Revu sur MUBI : J’ai tué ma mère
A chaque nouvelle extension de la durée du confinement, on tire notre chapeau devant les vaillants parents, qui devront s'occuper quelques semaines de plus de l'éducation et de l'enseignement de leur progéniture.
Une Séparation
Sans être élitiste, Une Séparation est un de ces films récompensés dans un festival prestigieux (en l'occurrence par 3 Ours à la Berlinale 2011) que l'on se doit de voir lorsqu'on aime le 7ème art. En voici les explications...
Sous la ville
Nous sommes en 1944 à Lvov en Pologne où les nazis viennent d'ordonner la liquidation du ghetto. Une vingtaine de Juifs parvient à rejoindre les égouts de la ville, espérant y trouver refuge. C'est sans compter sur Leopold Socha. Égoutier municipal ce dernier accepte de leur venir en aide à condition qu'ils rémunèrent ses services. Petit à petit, Leopold s'attache à « ses Juifs » et décide de les sauver à n'importe quel prix.
Critique : Limbo (Créteil 2015)
En compétition parmi les longs métrages fiction du Festival International de Films de Femmes de Créteil 2015, ce premier film réalisé par Anna Sofie Hartmann intrigue pour son côté Cercle des poètes disparus au féminin. La berlinoise d’origine danoise nous plonge ici dans le lieu de son enfance, Nakskov, et dans les affres de l’adolescence.
Critique : Truman
Grâce à son approche pleine de franchise, grâce à l'absence totale de pathos, grâce à l'humour qui irradie son film, grâce à la justesse et la subtilité de sa réalisation, grâce à la présence de deux comédiens au sommet de leur art, Cesc Gay gratifie les spectateurs d'un film qui ne peut que les marquer profondément, de façon positive, pas seulement durant les 108 minutes de la projection mais, peut-être, tout au long de leur vie, que ce soit de façon consciente ou inconsciente.
Nouveau Départ
Papa veut oublier maman, qui vient de claquer. Pour ce faire, il quitte tout : la ville où maman lui apparaît à tous les coins de rues, son job pourri, son casse-burnes de frangin, tout ! Flanqué de son ado renfrogné de fils et de sa cadette gâtée pourrie, il découvre son futur paradis dans une maison paumée. Ladite est flanquée de dépendances inattendues : un zoo. Mal en point en plus ! Et pour pas que les animaux finissent à l’abattoir, il faut tout remettre en ordre rapidos !
Critique : Heureux comme Lazzaro
C'est en transformant en conte un fait divers qui s'est déroulé en Italie dans les années 80 et impliquant réellement une marquise, que Alice Rohrwacher a choisi de traiter un sujet éminemment politique : la fin de la civilisation paysanne et la migration vers les villes de centaines de milliers de paysans pas vraiment préparés à la nouvelle civilisation dans laquelle ils plongeaient, la civilisation de la modernité.
Critique : Le Saint (Satyajit Ray)
En dépit de sa bonne santé commerciale, qui se traduit depuis longtemps par la production de centaines, voire de milliers de films par an, le cinéma indien peine sérieusement à intéresser le public international, en dehors de sa communauté culturelle disséminée aux quatre coins du monde. Il n’y a jusqu’à présent eu qu’un seul réalisateur capable de se faire un nom à l’étranger, quitte à passer pour le plus occidental des cinéastes indiens et à courir ainsi le risque de diluer l’essence du cinéma de son pays : Satyajit Ray.
Alyah
Paris 2011. Alex a vingt-sept ans. Il vend du shit et vit dans l’ombre de son frère Isaac, lequel après avoir été son soutien est devenu son fardeau. Alors quand son cousin lui annonce qu’il ouvre un restaurant à Tel-Aviv, Alex imagine le rejoindre pour changer enfin de vie.
Déterminé à partir, Alex doit dès lors trouver de l’argent et faire son Alyah.
Mais il devra aussi tout quitter : Paris qu’il aime tant, Esther son ancien amour, Mathias son ami de toujours et Jeanne qu’il vient de rencontrer.
Saisi entre son Alyah, la vente de drogue, ses amours complexes et un frère destructeur, Alex devra trouver sa voie.
Critique : La fille inconnue
"La fille inconnue" est malheureusement un film qui ne décolle jamais, un film bancal par manque de liant entre le thème policier et la partie documentaire, un film à la mise en scène très banale, bref, un film éloigné des très hauts standards auxquels les deux frangins nous avaient habitué.
Blackbird
Sean, adolescent tourmenté, est rejeté par les élèves du collège de sa petite ville canadienne. Isolé et mal dans sa peau, il se sert d’Internet comme exutoire et imagine des scénarios de vengeance virtuels.
Alertée, la police fait irruption dans la maison où elle trouve les armes de chasse de son père. Accusé de planifier un crime, Sean va devoir faire face à l’hostilité de la communauté et affronter une machine judiciaire obsédée par le principe de précaution.
Critique Express : Madame de Sévigné
Un film dont l'action se déroule au 17ème siècle mais qui, sur de nombreux points, semble tout à fait contemporain.