Critique : Le Deuxième acte
Florence veut présenter David, l'homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume. Mais David n'est pas attiré par Florence et souhaite s'en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy...
Cannes 2016 : Money Monster
Show Must go on !
C'est ainsi que l'on pourrait résumer ce nouveau film de Jodie Foster. Un animateur télé (George Clooney) est pris en otage par un téléspectateur (Jack O'Connell). La réalisatrice de l'émission Money Monster (Julia Roberts) se trouve confrontée à l'obligation de filmer toute la prise d'otage qui a lieu en direct ... Nous sommes invités à suivre le déroulement de cette prise d'otage à laquelle se mêle la résolution d'une enquête sur un "couac" boursier, cause de la dite prise d'otage.
21 Jump Street
Les nouvelles aventures de la brigade de 21 Jump Street, un groupe de jeunes policiers pouvant aisément se faire passer pour des adolescents et ainsi infiltrer les réseaux des trafiquants de drogue qui sévissent dans les milieux universitaires californiens...
Critique : Jupiter Le Destin de l’univers
Malgré toute sa splendeur visuelle, l’univers des Wachowski suscite chez nous presque toujours au moins autant de frustrations que d’admiration. Leur propension incontrôlable de conférer un fond lourdement philosophique à leurs aventures du futur finit ainsi invariablement par plomber l’envol esthétique de films, qui souffrent souvent de cette différence béante entre l’agilité de la forme et la pesanteur du fond. Leur nouvelle épopée ne fait point exception à la règle, puisque Jupiter Le Destin de l’univers conte une histoire ennuyeusement farfelue à travers des images sensiblement plus dépaysantes.
No
Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne. Avec peu de moyens, mais des méthodes innovantes, Saavedra et son équipe construisent un plan audacieux pour libérer le pays de l’oppression, malgré la surveillance constante des hommes de Pinochet.
Critique : Antigone
Il serait profondément injuste que la frilosité de trop nombreux spectateurs pour réinvestir les salles de cinéma nuise au succès de cet excellent film canadien dont le thème est justement ... l'injustice ! Face à ce qui est pour nous, spectateurs hexagonaux, la découverte d'une réalisatrice de grand talent, on est en droit de questionner les distributeurs : qu'attendez vous pour nous faire connaître les films précédents de Sophie Deraspe ?
Winter Sleep : le test DVD
Par rapport à la vision en salle de cinéma, le DVD présente un avantage : en salle, on regrettait parfois de ne pas pouvoir revenir en arrière pour mieux s'imprégner des dialogues particulièrement riches et profonds. Chez soi, avec le DVD ou le Blu-Ray, on peut ! Un film à voir et à revoir.
Easy A
Easy A est une petite comédie américaine réalisée en 2010. Le film s'inspire du roman La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne. Il raconte les méfaits que peuvent avoir une rumeur sur les adolescents. Le titre Easy A vient du fait que dans le roman et dans le film, l'héroïne porte la lettre A sur la poitrine, un A qui signifie l'adultère.
Critique : Mon meilleur ami (Martin Deus)
Où va le cinéma gay en cette fin des années 2010 ? Nous ne suivons plus d'aussi près ce genre, qui nous tient néanmoins toujours autant à cœur, pour nous prononcer définitivement sur son évolution actuelle. Il est toutefois certain que le combat n'est plus le même qu'à la grande époque des années 1980 et '90, lorsque parler d'homosexualité de façon décomplexée équivalait forcément à un acte militant.
Critique : Mistress America
Depuis que Woody Allen a volontairement quitté les lieux au tournant du siècle, afin de chercher son bonheur cinématographique dans des contrées et des métropoles lointaines, la ville de New York était en manque d’un réalisateur attitré, qui pourrait chroniquer l’évolution du spleen américain tout en préservant une perspective personnelle.
La Roche-sur-Yon 2025 : L’Amour qu’il nous reste
Notre premier film découvert lors de cette 16ème édition du Festival de La Roche-sur-Yon n’aurait pas pu être plus représentatif de ce que l’on attend lors de ce rendez-vous immanquable de notre rentrée de cinéma : une œuvre aussi atypique que passionnante !
Critique : Le Dernier pub avant la fin du monde
L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End (La Fin du Monde). Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub. À leur arrivée à Newton Haven, le club des cinq retrouve Sam, la soeur d’Oliver pour qui Gary et Steven en pincent toujours. Alors que la fine équipe tente, tant bien que mal, d’accorder le passé avec le présent, une série de retrouvailles avec de vieilles connaissances et des lieux familiers les font soudain prendre conscience que le véritable enjeu, c’est l’avenir, non seulement le leur, mais celui de l’humanité entière, et arriver à «La Fin du Monde» devient le dernier de leurs soucis...


















