Critique : Waiting for the Barbarians

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Pour sa première réalisation en langue anglaise sous pavillon US, la réussite du réalisateur colombien Ciro Guerra est totale

Revu sur Disney+ : L’Escadron Red Tails

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Pour le dernier film de notre incursion pendant une semaine d'essai gratuit dans l'offre très riche et passablement variée sur la plateforme Disney+, nous avons opté pour une production qui n'a été associée à Disney qu'après coup, par voie de l'acquisition de la Fox en mars 2019.

Vu sur OCS : Le Tigre du ciel

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Parmi les films de guerre, ceux qui se sont lancés dans les airs, en chantant les louanges des valeureux pilotes de telle ou telle armée, ont globalement eu la fâcheuse tendance icarienne de s'écraser misérablement. Il doit bien y avoir un maillon faible qui rend impossible la symbiose probante entre le cinéma et les prouesses de voltigeurs aériens, en uniforme ou en civil.

Vu sur OCS : The Lost Soldier

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C'est une fin de carrière assez triste que vit ces dernières années le réalisateur danois Bille August. Membre atypique du club prestigieux des cinéastes doublement palmés, il n'a en effet vu aucun de ses films sortir au cinéma en France depuis treize ans.

Vu sur OCS : Le Passage du Rhin

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Et un autre repêchage avant disparition du service de vidéo par abonnement OCS avec ce film de guerre de André Cayatte, qui compte a priori parmi les Lions d'or du Festival de Venise plutôt obscurs. Pourtant, Le Passage du Rhin sait largement éviter la double dimension héroïque et aventurière généralement associée au genre, au profit d'un récit en deux temps à la sobriété saisissante.

Critique : 1917

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Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.

Critique : Johnny s’en va-t-en guerre

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Même une fois que la dernière bataille aura été livrée et que la question des intérêts géopolitiques, à l'origine de la plupart des conflits armés, aura été tranchée, les guerres continuent à faire des victimes. Ainsi, dans Johnny s'en va-t-en guerre, l'un des pamphlets anti-guerre les plus singuliers de l'Histoire du cinéma, après les images d'archives qui montrent au fil du générique des troupes partant presque joyeusement au front avec les félicitations du roi et de l'état-major, une place considérable est attribuée à la souffrance littéralement sourde d'un soldat américain, amplement défiguré par un éclat d'obus.

Critique : Un havre de paix

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En racontant des événements d'un passé déjà lointain, Yona Rozenkier montre comment cette situation de guerre quasi permanente que connait Israël depuis sa création induit un effet délétère chez ses habitants et tout particulièrement chez les hommes chez qui, souvent, s'exacerbe le culte de la virilité.

Critique : Le Chant du loup

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De nos jours, alors que les menaces au niveau international sont aussi diffuses qu'une cyberattaque ou un attentat terroriste perpétré sur n'importe quelle cible, quelle nation se rêve encore en grande puissance militaire ? Le temps des épopées de guerre héroïques paraît en effet révolu, tellement le climat contemporain fortement anxiogène invite à l'évasion par excellence du côté des affrontements fantastiques entre super-héros, l'essence même de l'évacuation des inquiétudes réelles vers un univers suprêmement fictif.

Critique Express : Du sang et des larmes

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Au programme ce soir, un film qui a fait couler moins d’encre que prévu. Un film de guerre pro-américain juste ce qu’il faut, j’ai nommé Du sang et des larmes.

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Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.

Sarlat 2025 : A pied d’œuvre

En France, en 2025, la précarité ne relève pas du mythe. Elle peut commencer, presque innocemment, par des difficultés à boucler les fins de mois. Pour se transformer tôt ou tard en une crise existentielle pouvant prendre de nombreuses formes dont aucune n’est édifiante ou plaisante à regarder.

Test Blu-ray : La trilogie Pusher

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Le coffret de la trilogie Pusher vient de sortir en Blu-ray et Blu-ray 4K Ultra HD, mais malheureusement, l’éditeur n’a pas été en mesure de nous faire suivre les galettes Katka. Ne fuyez pas pour autant : on se contentera pour une fois des Blu-ray classiques...