Critique : Le Diable à trois

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Le « Cinéma bis », cycle permanent de la Cinémathèque Française où une semaine sur deux ou trois presque tous les habitués de l’auguste institution se rassemblent pour écouter religieusement leur gourou, le directeur de la programmation Jean-François Rauger, avant de déguster un double programme de films de genre, contient parfois de bonnes surprises. Entre des navets de série Z, qui correspondent parfaitement à l’ambition de cet incontournable rendez-vous du vendredi soir de présenter des films « bizarres, fantastiques, d’horreur ou érotiques », des policiers italiens aux demoiselles dénudées et des aventures basiques qui ont dû bercer l’enfance ou l’adolescence cinéphile des spectateurs présents, pratiquement sans exception d’un certain âge, on y trouve de temps en temps des films soi-disant normaux, qu’on aurait presque tendance à qualifier comme trop sages et conventionnels pour satisfaire le goût pour la démesure et l’éclate jouissive qui y fait appel aux bas instincts du public. Ce fut le cas de ce thriller de la fin des années 1960, malicieux et machiavélique, quoique pas assez vicieux pour transcender une machination scénaristique que de nombreuses variations sur le même thème ont depuis rendu quelque peu transparente.

Critique : Victoria

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Sensation du festival de Berlin où il a remporté un Ours d'argent, Grand Prix du dernier festival de Beaune et star des German Film Awards où il a raflé tous les prix principaux, Victoria, quatrième long-métrage du cinéaste allemand Sebastian Schipper, est une expérience cinématographique unique. Le genre de film qui vous met une claque immense et dont vous ne sortez pas indemne.

Critique : A second chance (pour)

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Passionnant du début à la fin, "A second chance" apporte une nouvelle preuve du talent de Susanne Bier, un talent qui en fait une réalisatrice majeure de notre époque.

Critique : Nocturama

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Si tant est que le cinéma puisse avoir une influence sur la vie réelle, on peut s'interroger sur les répercussions envisageables, suite à la sortie de "Nocturama". Quelle que soit la réponse, on regrette que la réalisation soit aussi maladroite et le résultat aussi ennuyeux.

Critique Express : Stars at noon

Une grande différence entre les 2 derniers films de Claire Denis : "Avec amour et acharnement" est médiocre, "Stars at noon" est carrément mauvais !
dos au mur film

Dos au mur

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Un ancien flic qui s’est retrouvé en taule suite au vol d’un diamant qui a mal tourné, s’en évade et menace de se suicider du 20ème étage d’un hôtel new-yorkais si une lieutenant ne vient pas sur place pour négocier. Entre temps, la presse débarque ainsi qu’une armada de flics et de pompiers. La tension est à son comble : sautera ? sautera pas ?

Arras 2019 : Passed by Censor

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En ce moment, nous procédons chez nous à une grande opération de rangement de notre petite surface de vie parisienne, qui consiste entre autres à jeter à la benne de recyclage tous les très anciens relevés de comptes, factures et autres documents caducs.
The Spirit

The Spirit

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Frank Miller est très grossièrement le Polanski de la BD. Excellents dans leurs domaines respectifs controversés dans leur vie privée pour diverses raisons soient-elles. Frank Miller c’est surtout le génie créateur de Sin City (la BD), pour laquelle il s’essaya (fugacement a priori) à la réalisation aux côtés d’El Gringo Rodriguez et de son acolyte décérébré Tarantino. The Spirit est la première « œuvre » de Miller en tant que réalisateur. Après avoir vu le film on ne peut constater qu’une chose : sur Terre il y’a le Sida, le Paludisme et The Spirit.

Critique : Jackie Brown

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Dans l’Histoire du cinéma, il n’y a jamais eu de genre plus cool que la blaxploitation. C’était même sa caractéristique principale, faute de films assez attrayants pour se frayer leur chemin jusqu’à une acceptation par le grand public.

Critique : Free fire

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L'influence de Quentin Tarantino plane sans l'ombre d'un doute sur le sixième film de Ben Wheatley. Ce qui n'est en soi ni un reproche, ni un lien de filiation insurmontable. En effet, le réalisateur américain le plus emblématique de ces vingt dernières années se voit d'abord lui-même comme un passeur, comme le plus grand fan du cinéma de genre d'une époque révolue, qui s'emploie avant tout à transmettre cette cinéphilie de niche, devenue populaire grâce à lui.

Cannes 2018 : The house that Jack built

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Le cinéaste danois fait son grand retour à Cannes après avoir été ostracisé pendant sept ans. Un retour hors compétition, qui dit tout ce qu'il pense de l'humanité avec, entres autres réjouissances, mutilations et infanticides. "Avertissement : certaines scènes ou images violentes peuvent choquer les spectateurs" indiquait le programme quotidien du Festival de Cannes. De la part de Lars Von Trier, on n'en attendait pas moins !

Alyah

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Paris 2011. Alex a vingt-sept ans. Il vend du shit et vit dans l’ombre de son frère Isaac, lequel après avoir été son soutien est devenu son fardeau. Alors quand son cousin lui annonce qu’il ouvre un restaurant à Tel-Aviv, Alex imagine le rejoindre pour changer enfin de vie. Déterminé à partir, Alex doit dès lors trouver de l’argent et faire son Alyah. Mais il devra aussi tout quitter : Paris qu’il aime tant, Esther son ancien amour, Mathias son ami de toujours et Jeanne qu’il vient de rencontrer. Saisi entre son Alyah, la vente de drogue, ses amours complexes et un frère destructeur, Alex devra trouver sa voie.

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Critique Express : Timpi Tampa

Pour son premier long métrage, la jeune réalisatrice sénégalaise Adama Bineta Sow a décidé d'utiliser le registre de la comédie afin de faire la peau à une mode néfaste pour la santé consistant pour les femmes africaines à éclaircir leur peau en utilisant des crèmes à base de produits chimiques.

De retour en salles au mois de mai 2025

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En mai, le cinéma ne fait pas tant ce qui lui plaît. Plutôt, il se met comme à son habitude à l'heure cannoise. Cette année, ce constat s'avère toujours si vrai, puisque le programme des ressorties reste presque rachitique face à la déferlante à venir des films sélectionnés en festival.

Critique Express : Leila et les loups

L'histoire mondiale bafouille tellement qu'on peut assister aujourd'hui à la première sortie en salles dans notre pays d'un film de 1984 sur la situation dans le Moyen Orient et se dire tout du long que ce film est d'une actualité brulante.

Les sorties du 30 avril 2025

En cette première semaine sur trois des ponts du mois de mai, on aurait pu rêver d'un programme de sorties cinéma plus alléchant. Finalement, la météo estivale qui perdurera encore pendant deux, trois jours sur l'Hexagone aura de toute manière raison sur une éventuelle envolée des entrées en salles.

Locarno 2025 : Jackie Chan Léopard à la carrière

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L'avalanche des annonces festivalières s'est poursuivie sans discontinuer en cette dernière semaine du mois d'avril 2025 avec celle, hier, de l'un des prix honorifiques du Festival de Locarno. C'est la légende du cinéma populaire chinois Jackie Chan qui recevra le Léopard à la carrière lors de son passage en Suisse le samedi 9 août.