Critique : Tomboy
Après le magnifique Naissance des pieuvres présenté dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes en 2007, Céline Sciamma revient au cinéma avec Tomboy (qui signifie garçon manqué en anglais). La réalisatrice y creuse le sujet du trouble identitaire de l'enfance. Le long-métrage a été diffusé à la dernière Berlinale (décidément cette réalisatrice est une bête de festivals). Il a été tourné en seulement 20 jours avec une petite équipe et une caméra Canon 5D.
Critique : A second chance (pour)
Passionnant du début à la fin, "A second chance" apporte une nouvelle preuve du talent de Susanne Bier, un talent qui en fait une réalisatrice majeure de notre époque.
Critique : Chevalier noir
Emad Aleebrahim Dehkordi dit avoir choisi, pour son premier long-métrage, de "raconter une histoire contemporaine, ultra-réelle, avec les codes narratifs du conte persan"
Critique : Happy end
Cela a presque quelque chose de malicieusement réconfortant de constater que Michael Haneke n'est pas parfait. Il ne l'a en fait jamais vraiment été, puisque avant son coup double des Palmes d'or cannoises pour Le Ruban blanc et Amour, on lui devait des films aussi inégaux que Code inconnu et Le Temps du loup.
Albert Nobbs
Albert Nobbs est un majordome tout ce qu’il y a de plus normal. Il travaille à plein temps à l’hôtel Morrison pour une directrice pleine de poigne. Dépensant toutes ses heures au travail, peu de place est laissée à une vie sociale épanouie. Alors qu’il semble complètement maître de son destin, sa vie prend un nouveau départ lorsqu’il rencontre M. Page, ce dernier ne va pas tarder à découvrir l’incroyable secret que cache ce serveur sans histoire…
W.E.
Non contente de toujours remplir les salles de concert à cinquante ans passés, Madonna passe derrière la caméra pour la deuxième fois après un premier essai plutôt controversé : Obscénité et vertu. La madonne nous entraîne dans l'envers du décor de l'une des histoires d'amour les plus scandaleuses du siècle dernier, à savoir la romance entre une jeune américaine mariée, Wallis Simpson, et le jeune roi d'Angleterre Edward VIII.
Critique : Working Woman
C'est (malheureusement !) un sujet universel que Michal Aviad a choisi de traiter dans son deuxième long métrage de fiction : le harcèlement que subissent de nombreuses femmes dans le cadre de leur travail, que ce soit de la part de leurs employeurs, de leurs supérieurs hiérarchiques ou de simples collègues.
La vie rêvée de Walter Mitty
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Critique : Eddie The Eagle
1988, la ville de Calgary (Canada) est en pleine effervescence parce qu’elle se prépare à accueillir les quinzième Jeux Olympiques d’hiver. Des athlètes du monde entier débarquent pour partager leur passion et participer à l’évènement le plus emblématique du milieu sportif. Les entrainements sont lancés, les supporters sont gonflés à bloc pour encourager leurs équipes.
Cannes 2014 : Amour fou
Le quatrième long-métrage de Jessica Hausner est une (presque) comédie romantique, drôle et triste, sur le double suicide absurde de Heinrich von Kleist et de Henriette Vogel, sa chaste compagne dans la mort.
Critique : Une femme dans la tourmente
Souvenir d'un week-end à Nantes (Festival des Trois Continents 2015) - Première partie
Une femme dans la tourmente (Midareru)
Pays : Japon
Réalisation et scénario : Mikio Naruse, Zenzô...
Critique : L’Outsider
Alors que l'affaire Jérôme Kerviel vient de connaître un rebondissement inattendu avec la condamnation de la Société Générale à lui verser 455 000 euros aux Prud'hommes (pour licenciement sans cause réelle et sérieuse) sort ce nouveau long-métrage du réalisateur des «Choristes» et «Faubourg 36». Il s'éloigne de passés lointains pour s'attaquer à cette histoire qui défraie la chronique depuis près de dix ans. Le point de vue de Christophe Barratier est foncièrement celui de Kerviel en prenant comme principale source d'inspiration l'ouvrage autobiographique «L'engrenage : mémoires d'un trader» publié chez Flammarion en 2010. pourtant, il n'en fait ni héros ni un innocent à 100%.