Albi 2017 : compétition de courts-métrages

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Changement de format en ce début de notre deuxième journée au 21ème Festival d'Albi, grâce à la compétition de courts-métrages, assemblée sous la supervision de l'association Cinéforum et en collaboration de pas moins de cinq collèges de la région. La présence du public scolaire s'est par ailleurs une fois de plus fait ressentir dans la salle bondée du Cinémovida, où a eu lieu la projection des huit courts annoncés, ainsi qu'en bonus celle d'un neuvième, hors compétition, Mlle Chocolat de Philippe Etienne.

Critique : Tunnel

En dehors de Hong Sang-Soo et de quelques films isolés par ci, par là, il est devenu très difficile pour les cinéphiles français de pouvoir visionner en salles du cinéma sud coréen, du moins en dehors des festivals. Cette réflexion s’applique tout particulièrement au cinéma de genre, qui, on le sait, a souvent du mal à se frayer un chemin dans nos salles, quel que soit le pays d’origine d’ailleurs. C’est pour cette raison qu'il était forcément excitant de voir un distributeur prendre le risque de sortir un film d’un réalisateur encore peu connu (son film précédent, l’excellent Hard Day, avait connu une sortie discrète début 2015 après avoir écumé tous les festivals spécialisés pendant 1 an), qui plus est, dans le registre du film catastrophe, sous genre dont raffolent les coréens mais dont les productions locales sortent ici au mieux en vidéo. Même en sachant que ce genre de film a souvent tendance à virer au mélo excessif pour le public français, on s’en frottait les mains d’avance, persuadés que l’on aurait droit à un maelström d’émotions comme les sud coréens en sont coutumiers dans leur cinéma si riche en ruptures de ton…

Critique : Le diable n’existe pas

"Le diable n'existe pas" vient ajouter une pierre majeure à la longue liste des grands films iraniens.
Photo du film Les Acacias de Pablo Giorgelli

Les Acacias

Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500 kilomètres, et le début d’une belle histoire.

Les équilibristes

Giulio, quarante ans, a une vie bien installée entre son travail, ses deux enfants et Elena, sa femme qu'il aime... mais qu'il a trompée un soir. Quand son épouse le quitte, Giulio voit sa vie basculer et découvre à quel point la frontière peut être ténue entre l'aisance et la pauvreté...

Critique : Tout ce qu’il me reste de la révolution

Un film répertorié comme comédie mais qui incite au moins autant à la réflexion qu'au rire.
Photos de La Clé des champs de Claude Nuridsany, Marie Pérennou

La Clé des champs

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La clé des champs nous offre un spectacle de la vie animale saisissant quoiqu’en décalage avec les attentes placées par l’affiche du film. 1h21 de quasi documentaire où les personnages ne sont qu’anecdotiques et l’histoire particulièrement oisive.

Critique : Elles dansent

Ce voyage dans un service hospitalier qui accueille des malades du cancer ne fait jamais preuve de voyeurisme et se révèle souvent particulièrement bouleversant. 

Critique : Divertimento

Marie-Castille Mention-Schaar, qui aime tout particulièrement les histoires positives, "celles qui donnent de l’espoir, celles qui sont inspirantes", ne pouvait que s'enthousiasmer à l'idée de raconter l'histoire de ces 2 jeunes filles de 17 ans qui sont arrivées à surmonter tous les obstacles pour atteindre le but qu'elles poursuivaient.

Intégrale Claude Berri #10 : Le maître d’école (1981)

S’il est à coup sûr le film le plus connu de Claude Berri, et celui qui aura connu le plus de diffusions / rediffusions à la télévision, Le maître d’école n’en est pour autant ni son meilleur film, ni franchement le plus représentatif des qualités d’écriture et d’observation que l’on remarque régulièrement dans son œuvre. Pour autant, le film a connu un immense succès dans les salles, et aux trois millions de personnes l’ayant vu au cinéma à sa sortie en 1981, on peut aisément en ajouter au bas mot une dizaine d’autres millions, engrangés au fil des multiples rediffusions du film à la TV – rien qu’en 2017 sur TMC, le film avait de nouveau réuni 1,2 millions de téléspectateurs. Ce qui nous donne au final un minimum de 13 millions de personnes s’étant laissé séduire par ce ton tendre, amusé et délicat, typique de son style et de son cinéma…

Critique : Ariane

Il n'y a pas que la différence d'âge entre les deux têtes d'affiche qui est bancale dans Ariane. Nullement dépourvue d'intelligence, cette comédie de Billy Wilder explore l'impossibilité d'un compromis entre deux conceptions diamétralement opposées de l'amour.

Critique : Paternel

Avec "Paternel", Ronan Tronchot nous propose un film qui, sans jamais se montrer manichéen ou caricatural, interroge le caractère sclérosé et hypocrite de l'église catholique.

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