Test Blu-ray : Fear the walking dead – Saison 2
Si l'on met de côté le cas isolé de NCIS : Enquêtes spéciales, série pour laquelle tout le monde semble avoir oublié qu'elle était le spin-off de JAG, la malédiction du « spin-off » dans le petit monde des séries TV, c'est d'être sempiternellement comparée à la série dont elle est dérivée. Et naturellement, plus la série d'origine aura marqué les mémoires, plus ses spin-off resteront semble-t-il condamnés à rester dans son ombre. On ne vous apprendra rien en disant que Fear the walking dead est une excroissance télévisuelle de la série-culte The walking dead. Néanmoins, petit à petit, et malgré les critiques assassines et les inévitables comparaisons (forcément toutes un peu malvenues), la nouvelle création de Robert Kirkman et Dave Erickson rencontre tout de même suffisamment de succès outre-Atlantique pour qu'une troisième saison ait été commandée.
Test Blu-ray : La taverne de l’enfer
Porté par le succès critique et commercial de Rocky (1976), ce « petit film » auquel personne ne croyait, regardé de haut par les géants d'Hollywood et qui remporterait rien de moins que trois Oscars, Sylvester Stallone se lance en 1978 dans le grand bain : celui de la mise en scène. L'acteur choisit donc avec La taverne de l'enfer de porter à l'écran un autre scénario qu'il a lui-même écrit, aux accents très autobiographiques. Probablement influencé par la réussite de Clint Eastwood, qui parvenait déjà depuis presque une dizaine d'années à organiser par lui-même l'édification de sa propre mythologie, Stallone a fait le choix ambitieux de suivre le destin de trois frères enchaînant les combines dans le petit monde du sport clandestin du New York des années 1940.
Test Blu-ray : Le château du dragon
S’il est techniquement et esthétiquement parfait, si les plans sont manifestement pensés, travaillés, si les décors – de l’austérité de la ferme familiale de Miranda (Gene Tierney) à la bizarrerie architecturale de Dragonwyck – caractérisent le parcours de l’héroïne, de ses rêves de princesse à la réalité de matrice, si les personnages sont campés avec une bonne authenticité, tout est finalement bien convenu dans l’histoire qui enfile les scènes vues et revues. Le plan d’ouverture sur la campagne, la scène du bal avec la valse qui choque les nobles du cru, la terrasse sur le jardin où Nicholas rejoint Miranda, la découverte de Dragonwyck
Test DVD : Destination planète Hydra
La carrière de Pietro Francisci, peu prolifique par rapport à beaucoup d'artisans italiens du bis des années 50-60, fut essentiellement placée sous le signe du péplum. On lui doit notamment quelques bons petits représentants du genre, comme La reine de Saba ou quelques aventures d'Hercule avec Steve Reeves et photographiées par Mario Bava. Sous l'influence de La planète des vampires du même Mario Bava (1965), Francisci s'est néanmoins laissé tenter par la science-fiction en 1966, avec Destination planète Hydra, petit délice de sucrerie bis autant influencée par le serial que par la bande dessinée.
Test DVD : Bienvenue au Gondwana
Si vous êtes friand de nouvelle scène comique, le nom de Mamane ne vous est peut-être pas inconnu : en effet, cet ex-membre du « Jamel Comedy Club » s'est au fil des années créé une petite réputation, notamment grâce à ses chroniques de « la République très très démocratique du Gondwana », petites vignettes diffusées sur l’antenne de Radio France internationale (RFI) fustigeant sans les citer les soi-disant démocraties africaines.
Test DVD : Sacrifices of war
Zhang Yimou a choisi de raconter ce moment d'histoire au travers des souvenirs d'une jeune fille âgée de 12 ans au moment des faits, pensionnaire dans un couvent catholique. Débarque dans ces lieux, en pleine bataille de rue, John Miller, un thanatopracteur américain venu pour s'occuper du corps de prêtre qui était en charge de ce couvent...
