Test DVD : Tuer un homme
Récompensé, entre autres distinctions, par le Grand Prix du meilleur film étranger au Festival de Sundance 2014, Tuer un homme confirme la grande qualité du cinéma sud-américain, surtout lorsqu'il s'agit de traiter des faits de société de façon honnête et passionnante.
Test Blu-ray : Barry Seal – American traffic
L’intérêt premier de Barry Seal : American Traffic réside dans son histoire totalement hallucinante. Honoré par la mention « ceci est une histoire vraie » le long métrage met en avant une arnaque renversante et démontre comment un individu seul peut s’affranchir de son pays et de son gouvernement pour faire fortune. Le personnage de Barry Seal est attachant et gagne sa croûte sur le dos de son gouvernement. Un Robin des bois qui garde tout pour lui en somme. Sans prendre en compte les conséquences morales, Barry Seal ne pense qu’à s’en mettre plein les poches.
Test DVD : American girls 6 – Confrontation mondiale
A l’origine, il y avait American girls, petite comédie tournée en 2000 par Peyton Reed. Si le film n’a réalisé que 260.000 entrées en France (il faut dire aussi que le phénomène « pom pom girls » n’a jamais réellement pris dans l’hexagone), le film a fait un véritable carton aux États-Unis avec 153 millions de dollars de recettes, dont 62 millions sur le seul marché de la vidéo. Le résultat de ces excellents chiffres a naturellement engendré une suite en 2004, puis d’autres en 2006, 2007 et 2009. American girls 6 : Confrontation mondiale débarque donc de façon assez inattendue huit ans après le dernier épisode en date…
Test DVD : Peaky Blinders – Saison 1
Servie par un casting quatre étoiles, mais aussi par une photo et une reconstitution historique aux petits oignons, Peaky Blinders revisite avec brio (« avec qui ? ») les heures sombres de l’Angleterre industrielle au lendemain de la Grande Guerre...
Test DVD : Mary et la fleur de la sorcière
Si vous vous intéressez à l’animation japonaise, vous connaissez sans aucun doute le nom de Hiromasa Yonebayashi, qui a réalisé deux films pour le studio Ghibli : le sympathique Arrietty - Le petit monde des chapardeurs (2010) et le très beau Souvenirs de Marnie (2014). Vous savez sans doute également que le studio japonais fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata au milieu des années 80 a entamé en 2014 une phase de « restructuration », et n’a depuis lors plus produit le moindre long-métrage d'animation ; en attendant une éventuelle reprise à plein régime, les forces vives du studio se concentrent actuellement sur Boro la petite chenille d’Hayao Miyazaki, annoncé pour 2019.
Test Blu-ray : Wolves
Réalisé par l’inconnu David Hayter, dont les faits d’armes sont pourtant à rattacher à l’écriture de tout un tas de blockbusters US (X-Men, X-Men 2, Watchmen…) ces dernières années, Wolves est un sympathique petit film de loups-garous, dont l’influence est à rechercher du côté de la saga Twilight (en plus sexy), ou de séries TV telles que True blood ou Teen wolf. Si on nage en plein DTV, il faut tout de même admettre que le produit est indéniablement soigné. Le scénario, bien que cousu de fil blanc, nous propose des éléments intéressants, tels que celui de lier la lycanthropie aux premières relations sexuelles du personnage principal...
Test DVD : Histoires fantastiques – L’intégrale
D’Histoires fantastiques, le public français connaît principalement trois épisodes, qui s’étaient vus compilés sous la forme d’un film à sketches sorti en salles en 1987 : Papa momie, La mascotte et La mauvaise tête.
Test DVD : Pulsions
Une femme mariée, après un 5 à 7 avec un homme rencontré dans un musée, est sauvagement assassinée dans l’ascenseur qui la fait ramène chez elle.
Test DVD : Le lion de Saint Marc
Réalisé par Luigi Capuano en 1963, Le lion de Saint-Marc s’inscrit entre le film de pirates classique et le film de justicier à la Zorro, incarné ici par un Gordon Scott en héros masqué.
