Post Tenebras Lux

Post Tenebras Lux

Post Tenebras Lux France, Mexique : 2011 Titre original : Post Tenebras Lux Réalisateur : Carlos Reygadas Scénario : Carlos Reygadas Acteurs : Inconnue Distribution : Inconnue Durée : 1h40 Genre :...

Critique : Mistress America

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Depuis que Woody Allen a volontairement quitté les lieux au tournant du siècle, afin de chercher son bonheur cinématographique dans des contrées et des métropoles lointaines, la ville de New York était en manque d’un réalisateur attitré, qui pourrait chroniquer l’évolution du spleen américain tout en préservant une perspective personnelle.

Les Kaïra

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Les Kaïra France : 2011 Titre original : Les Kaïra Réalisateur : Franck Gastambide Scénario : Franck Gastambide Acteurs : Franck Gastambide, Medi Sadoun, Jib Pocthier Distribution : Gaumont Distribution Durée...

Critique : Agents très spéciaux

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Les années 1960 marquaient l’avènement d’un nouvel état d’esprit, débridé et stylisé. Ce fut également une période de tension accrue entre les adversaires de la Guerre froide. Ces deux influences se retrouvaient dans la série « Des agents très spéciaux », qui voguait sur la vague d’un manichéisme historique qui est hélas de nouveau d’actualité ces jours-ci.

Critique : Dead slow ahead

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Permettez-nous de commencer ce texte par une petite digression, à l’image de ces gros navires qui font du surplace en attendant de connaître leur destination et d’arriver en fin de compte à bon port : et si Frederick Wiseman faisait un jour un documentaire sur un paquebot ? L’observateur en chef des microcosmes sociaux serait certainement dans son élément à bord de ces forteresses flottantes, qui reflètent pleinement notre culture contemporaine de vacances aseptisées, voire suspendues dans un pays de cocagne artificiellement idéalisé.

Fleurs du Mal

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Fleurs du Mal France : 2010 Titre original : Fleurs du Mal Réalisateur : David Dusa Scénario : Mike Sens , David Dusa Acteurs : Rachid Youcef, Alice Belaïdi Distribution...

Critique : Voyez comme on danse

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Seize ans ! Seize ans, c'est long, bordel ! Nous ne suivons pas d'assez près le cinéma français pour nous être rendus compte plus tôt que cela fait une éternité que Michel Blanc n'a plus réalisé de film. Et pourtant, si ! Cela fera donc, quasiment jour pour jour, autant d'années depuis la sortie de Embrassez qui vous voudrez en octobre 2002.

Critique : Lumières d’été

« En France, personne ne s'intéresse à Hiroshima. » Si cette réplique, issue du premier long-métrage de fiction de Jean-Gabriel Périot, peut globalement être considérée comme juste, elle est avant tout une invitation à la révision de cette attitude blasée de la part d'un peuple, guère connu pour faire un travail de mémoire conséquent sur les sévices de son propre passé.

Critique : The Bacchus Lady

Une dame âgée, socialement démunie, qui recueille un enfant abandonné, guère mieux loti qu'elle : cela pourrait être le point de départ d'un mélodrame touchant, d'autant plus sirupeux et prévisible qu'on l'a déjà vu d'innombrables fois. Ce film coréen, présenté il y a deux ans au Festival de Berlin dans la section Panorama, se défait toutefois rapidement de cette prémisse peu originale pour emprunter des chemins moins consensuels.

Critique : L’Œil du tigre

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« Eye of the Tiger », c'est l'hymne volontariste de toute une génération, voire l'expression d'un état d'esprit véhiculé par des héros plus grands que nature pendant les deux dernières décennies du XXème siècle. Adopter la traduction française du titre de cette chanson emblématique de Rocky III pour un documentaire sur une femme handicapée qui surmonte d'innombrables obstacles afin d'accomplir son rêve sportif, cela aurait pu susciter de l'appréhension, surtout quand on sait que le prochain film de Raphaël Pfeiffer s'appellera Stallone.

Critique : Entre les frontières

Dans ce siècle marqué par le déplacement massif de populations, il y a des réfugiés partout, qui ne sont hélas bienvenus nulle part. A l’exception éventuelle et éminemment temporaire de l’Allemagne, qui paie désormais sa culture éphémère de l’accueil par une crispation sociale et politique grandissante.

Critique : Dans la terrible jungle

Lors de sa dernière longue prise de parole au cours de l'ultime débat avant les élections présidentielles, le futur chef de l'état Emmanuel Macron avait annoncé solennellement vouloir faire du handicap une grande cause nationale. Près de deux ans plus tard, on ne voit pas vraiment de changements majeurs dans les efforts d'intégration des personnes en situation de handicap.

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.

Décès du réalisateur Rob Reiner

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Le réalisateur, producteur et acteur américain Rob Reiner est décédé avant-hier à Los Angeles. Il était âgé de 78 ans. Le corps de Reiner, ainsi que celui de son épouse Michele Singer, ont été retrouvés, poignardés, dans leur maison dans le quartier de Brentwood. Hier, leur fils Nick a été inculpé pour ce double meurtre. Connu initialement comme acteur, notamment dans la série à succès « All in the Family », Reiner s’était imposé dès les années ‘80 comme réalisateur.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Vampires – Édition Limitée Cult’Edition

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Vampires n’a pas besoin de se cacher derrière des capes gothiques ou des châteaux poussiéreux pour exister. Ici, le vampire sort du placard et se retrouve projeté en plein désert américain, sous un soleil qui brûle les yeux autant que les peaux.

Berlinale 2026 : Wim Wenders président

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En ces premières semaines de la saison des prix de cinéma pour l’année 2025, il était grand temps qu’on sache qui présidera le jury du prochain Festival de Berlin. Fin du suspense vendredi dernier, le 12 décembre, avec l’annonce par la directrice de la Berlinale Tricia Tuttle du nom du réalisateur allemand Wim Wenders.

Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)

Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.