Critique : Jauja (Cannes 2014)

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Un jour, peut-être, verra-t-on un film du réalisateur argentin Lisandro Alonso franchir la porte prestigieuse de la compétition officielle du Festival de Cannes, celle qui permet de rêver à la Palme d'or. En tout cas, le quadragénaire Lisandro Alonso peut d'ores et déjà être considéré comme un abonné du plus grand Festival du monde, ses 5 longs métrages ayant tous été retenus dans l'une ou l'autre des sélections parallèles. En 2014, son dernier film, "Jauja", était présenté dans le cadre de la sélection Un Certain Regard.

Test Blu-ray : Le goût de la violence

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Malgré son statut de coproduction entre l’Italie, la France et l’Allemagne, Le goût de la violence n’est pas, à proprement parler, ce qu’on appelle un « western spaghetti ».

Vu sur OCS : Le Salaire de la violence

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Complexe du fils indigne en perspective dans ce western, qui interroge pas sans habileté quelques codes de la virilité, encore d'actualité dans les années 1950. Le triangle aux doses de testostérone inégalement réparties, composé d'un père autoritaire et de ses deux fils, qui ne ressemble pas du tout à la progéniture qu'il espérait avoir, implose en effet sans ménagement dans Le Salaire de la violence.
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Critique : Django Unchained

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Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.

Critique : The Revenant

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On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner.

Critique : Shérif Jackson

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Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'extravagant shérif Jackson.

Test Blu-ray : La belle de San Francisco

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Réalisé en 1945, La belle de San Francisco était en quelque sorte un film « événement » pour la Republic Pictures, dans le sens où on célébrait cette année-là les dix ans d’existence du studio. Pour célébrer cet événement en bonne et due forme, un confortable budget de 600.000 dollars fut alloué au projet, dont la réalisation fut confiée à Joseph Kane...

Cannes 2014 : The Homesman

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Deuxième réalisation avec The Homesman et seconde sélection officielle au Festival de Cannes après Trois Enterrements en 2005, Tommy Lee Jones est apprécié sur la croisette !

Vu sur OCS : Compañeros (Sergio Corbucci)

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Une coproduction entre l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne sur les tribulations d'un vendeur d'armes suédois en pleine guerre civile au Mexique : ce western spaghetti a tout ce qu'il faut pour faire honneur à son genre, un véritable bouillon d'influences du côté du cinéma transalpin au cours des années 1960 et '70.

Critique : Lone Ranger

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Tonto, guerrier indien, raconte l’histoire méconnue qui a transformé John Reid, un ancien défenseur de la loi, en un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption.

Test DVD Western : Belle Starr Story + Matalo

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Après un petit moment d'égarement en début d'année, l'éditeur Artus Films semble avoir retrouvé la foi en son public et en un cinéma bien déviant, puisqu'il vient de décider d'ajouter le 5 avril deux nouveaux titres indispensables à sa collection « Western Européen » : Belle Starr Story et Matalo !. Deux westerns très différents l’un de l’autre, représentant deux visions bien distinctes de ce pan si attachant du cinéma d’exploitation…

Critique : deux courts de Pedro Almodovar

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Strange way of life 0h 31min / Western, Drame, Romance De Pedro Almodóvar Par Pedro Almodóvar Avec Pedro Pascal, Ethan Hawke, Manu Ríos Date de sortie 16 août 2023 2,5/5 Titre...

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A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.

Sarlat 2025 : A pied d’œuvre

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