nombreuses reprises pour le cinéma et la télévision, sa suite, intitulée De l'autre côté du miroir (1871), n’avait jusqu’ici jamais eu droit à sa propre adaptation. Certains éléments tirés du deuxième roman apparaissaient certes dans certaines versions cinématographiques des aventures de la jeune rêveuse, mais Alice de l’autre côté du miroir, qui sort aujourd’hui en Blu-ray et DVD sous les couleurs de Walt Disney France, s’avère bel et bien la première véritable adaptation de ce roman de Lewis Carroll, qui nous proposait un récit très décousu, à la narration complètement déstructurée, s’apparentant presque d’avantage à un recueil de nouvelles prenant place dans l’univers d’Alice.
Test DVD : La Vie en gros
A l'origine de La vie en gros, il y a un roman jeunesse de Mikaël Ollivier, sorti aux Éditions Thierry Magnier en 2001, qui remporta plusieurs prix, notamment auprès de jurys de collégiens, dans les années qui suivirent.
Test DVD : L’affaire Dominici
Grand artisan du cinéma populaire français, Claude Bernard-Aubert, également connu sous le nom de Burd Tranbaree entre 1976 et 1983, était un adepte de la frontalité, d’un cinéma net et direct, ne s’embarrassant pas de précautions intellectuelles et ne tournant pas autour du pot… comme le sous-entend clairement sa carrière de quelques années dans le cinéma X, qui ont par ailleurs ruiné sa carrière dans le cinéma traditionnel.



















