Test Blu-ray : La maison des étrangers
La maison des étrangers arrive à une période très faste de la carrière de Joseph L. Mankiewicz : après avoir remplacé au pied levé un Ernst Lubitsch malade sur le plateau du Château du dragon, le cinéaste, qui s'était pendant de très nombreuses années contenté des postes de scénariste ou producteur, enchaîne maintenant les projets et les longs-métrages en tant que réalisateur : en 1949, soit trois ans après ses premières armes derrière la caméra, La maison des étrangers est déjà son septième film. Si le meilleur de sa carrière est encore à venir (Eve en 1950, La comtesse aux pieds nus en 1954...), il a déjà à cette époque signé quelques classiques en devenir, tels que L'aventure de Mme Muir ou Chaînes conjugales – Mankiewicz était donc déjà un cinéaste à suivre, et ce film de gangsters préfigurant par bien des aspects les grandes « sagas » familiales et criminelles à venir (Le parrain, Les affranchis...) marque un nouveau coup de maître dans sa filmographie...
Test DVD : Diego Maradona
Pour Maradona, la gloire était plus importante que l'argent. Pour Pelé, Maradona était techniquement excellent mais n'était pas psychologiquement préparé à la responsabilité qu'il a eu à assumer.
Test Blu-ray : Ip Man legacy – Master Z
Après avoir revisité la vie de Ip Man (1893-1972) pendant trois films, la saga cinématographique Ip Man prend aujourd’hui un tournant avec Ip Man legacy : Master Z, spin-off consacré à la personnalité de Cheung Tin Chi, introduit dans Ip Man 3 (et probablement inspiré de Sum Nung). Dans le générique, le contexte nous est littéralement expédié : après sa défaite contre Ip Man, Cheung Tin Chi se réfugie avec son fils dans une vie modeste, gardant le profil bas afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Et le spectateur de suivre durant le premier quart d’heure du film le train-train de cet ex-gangster recyclé en épicier. Mais bien sûr, Cheung Tin Chi – toujours incarné à l’écran par Jin Zhang (Max Zhang) – n’aura pas forcément le même train-train que le mec qui tient le Franprix en bas de chez vous : lui sera régulièrement sollicité, pris à partie et agressé, ce qui l’emmènera dans une impitoyable spirale de vengeance au cours de laquelle il distribuera sans compter les coups de latte dans les rouleaux, retournés / envolés avec grosse charge dans le thorax et autres subtilités du Wing Chun.
Test DVD : Amours cannibales
Amours cannibales suit les habitudes et la vie quotidienne d'un tailleur un peu à part : Manuel Martín Cuenca le suit d'ailleurs tellement dans ses moindres détails qu'il en oublie un peu de faire évoluer son intrigue.
Test DVD : Un bon début
Un bon début est un documentaire signé Agnès et Xabi Molia, ayant suivi pendant toute une année scolaire les élèves et enseignants de Starter, un dispositif innovant de raccrochage scolaire.
Test DVD : La prière
Pour s'immiscer dans la communauté intégrée par Thomas et pour suivre le parcours psychologique de ce dernier, Cédric Kahn a choisi de ne rien enjoliver, de ne pas glisser vers une émotion factice et facile
Test Blu-ray : Madame Foresti
Les fêtes de Noël approchent, et on va légèrement déroger à nos habitudes ces jours-ci pour évoquer deux sorties DVD / Blu-ray non cinématographiques, mais que beaucoup d'entre vous risquent fort de retrouver au pied du sapin le 25 décembre au matin : on parle bien sûr des derniers spectacles de Florence Foresti et Jeff Panacloc, deux humoristes très populaires ayant rempli les salles tout au long de l'année.
Test DVD : Le bar de la Fourche
Film rare et relativement peu connu en France, Le bar de la fourche est un film signé Alain Levent (dont il s’agit de l’unique film de cinéma), mettant en scène Jacques Brel et Rosy Varte. Il a également la particularité notable d’être le tout premier film –c’est du moins ce qu’indique le générique– mettant en scène Isabelle Huppert, alors âgée de 19 ans.
Test DVD : Un havre de paix
Yona Rozenkier n'a pas voulu faire un film sur la guerre mais cette guerre quasi permanente que vit Israël depuis sa création est présente tout au long du film. surtout, par le formatage qu’elle opère sur les individus.
Test Blu-ray : Battleship Island
Tenant autant d’un nécessaire devoir de mémoire que du règlement de comptes en bonne et due forme vis-à-vis du Japon, Battleship Island revient sur une période sombre de l’Histoire de la deuxième Guerre Mondiale : l'évasion de plusieurs centaines de travailleurs forcés coréens détenus sur l'île japonaise d'Hashima, un camp de travail décrit dans le film de Ryoo Seung-wan comme un véritable camp de concentration aux conditions de vie inhumaines. Si le film a naturellement créé la polémique au Pays du soleil levant, Battleship Island a néanmoins rencontré un succès phénoménal au box-office sud-coréen, avec plus de six millions d'entrées.
Test DVD : Réalité
Cinéaste unique en son genre, Quentin Dupieux s'est créé en quelques films un monde peuplé de personnages bizarres, et dans lequel le quotidien, la science-fiction et une bonne dose d'absurde se mélangent allégrement. Réalité est son dernier film en date.
Test Blu-ray : A l’ombre des potences
En 1954, la découverte de Johnny Guitar a littéralement fait exploser la popularité de Nicholas Ray, surtout dans le cercle – pas si fermé – des amateurs de westerns. Le film est d’ailleurs de nos jours toujours considéré comme l’un des plus grands classiques du genre, et constitue souvent même une « date » dans l’esprit des cinéphiles, dans le sens où il s’agissait du tout premier (du seul ?) western à proposer au public un discours ouvertement féministe, et que le film était une œuvre tellement originale et lyrique qu’elle contribuerait largement à faire « bouger les lignes » du genre dans les années qui suivraient. Ainsi, soixante-cinq ans après, on ne pourra que s’étonner à la découverte d’À l'ombre des potences : il s’agit en effet d’un western antérieur à Johnny Guitar, puisque Nicholas Ray l’a tourné en 1955, mais il ne possède aucunement le caractère « révolutionnaire » du long-métrage mettant en scène Joan Crawford et Sterling Hayden. Au contraire, À l'ombre des potences s’impose comme le représentant d’un classicisme absolu, ne débordant jamais réellement du genre qu’il aborde, et ne possédant pas du tout la portée sociale et quasi-politique de son film précédent.