Test DVD : La vengeance de la femme au serpent
Suite tardive des Marais de la haine (Gator bait, 1974 – lire notre article), La vengeance de la femme au serpent (Gator bait II : Cajun justice, 1988) permet à Beverly et Ferd Sebastian de proposer au public une espèce de « variation » sur le thème du premier film. Difficile en effet de réellement parler de suite, car si certains personnages du film original sont réutilisés, il ne semble pas réellement y avoir de continuité entre Gator bait et Gator bait II : une façon peut-être de souligner le côté « archétypal » des personnages évoluant au cœur des deux films. Et dans le rôle de la sauvageonne rouquine qui va dessouder tout le monde à grands coups de calibre 12 dans le cul, en lieu et place de Claudia Jennings, décédée en 1979, on trouvera donc Jan MacKenzie. Actrice à la carrière très furtive, Jan MacKenzie s’avère une personnalité dont on ne sait finalement que peu de choses, les informations la concernant s’avérant assez nébuleuses. Si le site de référence IMDb nous indique qu’elle est (ou a été) mariée à Ben Sebastian, un des fils du couple de réalisateurs, l’entretien avec les deux cinéastes disponible sur le DVD nous indique au contraire qu’elle était mariée avec Tracy Sebastian, qui reprenait dans La vengeance de la femme au serpent le rôle de Big T qu’il avait tenu, enfant, dans Les marais de la haine. Comme si cela n’était pas encore assez compliqué, Tracy Sebastian est crédité au générique sous le nom de Tray Loren ; IMDb présente d’ailleurs Tracy Sebastian et Tray Loren comme deux personnes différentes. Cependant, l’ex-acteur est inscrit sur Facebook sous le nom de Tracy Loren Sebastian, et ne semble plus être marié avec Jan Sebastian / MacKenzie. Concernant l’actrice, on sait qu’elle s’est retirée du cinéma à la fin des années 80 et s’était lancée en 2009/2010 dans la fabrication de plateaux de service artisanaux sur mesure. Son site n’existe cependant plus, et son compte Twitter n’a pas donné de signe de vie depuis 2013, date à laquelle elle faisait de la publicité pour les bougies artisanales fabriquées par son fils. Cela dit, la découverte de ces éléments disparates ne font finalement que confirmer que le clan Sebastian était décidément tourné vers une certaine culture de « l’artisanat », impression tenace et durable à la découverte de La vengeance de la femme au serpent.
Test Blu-ray : Série noire pour une nuit blanche + La féline
La mort inattendue de David Bowie début janvier 2016 aura peut-être précipité les sorties en vidéo de films que personne ne s’attendait réellement à voir poindre le bout de leur nez en Blu-ray avant longtemps. Quelques semaines après L’homme qui venait d’ailleurs, sorti début mai chez Potemkine (lire notre article), voici donc arriver sur support Haute Définition deux films peut-être un peu rapidement estampillés « David Bowie », mais qu’Elephant Films a au moins le mérite de sortir de l’oubli : une sortie composée de Série noire pour une nuit blanche (John Landis, 1985) et de La féline (Paul Schrader, 1982). Deux films n’ayant à priori rien à voir l’un avec l’autre, mais pour lesquels l’éditeur propose des (superbes) visuels et (passionnants) suppléments couplés, se répondant l’un l’autre.
Test DVD : Very bad dads 2
Quoiqu’en disent certains esthètes adeptes d’un cinéma de la forme dont les plans sont pensés au millimètre près, l’Art ne s’embarrasse généralement pas de considérations mathématiques. On en veut pour preuve que la multiplication d’éléments négatifs ne produit que rarement de résultat positif à l’écran ; dans le sens inverse, l’addition d’éléments positifs au cœur d’un seul et même film ne produit pas systématiquement, au final, un film dont la valeur réelle représente la somme des talents mis dans la balance. On avait déjà souligné cet état de fait à la sortie en France de Very bad dads en 2015 (lire notre article) : le film était très attendu car il représentait la rencontre à l’écran de l’équipe du diptyque Comment tuer son boss et du duo Will Ferrell / Mark Wahlberg, et ne pouvait en toute logique que lessiver nos zygomatiques et rougir nos cuisses à force de se les claquer dans l’hilarité générale. Contre toute attente, Very bad dads s’était avéré une bonne « petite » comédie, mais bien éloignée du monument tant espéré.