Critique Express : La mine du diable
Documentaire scénarisé, "La mine du diable" est un nouveau fleuron du réalisme magique propre à un certain cinéma sud-américain.
Journal de France
C’est un journal, un voyage dans le temps, il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu’il garde précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, de notre histoire.
Villegas
Esteban et Pipa, deux cousins autrefois inséparables, se rendent ensemble à l’enterrement de leur grand-père à Villegas, le village où ils ont passé leur enfance.
Les deux trentenaires affrontent pour la dernière fois leur passé et vont devoir apprendre à grandir, entre tensions et complicité.
Howl
Rob Epstein et Jeffrey Friedman, connu pour leurs documentaires engagés, Paragraphe 175 et Celluloid Closet ont porté Howl à bout de bras dès sa genèse. Le fait d’avoir plusieurs casquettes sur ce projet personnel explique peut-être que dans sa forme le film ne séduit pas vraiment, voir même échoue dans sa moindre tentative narrative.
Critique : Marie et les Naufragés
Après "Deux automnes, trois hivers", Sébastien Betbeder emploie à nouveau son parti-pris de mise en scène qui consiste à placer certains de ses personnages au centre de l'écran pour s'adresser au spectateur et présenter sa vie en version accélérée. Cela pourrait n'être qu'un artifice mais permet de faire avancer le récit de façon plus originale qu'un flash-back traditionnel et d'inscrire cette comédie poétique dans un registre particulier du cinéma français contemporain.
Double destinée (La otra)
Le Festival international du film d'Amiens nous donne l'occasion de découvrir ce film mexicain de 1946 dans la rétrospective « lumières mexicaines » consacrée aux directeurs de la photographie. Une rétrospective qui veut mettre en valeur, selon les organisateurs, l'importance du travail des directeurs de la photo dans ces films où tout s'appuie sur l'atmosphère, le rendu des visages des vedettes de l'époque.
Albi 2018 : Girl
D'un point de vue purement médical, changer de sexe devient petit à petit anodin, grâce à une intervention chirurgicale, accompagnée d'un traitement hormonal, qui n'ont plus de secrets pour les spécialistes. Or, le seul progrès de la science ne suffira jamais à dédramatiser la communauté transgenre, à en faire une banalité sociale en lieu et place de l'attraction de foire que les hommes et les femmes ayant franchi ce pas décisif restent hélas jusqu'à ce jour.
Critique : Strictly Criminal
Strictly criminal est le nouveau film de Scott Cooper, le réalisateur de Crazy Heart et des Brasiers de la colère dans lequel il retrace la vie de James «Whitey» Bulger, mafieux influent de Boston dans les années 70, interprété par Johnny Depp. Un triangle va se mettre en place entre son personnage, son frère politicien interprété par Benedict Cumberbatch et John Connelly un agent du FBI, ami d’enfance des frères Bulger, interprété par Joel Edgerton.
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires
Après From Hell, revoici une œuvre culte d’Alan Moore (V pour Vendetta, Watchmen) transposée avec fracas sur grand écran. Si les moyens ont été mis pour nous offrir un spectacle digne de ce nom, le rendu final est un tout autre constat…
Berlinale 2023 : Le Proprietà dei metalli
Changement de section, de lieu de projection et de ton des films pour notre troisième journée de couverture de la 73ème édition du Festival de Berlin. Car même si la politique contraignante des embargos pourrait vous faire croire autre chose, nous avons bel et bien vu en début de festival Le Proprietà dei metalli, sélectionné à Generation Kplus.
Test DVD : Cessez-le-feu
"Cessez-le-feu" est un film de facture très classique, servi par un scénario solide, une mise en scène efficace et sans esbroufe et une très bonne direction d'acteurs.
Critique : Le Diabolique docteur Mabuse
Quelle tristesse de voir la carrière d'un immense cinéaste se conclure avec un policier à la facture aussi statique et bavarde ! Après avoir été l'un des principaux réalisateurs allemands des années 1920 et '30, puis avoir officié à Hollywood pendant une vingtaine d'années comme spécialiste de films de genre de qualité, Fritz Lang avait opéré un ultime virage germanique assez peu satisfaisant.