Test DVD : Sorry to bother you
N’ayant réuni qu’un peu plus de 25.000 spectateurs dans les salles (sur un circuit assez réduit de 55 salles), Sorry to bother you n’est malheureusement pas parvenu à trouver son public en France. De fait, il n’arrivera sur les linéaires de votre échoppe culturelle préférée qu’au format DVD, sans passer par la case Blu-ray. Quel dommage… Le film de Boots Riley méritait tellement, tellement mieux.
Test DVD : La ronde du crime
A la découverte de La ronde du crime (The lineup, 1958), le spectateur contemporain ne pourra pas s’empêcher de remarquer, presque malgré lui, l’influence considérable qu’aura pu avoir le film de Don Siegel sur l’écriture (et le cinéma en général) de Quentin Tarantino. Car si le film nous propose une intrigue policière largement dégraissée de tout élément superflu, on sent bien que Siegel n’est pas réellement intéressé par l’enquête à proprement parler, ni par les flics qui la mènent, issus de la série TV The Lineup (1954-1960), dont le rôle est vraiment réduit à la portion congrue.
Test Blu-ray : Au coeur de l’océan
La légende de Moby Dick fait rêver petits et grands depuis plus d’un siècle et demi. Au cinéma, la chasse obsessionnelle d’un cachalot plus fort que l’homme a connu son heure de gloire dans les années 1950, par le biais du classique réalisé par John Huston. En dehors de son aspect purement aventurier, cette histoire en dit long sur la soif de conquête qui mène l’humanité en général
Test DVD : Drôle de missionnaire
Suivant la trajectoire du révérend Charles Fortescue aux prises avec des femmes de petite vertu au début du siècle, Drôle de missionnaire s’avère une belle réussite. Tendrement anticlérical, souvent hilarant, le film de Richard Loncraine permet à Michael Palin de montrer toute l’étendue de son talent comique...
Test Blu-ray : Flash – Saison 1
Conçue pour élargir à l’écran l’univers DC Comics de la même manière que le fait Marvel depuis quelques années au cinéma et à la télévision, cette nouvelle série développée par Greg Berlanti et Geoff Johns (deux transfuges de Arrow) avec l’aide d’Andrew Kreisberg (habitué des dessins animés de chez Warner Premiere) s’adresse donc fort logiquement à un public adolescent,
Test DVD : Instalife
S'il s'avère plus intéressant qu'une bonne partie des comédies américaines qui sortent dans les salles françaises à longueur d'année, et s'il marque sans le plus petit doute possible la naissance d'un réel « auteur » de cinéma en la personne de Matt Spicer, Instalife fait néanmoins de cette race -relativement récente- de films américains qui embarrassent fortement les producteurs et distributeurs à travers le monde. Mais si le film n'a pas trouvé de distributeur pour une programmation dans les salles françaises et débarque aujourd'hui directement en DVD, ce n'est pas à cause d'éventuels défauts ou de critiques assassines : c'est juste qu'Instalife ne rentre réellement dans aucune « case » prédéterminée, de celles qui arrangeraient bien tout le monde afin de le vendre dans le monde entier.
Test Blu-ray : Les trolls
Chanter, danser, faire des câlins et manger des cupcakes, voici la délicieuse vie que mènent Les Trolls. Ce dessin animé, très soigné, est basé sur les poupées Trolls, des petits personnages qui ont la particularité d’avoir une longue mèche de cheveux de couleur, sortis tout droit de l’imaginaire de Thomas Dam en 1959. Ce film est une explosion de joie et de bons sentiments, nous nous amusons, nous chantons, nous rions beaucoup… Pendant 1h33, nous devenons un Troll et cela fait du bien. Nous vivons pleinement cette aventure très colorée et dynamique. Cette comédie animée a l’originalité de conter les histoires de la princesse Poppy et de mettre en scène ses pensées sous la forme d’un storybook grâce au procédé d’animation qu’est la stop motion.
Test Blu-ray : Knock knock
« Toc Toc Toc, qui est là ? C’est les p’tites salopes, Toc Toc Toc, qui est là ? C’est les p’tites salopes… » oui, ceux qui auront reconnu Henri Dès dans cette introduction outrageusement vulgaire seront choqués de voir ainsi dénaturer l’un de ses plus grands tubes, La Petite Charlotte, (…) même si la version live filmée dans les années 90 est un grand moment de hurlements d’enfants de quatre ans à faire rougir les fans hardcore de treize ans de One Direction.
Test DVD : Bang Gang (Une histoire d’amour moderne)
Le film de « coming of age » évoquant le passage de l’adolescence à l’âge adulte se fait parfois, au cinéma, par le prisme de la sexualité. C'est le cas avec Bang Gang (Une histoire d'amour moderne), disponible en DVD chez Ad Vitam.
Test Blu-ray : Le baron rouge
En France, on a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C'est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu'il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur, au fur et à mesure, au fil des années 70. Touche à tout, aussi à l'aise dans la chronique socio-politique (le formidable The intruder) que dans le formalisme le plus pur (ses sublimes films gothiques adaptés d'Edgar Allan Poe), Corman avait un don indéniable pour capter l'air du temps, et s'avérait un sacré metteur en scène, surtout quand les budgets qui lui étaient alloués lui permettaient de porter à l'écran ses idées les plus folles.
Test Blu-ray : Jodorowsky’s Dune
Jodorowsky's Dune retrace le récit d’une ambition folle : plus que « simplement » adapter le monument littéraire de Frank Herbert, Alejandro Jodorowsky désirait, au milieu des années 70, signer ce qu’il désignait lui-même comme un « Film-Messie », destiné à élargir la perception du monde qu’avait la jeunesse de l’époque. Plus de quarante ans après les déboires de production qui lui vaudraient un coïtus interruptus après deux ans et demi de préparation fiévreuse (qui incluaient la préparation physique intensive de son propre fils afin d’incarner le rôle de Paul Atréides), le cinéaste revient dans le détail et avec un enthousiasme désespéré sur le mauvais karma qui entourait le film, souvent désigné avec ironie comme « le plus grand film de science-fiction n’ayant jamais vu le jour ».
Test Blu-ray : Last knights
Derrière Last knights, co-production guerrière partagée entre la Grande Bretagne et la Corée du Sud, on trouve le nom de Kazuaki Kiriya, que les plus friands de cinéma asiatique connaissent peut-être : on lui devait les inégaux mais intéressants Casshern et Goemon. Fidèle au genre qu'il affectionne, avec cette nouvelle incursion dans la fresque guerrière pétrie de grands sentiments, Kiriya s'attaque ici à une adaptation de la légende des 47 ronin, avec des chevaliers en lieu et place des samouraïs.