Berlinale 2017 : Lettres d’un homme mort
Révélé à la Semaine de la Critique à Cannes en mai 1987 où il avait fait sensation un peu plus d'un an après la catastrophe de Tchernobyl, Lettres d'un homme mort de Konstantin Lopouchanski s'est un peu fait oublier. Séance de rattrapage à la Berlinale 2017 dans la rétrospective Futur Imparfait pour ce film ambitieux, que l'on peut considérer comme le tout premier film de la Perestroïka et l'une de ces très grandes oeuvres de cinéma méconnues que l'on (re)découvre par hasard au sein d'un Festival curieux de ne pas oublier le cinéma du passé tout en soutenant celui du présent.
Critique : Docteur Jekyll et Sister Hyde
La figure du scientifique qui se transforme en monstre est un grand classique du cinéma de genre, notamment par le biais des différentes adaptations au fil du temps de l’histoire imaginée par Robert Louis Stevenson. Le mythe de Docteur Jekyll et Mister Hyde sur les deux faces d’une même personnalité s’est inscrit, au moins depuis les débuts du cinéma parlant, dans le catalogue des craintes collectives, mis à jour successivement par les soins de Rouben Mamoulian, Victor Fleming ou encore Jean Renoir.
V/H/S/2 – Festival de Gérardmer 2014
L’apogée de VHS 2 est atteinte avec le sketch de Gareth Evans, son film est sans aucun doute également le plus redoutable et le plus nihiliste de la sélection. Associé à l’Indonésien Timo Tjahjanto, le réalisateur de The Raid délivre non seulement le meilleur sketch de VHS 2, mais ni plus ni moins l’un des moments d’horreur les plus terrifiants vus en salle ces dernières années
Bergamo Film Meeting 2018 : L’Heure du loup
Les yeux de Bette Davis ont été immortalisés par une célèbre chanson de Kim Carnes. Mais que dire de ceux de Liv Ullmann, la légendaire actrice norvégienne à laquelle le Festival de Bergame rend hommage cette année en sa présence ? Ils sont tout simplement d'une expressivité suprême, comme on peut le voir dans L'Heure du loup, l'une de ses collaborations magistrales avec Ingmar Bergman.
La Belle et la Bête
1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père.
Critique : Retour vers le futur
Les années 1980 n’ont pas produit beaucoup de films aux qualités intemporelles. Cette décennie-là, si facilement ridiculisée pour ses coiffures et sa mode improbables, a subi de plein fouet le poids du temps, ce qui fait d’elle à la fois un objet aisé de nostalgie et une bulle temporelle sans conséquences majeures sur les années ultérieures.
Albi 2019 : La Dernière vie de Simon
En règle générale, nous ne faisons pas trop la distinction entre la mise en scène et le scénario dans notre appréciation d'un film, puisque nous considérons qu'ils sont censés se nourrir mutuellement. Dans le cas de La Dernière vie de Simon, présenté en ouverture du Festival d'Albi, il existe pourtant une assez grande disparité entre l'histoire et sa mise en images pour que la machine cinématographique risque parfois de s'enrayer.
Critique : Le Garçon et le Héron
Le Garçon et le HéronJapon : 2023Titre original : 君たちはどう生きるか (Kimi-tachi wa dō ikiru ka)Réalisation : Hayao MiyazakiScénario : Hayao Miyazaki à partir de...
Critique : Le Dernier chasseur de sorcières
Le visage de Vin Diesel ne semble réellement à sa place que dans des films dont l’action se déroule dans le présent ou le futur. Le voir apparaître barbu lors du prologue médiéval de ce film-ci nous laisse en effet craindre le pire, tant l’acteur, habitué aux rôles de guerriers fantastiques ou de conducteurs endiablés, y dénote.
Critique : La Terre penche (court-métrage)
Grand Prix à Pantin en 2012 avec La Maladie blanche, revenue en 2014 avec Madeleine et les deux apaches, la réalisatrice Christelle Lheureux remet son titre en jeu avec ce nouveau moyen-métrage, plus narratif que les précédents tout en conservant un goût certain pour le mystère.
Critique : Chronicle
A l'affiche prochainement et très attendu par les 15 – 20 ans, Chronicle reprend le principe de la caméra au poing qui a si bien réussi à Rec, Paranormal Activity ou encore Cloverfield, et l'applique sur une histoire d'adolescents qui se découvrent d'incroyables pouvoirs. Un premier film de Josh Trank, qui semble avoir tout ce qu'il faut sur le papier pour réussir. Son manque d'expérience lui fera-t-il passer à côté de sa chance ?
Critique : Avengers Endgame
La grande aventure Avengers se termine comme il se doit, c'est-à-dire à travers un tremblement du box-office mondial comme peu de films peuvent encore le provoquer et sinon avec une fidélité efficace à l'égard de l'univers des super-héros de chez Marvel. Celle-ci permet à ce dernier chapitre de la saga de divertir convenablement l'observateur détaché que nous sommes par rapport à cette sortie plus événementielle que porteuse d'une qualité filmique particulière.


















