Test Blu-ray : Nos funérailles
Les carrières d'Abel Ferrara et de son scénariste « historique » Nicholas St. John sont indissociables l'une de l'autre. Après avoir débuté ensemble sur le porno Nine lives of a wet pussy (1974), et en dix films tournés ensemble, ils ont évolué de façon parallèle, « grandi » artistiquement au fil d'une carrière jalonnée d'une belle poignée de films assez monumentaux (L'ange de la vengeance, New York deux heures du matin, King of New York, Body snatchers...). L'apogée de leur travail commun se situe en 1996 : les deux lascars livreront en effet au spectateur le film de la « maturité » avec le sublime Nos funérailles, tragédie quasi-Shakespearienne tirant un trait (définitif ?) sur 25 ans de collaborations exclusives entre les deux hommes.
Test DVD : Supersonic Man
« You know ? For kids ! » disait Tim Robbins dans Le grand saut. C’est vraiment pareil avec Supersonic Man : on nage ici dans le pur divertissement familial, les gags sont légion et l’ambiance bon enfant.
Test DVD : L’affaire Dominici
Grand artisan du cinéma populaire français, Claude Bernard-Aubert, également connu sous le nom de Burd Tranbaree entre 1976 et 1983, était un adepte de la frontalité, d’un cinéma net et direct, ne s’embarrassant pas de précautions intellectuelles et ne tournant pas autour du pot… comme le sous-entend clairement sa carrière de quelques années dans le cinéma X, qui ont par ailleurs ruiné sa carrière dans le cinéma traditionnel.
Test Blu-ray : Kill la Kill – L’intégrale
Difficile de résumer l'action de Kill la Kill, tant sur le papier, la série pourrait paraître barrée et folle ! Chtarbée, bon enfant, la série va à fond dans son délire : ça ne s'arrête jamais de crier et de sauter dans tous les sens, et ça va à 100 à l'heure...
Test Blu-ray : Les bas-fonds
Adapté d'une pièce de Maxime Gorki, Les bas-fonds permet à Akira Kurosawa d'abandonner, pour un temps, les récits tournant autour de samouraïs aux valeurs chevaleresques afin de se vautrer dans la fange et la bonne humeur d'un groupe de laissés pour compte aux préoccupations au mieux pragmatiques, au pire carrément triviales. Tourné en 1957, soit la même année que Le château de l'araignée, le film n'en a aucunement la gravité et le sérieux, et s'impose comme une récréation dans l'œuvre de Kurosawa, annonçant la fantaisie et l'humour irrésistible de son chef d’œuvre La forteresse cachée, qui sortirait l'année suivante.
Test Blu-ray : Game of Thrones – Saison 6
Année après année, chaque nouvelle saison de la mythique série Game of thrones draine avec elle son flot de mécontents, de déçus et autres ronchons qui inondent littéralement le Net de leurs critiques assassines, établissant invariablement que la dernière saison du show créé par David Benioff et D.B Weiss est la moins réussie depuis les débuts de la série.
Test DVD : Le maître du gang
Inspiré de l’histoire de Frank J. Wilson, le comptable et agent fédéral qui a fait tomber Al Capone, Le maître du gang est un film policier d’un genre assez nouveau, un hommage aux flics « de l’ombre », refusant la description héroïque et les arrestations filmées comme autant d’actes de bravoure après la poursuite effrénée ou la scène d’action spectaculaire de rigueur. Ici, le choix est fait d’immerger le spectateur aux côtés d’un groupe d’agents fédéraux travaillant telles des fourmis dans leur bureau, passant un temps infini à éplucher des livres de comptes afin de pouvoir coincer des truands régnant littéralement sur Chicago en toute impunité.
Test DVD : The silencing
The silencing est un polar sombre, sans concession, à l’ambiance suffocante, ayant la particularité de ne pas forcément convoquer exactement les clichés les plus répandus du genre.
Test DVD : Harmonium
Avec Harmonium, Koji Fukada s’annonce à seulement 36 ans comme un réalisateur majeur du cinéma japonais. Jusqu’à présent, il a su se montrer à l’aise dans des genres très différents. Pour rejoindre les sommets du cinéma, un objectif que son talent peut lui permettre d’atteindre, la question est posée de savoir si il est préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre ou bien de se fixer sur un genre bien précis.
Test Blu-ray : Sibyl
Découvert en compétition au Festival de Cannes, Sibyl, portrait d’une femme chaotique est porté par une prestation forte de Virginie Efira, à nouveau dirigée par l’auteure de Victoria.
Test Blu-ray : Dumbo (2019)
Tim Burton, Kenneth Branagh, Bill Condon, Guy Ritchie, Jon Favreau... Les cinéastes de renom se succèdent à la barre des adaptations « live » des grands classiques animés de la firme Disney. Depuis presque une dizaine d'années maintenant, les grands films familiaux s’enchaînent donc, affichant tous le même soin à recréer avec des acteurs de chair et de sang la magie des dessins animés les plus célèbres des studios créés par Walt Disney. Effets spéciaux époustouflants, mouvements de caméra sophistiqués, production design éblouissant, acteurs de renom, Disney déploie véritablement des moyens pharaoniques pour émerveiller le public et en mettre plein les yeux des spectateurs.
Test Blu-ray : L’invité surprise
Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.



















