Test Blu-ray : Fair game
Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »
Test Blu-ray : Golem – Le tueur de Londres
Depuis des années, depuis la sortie d’Insensibles en 2012 pour être un peu plus précis, on guettait avec intérêt chaque nouveau projet de Juan Carlos Medina, mais Anne ma sœur Anne ne voyait rien venir. On commençait donc tout doucement à se faire à l’idée, à penser qu’Insensibles resterait le « projet de sa vie » et Medina l’homme d’un seul film, mais le PIFFF ou Paris International Fantastic Film Festival a pris tout le monde à revers lors de son édition 2017 en programmant dans sa sélection officielle Golem, le tueur de Londres, le tout nouveau film du cinéaste.
Test DVD : Dis-moi juste que tu m’aimes
Bien mis en scène et sans temps mort, "Dis-moi juste que tu m'aimes" est un film auquel on peut juste reprocher une ou deux scènes qui manquent un peu de crédibilité, sans que cela, loin de là, soit rédhibitoire pour autant !
Test DVD : Le massacre des morts-vivants
Aussi surprenant que cela puisse paraître, lors de sa sortie en vidéo en France dans les années 80 chez Proserpine (de cheval bien sûr), Le massacre des morts-vivants était « introduit » de façon très succincte par Michel Drucker, qui arguait, pour masquer le fait qu'il ne l'avait sans doute jamais vu, qu'un « film d'horreur, ça ne se raconte pas ».
Test Blu-ray : Un seul amour
Librement adapté de deux nouvelles de Balzac (La grande Bretèche et Le message), Un seul amour fut tourné en 1943 pendant l’occupation allemande. Ecrit, réalisé et interprété par le ténébreux Pierre Blanchar, le film dresse un portrait sans concession de la bourgeoisie de la fin du XVIIIème siècle, et s’impose rapidement comme une fable cruelle et volontiers cynique, aux accents fantastiques, évoquant dans son dénouement le chef d’œuvre de William Shakespeare Roméo et Juliette.
Test DVD : Defamation
Yoav Shamir a souhaité partir à la recherche de cet antisémitisme dont il entendait sans arrêt parler dans son pays sans jamais le rencontrer. Les médias de mon pays ne cessent d'affirmer qu'un peu partout dans le monde, soixante dix ans après l'holocauste, les juifs continuent d'être haïs, eh bien, allons voir ce qu'il en est.
Test DVD : Le prophète
Une comédie qui s'avère fort plaisante du début jusqu'à la fin et qui, contrairement à pas mal d'autres comédies sorties à la même époque, a très bien résisté à l'usure du temps
Test DVD : Where to invade next
A la sortie de Where to invade next en 2015 (qui a débarqué en France en septembre 2016, où il a réuni environ 30.000 adeptes), cela faisait bien longtemps que Michael Moore n’avait pas signé de documentaire : son effort précédent, Capitalism : A love story avait en effet atteint les salles obscures en 2009, et l’on serait presque venu à penser que le trublion socio-politique américain avait rendu les armes, victime d’un système pour qui il représentait la bête noire, l’homme à abattre.
À voir en VOD : Toxic Cash
Ancien toxicomane, John Swab sait parfaitement de quoi il parle, et Toxic Cash démontre clairement qu’une poignée de cyniques exploitent les failles de l’Obamacare via des fraudes aux assurances orchestrées par les centres de désintox eux-mêmes.
Test Blu-ray : Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques
Dans la riche carrière de Michel Audiard, il y a les grands films « sérieux » auxquels il a apporté sa touche inimitable et unique, et puis il y a les « fantaisies » potaches et surréalistes auxquels sa patte apporte une valeur ajoutée considérable.
Test Blu-ray : Moi, Tonya
Alors qu’elle s’entraîne pour les Jeux Olympiques de 1994, Nancy Kerrigan est frappée au genou. L’entourage de sa rivale Tonya Harding est rapidement soupçonné. Ce fait divers marquant est revisité sous la forme d’une farce faussement documentaire dans Moi, Tonya, avec témoignages face caméra. La vie chaotique de la principale suspecte est examinée, de son enfance douloureuse jusqu’à l’incident. Issue d’une famille modeste, elle est dépeinte comme une victime. De la société, de sa mère acariâtre qui a voulu faire d’elle une championne à tout prix et de son mari violent. Elle était le vilain petit canard opposé à la fiancée d’une Amérique trop parfaite.
Test DVD : Fratè
Fratè est un film « familial » : le film de Karole Rocher a été tourné à Vezzani, en Corse, dans le village où vivaient les grands-parents de l’actrice / réalisatrice. Son compagnon Thomas Ngijol est co-auteur du scénario avec son frère Patrick Rocher.



















