Cannes 2018 : Nos batailles
Quelle aubaine de bonnes surprises que le Festival de Cannes ! Ce compliment est sans doute vrai chaque année, mais comme nous y avons remis les pieds pour la première fois depuis très longtemps lors de la 71ème édition, nous ne pouvons qu'être bluffés par la variété et la qualité globale de la sélection.
Cannes 2018 : la sélection de la Semaine de la Critique
La sélection officielle de la 57ème Semaine de la Critique, dédiée aux premiers et deuxièmes longs-métrages et organisée par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, a été annoncée hier matin par son délégué général Charles Tesson. Cette section parallèle du Festival de Cannes se déroulera du 9 au 17 mai.
Cannes 2018 : des techniciens primés
Deux prix sont remis chaque année à des techniciens à l'occasion du Festival de Cannes. Le prix Pierre Angénieux, remis depuis 2013 à...
Quinzaine 50 : Horreur, Hauts espoirs !
Dans l’inconscient général, et malgré l’évidence de cette réalité - si l’on se base du strict point de vue de la sonorité - « Quinzaine des réalisateurs » ne rime pas forcément avec « Cinéma d’horreur ». Pourtant, si l’on survole rapidement l’interminable liste de films ayant été projetés à la Quinzaine depuis sa première édition en 1970, deux films incontournables nous sautent immédiatement aux yeux : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1975) et Le projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez (1999).
Quinzaine 50 : entretien avec Pierre-Henri Deleau – épisode 7 : la salle de...
La quinzaine a mis du temps à trouver son lieu de prédilection ?
La première année, on a retenu 65 films, présentés chacun une seule fois dans l'un des deux cinémas aujourd'hui disparus : le Rex (une salle de quartier dégueulasse) et l'Olympia. L'année d'après j'ai choisi la meilleure salle de la rue d'Antibes possible. Au fil des ans, on a changé plusieurs fois. Il y a eu le Français, le Star puis l'ancien palais dont j'ai hérité lorsque la sélection officielle s'est installée dans le bunker actuel. Cette salle était magnifique. J'avais supplié Jack Lang [alors ministre de la Culture] de le classer mais il m'a dit qu'Anne Marie Dupuy [alors maire de Cannes] était couverte de dettes avec la construction du nouveau palais et donc devait vendre le bâtiment. Ça a été un bonheur, pendant cinq ou six ans. Une salle de 1200 places, pas une seule mauvaise, même au balcon ou sur les côtés. Et vous sortiez sur la mer tout d'un coup !
Cannes 2018 : Les Filles du soleil
Certains sujets mériteraient d'office des films irréprochables, ne serait-ce qu'à cause de leur importance culturelle et sociale. Hélas, la plupart de ces bonnes œuvres cinématographiques – dans l'immense majorité des cas bien intentionnées, on n'en doute pas – deviennent des films écrasés par le message qu'elles souhaitent colporter.
Cannes 2018, carnet de bord, septième partie
Nouveau très gros coup de coeur en compétition officielle, et il s'agit à nouveau d'un long-métrage issu du continent asiatique. Burning est un...
Critique : Trois visages
A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.
Quinzaine 50 : montrez ces films qu’on ne saurait voir !
La Quinzaine des réalisateurs, grande prêtresse du cinéma indépendant, du cinéma contestataire, du cinéma underground, moderne, ouvert, libre. La Quinzaine faite par le monde, pour le monde. Une révolte contre l’élitisme cannois, contre la censure systématisée, et contre toute forme d’institutionnalisation. C’est en cessant de cacher ces films qu’on ne saurait voir que nos agitateurs vont ouvrir la porte, jusque-là verrouillée, d’un cinéma nu et sincère. Le 10 mai 1968 s’ouvre le 21e Festival de Cannes. Et c’est en 69, année érotique, qu’on assiste à la naissance d’un immense Fes[se]tival. La première édition de la Quinzaine a le [cul]ot de projeter Le Joujou chéri de Gabriel Axel.
Quinzaine 50 : entretien avec Pierre-Henri Deleau – épisode 1, les débuts
Maître d'oeuvre des trente premières éditions de la Quinzaine, Pierre-Henri Deleau est considéré comme «l'âme» de la Quinzaine, celui qui a su donner une identité à cette section marquée par son éclectisme et ses choix aventureux et un goût sur sur pour un cinéma audacieux, dénué du conservatisme qui plombait les premières années de la sélection officielle du Festival de Cannes.
Cannes 2018 : Les oiseaux de passage
L'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs cuvée 2018 s'est faite avec le retour d'une révélation récente : Ciro Guerra, avec sa productrice et désormais co-réalisatrice Maria Camila Arias, s'étaient faits remarquer en 2015 avec L'étreinte du serpent. Ils nous reviennent cette année avec Les oiseaux de passage, surprenant portrait d'une communauté amérindienne qui se révèle être un efficace film de genre.
Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques
Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.