Critique : Peshmerga

Bernard-Henri Lévy à la rescousse, troisième. Tous les grands conflits militaires paraissent en effet bons aux yeux du philosophe français pour y mettre son grain de sel, aussi futile et fade soit-il. Après avoir documenté la bataille de Sarajevo et la guerre en Libye, le voici donc en train de parcourir du sud au nord la ligne de front entre les vaillants peshmergas kurdes et leurs adversaires fourbes et lâches de l’état islamique.

Cannes 2016 : Tour de France – Quinzaine

Tour de France France, 2016 Titre original : Réalisateur : Rachid Djaïdani Scénario : Rachid Djaïdani Acteurs : Gérard Depardieu, Sadek ... Distribution : Le Pacte Durée : 2h08 Genre : Comédie...

Critique : Sisters

Tina Fey et Amy Poehler forment un duo de choc dans le monde de la comédie américaine, grâce à leur collaboration régulière dans les sketchs de « Saturday Night Live » et le rôle de maîtresses de cérémonie des Golden Globes qu’elles ont endossé pour l’instant à trois reprises.

Critique : Nos souvenirs

Le public festivalier peut parfois être cruel. La réception à Cannes du nouveau film de Gus Van Sant, qui y était présenté l’année dernière en compétition, fut si glaciale qu’elle a enseveli sous elle la réputation de Nos souvenirs avant que ce dernier n’ait eu une chance de se faire sa place sur le marché.

Critique : Mr. Holmes

Dix-sept ans après Ni dieux ni démons, le récit magistral des derniers jours du réalisateur légendaire James Whale, Bill Condon et Ian McKellen se retrouvent pour raconter essentiellement la même histoire. Il n’y est plus question d’homosexualité, ce qui rend sans doute Mr. Holmes moins personnel pour le réalisateur que la déchéance d’un artiste ostracisé, entre autres raisons, parce qu’il était gay.

Critique : Captain America Civil War

Les Avengers sont de retour. Car ne vous y trompez pas, peu importe le titre dont sont affublées les aventures Marvel produites par Disney, elles vont intégrer peu ou prou l’ensemble des super-héros de l’univers. Maintenant que tous ces personnages aux pouvoirs impressionnants sont connus du public mondial, on pourrait croire que l’union fasse la force et que cette équipe de choc tende vers une suprématie sublime.

Critique : A War

Le Danemark est un pays d’une envergure si modeste que toute activité guerrière de sa part relève obligatoirement du symbole. Sauf que ce film danois, nommé au mois de janvier à l’Oscar du Meilleur Film étranger, nous rappelle habilement qu’il n’y a rien d’abstrait dans une guerre.

Critique : Braqueurs

Depuis qu’ils existent, les films de gangster ont dû s’accommoder d’une prise de position plus ou moins trouble à l’égard du crime. Entre les extrêmes de l’apologie de ce dernier et d’une condamnation sans équivoque de toute activité illégale, chacun d’entre eux s’est positionné – qu’il le veuille ou non – sur le spectre des valeurs morales aux variations de gris illimitées.

Critique : Un homme charmant

Le cinéma latino-américain a le don de parler d’un malaise profond de la façon la plus conciliante imaginable. A en juger par l’échantillon qui parvient jusque sur les écrans français, des craintes enfouies sous-tendent une civilisation qui n’est en fin de compte pas si différente de la nôtre.

Critique : Truth Le Prix de la vérité

Deux films sortis aux Etats-Unis à la fin de l’année dernière ont traité de front des affaires récentes, qui mettent en lumière l’état actuel du journalisme américain. Il y est question de la responsabilité morale des membres de la presse d’investigation, ainsi que de leurs méthodes de travail pas toujours entièrement respectueuses de leur déontologie.

Critique : Vendeur

Les histoires de succession de père en fils ont souvent quelque chose d’un cercle vicieux. Plutôt que d’être le moment privilégié pour dresser le bilan d’une vie passée et poser les fondements sains d’une autre qu’il reste encore à vivre, le passage de relais d’une génération à l’autre prend des allures d’éternel recommencement.

Critique : Tout pour être heureux

Les histoires de séparation ne sont jamais très marrantes à raconter. Quand deux êtres humains se séparent, c’est rarement de gaieté de cœur et il y a souvent des dommages collatéraux difficilement prévisibles. Même dans les tentatives plus ou moins désespérées d’en tirer matière à rire, il reste toujours un fond d’amertume et de regrets qui déteint forcément sur la bonne humeur affichée avec ostentation.

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Critique Express : Timpi Tampa

Pour son premier long métrage, la jeune réalisatrice sénégalaise Adama Bineta Sow a décidé d'utiliser le registre de la comédie afin de faire la peau à une mode néfaste pour la santé consistant pour les femmes africaines à éclaircir leur peau en utilisant des crèmes à base de produits chimiques.

De retour en salles au mois de mai 2025

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En mai, le cinéma ne fait pas tant ce qui lui plaît. Plutôt, il se met comme à son habitude à l'heure cannoise. Cette année, ce constat s'avère toujours si vrai, puisque le programme des ressorties reste presque rachitique face à la déferlante à venir des films sélectionnés en festival.

Critique Express : Leila et les loups

L'histoire mondiale bafouille tellement qu'on peut assister aujourd'hui à la première sortie en salles dans notre pays d'un film de 1984 sur la situation dans le Moyen Orient et se dire tout du long que ce film est d'une actualité brulante.

Les sorties du 30 avril 2025

En cette première semaine sur trois des ponts du mois de mai, on aurait pu rêver d'un programme de sorties cinéma plus alléchant. Finalement, la météo estivale qui perdurera encore pendant deux, trois jours sur l'Hexagone aura de toute manière raison sur une éventuelle envolée des entrées en salles.

Locarno 2025 : Jackie Chan Léopard à la carrière

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L'avalanche des annonces festivalières s'est poursuivie sans discontinuer en cette dernière semaine du mois d'avril 2025 avec celle, hier, de l'un des prix honorifiques du Festival de Locarno. C'est la légende du cinéma populaire chinois Jackie Chan qui recevra le Léopard à la carrière lors de son passage en Suisse le samedi 9 août.