Test DVD : Powers – Saison 1
Les séries TV mettant en scène des super-héros sont très à la mode depuis quelque temps. Si l'on met de côté les français de chez Hero Corp., on pourra suivre les aventures d'Arrow et Flash, issus de l'univers DC Comics, mais également de Daredevil ou des Agents of SHIELD, qui viennent quant à eux de l'écurie Marvel. Créée par Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming, la série de comics Powers fut publiée aux alentours des années 2000 chez Image puis Icon Comics. Traduite en français depuis 2002, Powers est un comic-book fort et attachant, mélangeant de façon très intéressante le polar traditionnel et un univers peuplé de super-héros, un peu à la façon de Gotham Central ou Alias par la suite, Alias étant également une série créée par Brian Michael Bendis et se greffant à l'univers Marvel, et plus particulièrement à celui de la série Daredevil.
Test Blu-ray : Dragon Ball Super – Broly
Vingtième film d'animation à évoluer dans l'univers du manga Dragon Ball, créé en 1984 par Akira Toriyama, Dragon Ball Super : Broly s’est imposé, d’une façon finalement assez étonnante, comme un véritable événement cinématographique à travers le monde entier. Avec plus de 820.000 entrées en seulement trois jours d’exploitation au Japon (et un milliard de yen de recettes), le film a littéralement cassé la baraque, et s’est peu à peu forgé une excellente réputation dans le reste du monde, affichant notamment actuellement une note moyenne de 8/10 sur le site de référence IMDb, calculée sur les votes de plus de 17.000 cinéphiles. Il faut dire aussi qu’en l’espace de 35 ans, les multiples mangas et séries Dragon Ball nés de l’imagination d’Akira Toriyama ont eu le temps de faire leur trou, au point de devenir une référence culturelle aussi majeure qu’incontournable.
Test DVD : On a 20 ans pour changer le monde
Il est bien difficile, voire même absurde, de tenter d’émettre un jugement esthétique sur un documentaire aussi factuel qu’On a 20 ans pour sauver le monde. On pourrait certes avancer que le film d’Hélène Médigue comporte quelques jolis plans de la campagne française, que la musique signée Christian Olivier est absolument remarquable, ou que le rythme du métrage est parfaitement géré afin de ne jamais provoquer l’ennui. Mais l’ambition première de la cinéaste et plus globalement des intervenants du film n’était certainement pas de créer une œuvre artistique forte : il s’agit bien d’avantage de créer la réflexion, de susciter des interrogations et même de convaincre, notamment en proposant des alternatives à un constat assez dramatique concernant la façon dont la terre est tout doucement en train de mourir suite aux abus de pesticides et de produits chimiques divers.
Test Blu-ray : La famille Bélier
L'immense succès critique et populaire du charmant Little Miss Sunshine en 2006 a influencé de nombreux cinéastes et auteurs français, et ouvert la voie à de nombreux films apparaissant aujourd'hui comme des « enfants » du road movie familial de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Des rejetons le plus souvent très agréables par ailleurs, reprenant non seulement le flambeau du « feel good movie » (ou film qui met de bonne humeur) mais également celui du portrait de famille légèrement barrée et/ou dysfonctionnelle.
Test DVD : Vicky
La nouvelle comédie signée et interprétée par Victoria Bedos, sobrement intitulée Vicky, reprend donc à nouveau le schéma narratif de Little Miss Sunshine : on y suit une famille en pleine implosion, qui finira par se ressouder autour de la réussite dans la chanson de la petite dernière. Même si les noms sont naturellement modifiés, on sent bien qu’une large part autobiographique mène l’écriture de la jeune femme : elle reforme notamment à l’écran son « vrai » duo de scène avec Olivier Urvoy de Closmadeuc, Vicky Banjo. En tant que spectateur, on pourra également s’étonner de la dureté avec laquelle elle décrit les membres masculins de sa famille, la plume n’étant vraiment pas tendre ni avec son père (Guy Bedos) ni avec son frère (Nicolas Bedos donc), décrit dans Vicky comme un véritable connard narcissique et n’attirant pas la moindre sympathie.
Test Blu-ray : La dixième victime
Film assez unique et typique des années 60, La dixième victime se situe au carrefour de multiples influences, que l’on n’imaginait pas forcément voir un jour cohabiter au sein d’un seul et même long-métrage. Premièrement, on a donc un scénario de Ennio Flaiano et Tonino Guerra, collaborateurs réguliers de Federico Fellini, qui adaptent avec l’aide d’Elio Petri et Ernesto Gastaldi, chantres d’un certain cinéma populaire très orienté à gauche, une nouvelle de Robert Sheckley, auteur américain de science-fiction, qui semble pourtant à cent lieues de leurs univers respectifs.