Test Blu-ray : Shimoseka – L’intégrale
Le point de départ de Shimoseka est une uchronie dystopique assez inédite : prenant place dans une société japonaise ayant banni l’utilisation de tout langage grossier et/ou sexuel dans le pays via la promulgation d’une loi « pour le maintien de l'ordre public et de la morale dans l’éducation de la jeunesse », les douze épisodes de cette délirante série suivent les méfaits sociaux de « terroristes du vice » ayant pour but de répandre l’obscénité au cœur du système...
Test DVD : L’Aventure épique
Connaissez-vous les AFOL ? Acronyme de Adult Fan Of Lego, ce terme désigne donc des personnes adultes ayant la passion des briques Lego. Parmi eux, Greg Tull, réalisateur de L'aventure épique : une histoire d'Heroic Fantasy intégralement filmée avec des briques et personnages Lego.
Test Blu-ray : Killing Gunther
A force de lire les réactions critiques autour de Killing Gunther sur différents sites et réseaux sociaux, on en vient à constater à quel point le public a la mémoire courte (ou sélective). En effet, le fait de voir Arnold Schwarzenegger dans une comédie semble offusquer nombre d’observateurs, et les critiques de pousser des cris d’orfraies… parfois avant même d’avoir eu l’occasion de voir le film ! Ainsi, si l’on a pu lire que Schwarzie « touche le fond » dans un film supposé « aussi mauvais qu’il en a l’air », on ne pourra que s’interroger sur l’âge moyen des rédacteurs de certains sites Internet, et sur l’avenir d’un métier où l’on ne juge plus les films sur ce qu’ils sont mais uniquement à l’aune de leur genre et de leur bande-annonce…
Test DVD : Le mouton à 5 pattes
Septième long-métrage d’Henri Verneuil, Le mouton à 5 pattes constitue surtout la sixième collaboration du cinéaste avec l’acteur Fernandel, au sommet de sa popularité au début des années 50.
Test Blu-ray : La dame en noir 2 – L’ange de la mort
Depuis son « grand » retour sur le devant de la scène il y a quelques années, la Hammer semble déterminée à ne produire que des films de qualité. Consciente des erreurs qui avaient causé son déclin dans les années 70, la nouvelle mouture de la société britannique s'attache donc à produire beaucoup moins de films, et à respecter un niveau d'écriture et de mise en scène élevés.
Test Blu-ray : Golem – Le tueur de Londres
Depuis des années, depuis la sortie d’Insensibles en 2012 pour être un peu plus précis, on guettait avec intérêt chaque nouveau projet de Juan Carlos Medina, mais Anne ma sœur Anne ne voyait rien venir. On commençait donc tout doucement à se faire à l’idée, à penser qu’Insensibles resterait le « projet de sa vie » et Medina l’homme d’un seul film, mais le PIFFF ou Paris International Fantastic Film Festival a pris tout le monde à revers lors de son édition 2017 en programmant dans sa sélection officielle Golem, le tueur de Londres, le tout nouveau film du cinéaste.
Test Blu-ray : Resident evil – Vendetta
Resident evil : Vendetta fait partie d'une franchise créée par Capcom en 1996, ayant déjà engendré presque une quinzaine de jeux vidéo, six films de cinéma et des dizaines d'adaptations diverses sous formes de romans, mangas ou autres novelisations. Le film qui nous intéresse aujourd'hui est sorti en France début septembre, et est réalisé Takanori Tsujimoto – il s'agit du troisième long-métrage d'animation explorant l'univers Resident evil. Petit retour en arrière pour ceux qui auraient manqué le début...
Test DVD : Je ne suis pas un salaud
Un homme qui, lors de la parade d'identification organisée par la police, désigne un innocent comme étant l'agresseur qui l'a presque laissé pour mort, cet homme est-il un salaud ? Ou bien un pauvre type, un homme dont le comportement tourmenté s'explique avant tout par son mal de vivre ?
Test DVD : Happy Birthdead
Happy Birthdead s’impose avec un concept fort, mélangeant le slasher à une notion très « science-fiction » de boucle temporelle, l’héroïne du film se voyant contrainte de revivre sans cesse le jour de sa mort.
Test DVD : Upstream color
Découvert avec le film de science-fiction Primer en 2009, Shane Carruth avait mis quelques années à écrire, financer et réaliser son deuxième projet, Upstream Color, qui commencerait à sillonner les festivals à travers le monde dès le début de l'année 2013 : Sundance, Berlin, Sydney, Deauville, Athènes, Sitges… Et beaucoup d'autres. Les nominations pleuvent au fur et à mesure que le film traverse le monde, les prix tombent également régulièrement, Carruth l'homme à tout faire étant parfois cité dans plusieurs catégories : il faut dire aussi qu'en plus du scénario et de la réalisation de son film, il en signait également la musique, le montage et la photo tout en portant également les casquettes de cameraman et d'acteur.
Test Blu-ray : Vikings – Saison 2
L’année dernière, à l’issue du visionnage de la première saison de Vikings, nous vous avions fait part de notre étonnement à la découverte de cette série : vu son thème, qui développe dans l’inconscient collectif une vague idée de barbarie sanguinaire, avec pillages viols et morts à gogo, on s’attendait avec Vikings à diverses outrances niveau sexe et violence, à la façon de séries décomplexées et barges telles que Spartacus ou, dans une moindre mesure, Game of thrones. Il n’en fut finalement rien : à travers le récit de l’accession au « pouvoir » de Ragnar Lothbrok, la première saison du show développait un réalisme intense et terre-à-terre, à cent lieues des divers excès attendus.
Test Blu-ray : A beautiful day
La prestation de Joaquin Phoenix porte littéralement A beautiful day, avec sa mise en scène bien entendu, et lui apporte une véritable charge émotionnelle, sans donner l’impression d’être dans une quelconque recherche de performance. Avec sa barbe et son regard d’animal blessé, constamment dans un état de semi somnolence, il apporte à la fois beaucoup d’humanité et une violence sourde prête à exploser à n’importe quel instant. Et lorsqu’il la laisse s’exprimer, c’est à coups de marteau qu’il se fraye un chemin parmi ses ennemis. Mais loin de faire dans la stylisation de la violence à la manière d’un Nicolas Winding Refn ou du polar coréen moderne, la cinéaste préfère jouer la retenue, du moins un certain temps. Car la violence graphique est bien évidemment présente, mais esquivée dès que possible par de subtils artifices, par exemple lorsqu’elle capte son personnage massacrant ses adversaires par l’intermédiaire de caméras de surveillance, ou lorsqu’elle utilise subtilement le hors champ, comme lors de cette scène intense où le justicier dit à la très jeune fille qu’il vient délivrer « Close your eyes » avant de tuer l’un des criminels, la caméra restant rivée sur le visage impassible de la jeune victime, comme sonnée par tout ce qu’elle a vécu, et pourtant seul symbole du film de cette innocence souillée par la perversion d’adultes dépravés.



















