Une nouvelle chance
Un découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue. Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, à la recherche d'un talent prometteur.
Critique : Vierge sous serment
L’actrice Alba Rohrwacher paraît porter le malheur de l’humanité tout entière sur son visage. Ses traits sont marqués par un tel désespoir qu’il devient de plus en plus rare de la voir dans autre chose que des tragédies misérabilistes.
Sur la planche
A Tanger, quatre jeunes filles de 20 ans : Badia, Asma, Nawal, Imane forment une jeune bande qui "travaille" et traverse la ville, du jour - de l'usine à crevettes au port, de l'usine à textile en Zone franche - à la nuit aux maisons de bord de plage. Leur univers hétéroclite est mal défini. Le temps est rare. L'espace est rare. Le sommeil est rare. Un rythme effréné : aube, crépuscule, nuit. "On est là !" disent-elles, elles courent dans la ville. Leur obsession, bouger.
The Deep Blue Sea
Hester a été élevée dans une ambiance rigoriste par un père pasteur. Elle a fait un « beau » mariage avec Sir William Collyer, juriste réputé, austère et fortuné, nettement plus âgé qu’elle. Ils n’ont pas eu d’enfant. Au début des années 50, elle fait la connaissance en accompagnant son mari au golf de Freddie Page, un séduisant ancien pilote de guerre, son cadet de plusieurs années. Si le jeune homme la trouve très belle et est flatté de l’intérêt qu’elle lui porte, Hester de son côté est tombée pour la première fois de sa vie amoureuse, désespérément amoureuse. Après quelques mois d’une liaison clandestine, elle s’arrange pour faire comprendre à son époux la situation et le quitte pour Freddie. Les deux amants vivotent, et Freddie s’éloigne de plus en plus d’Hester. Un anniversaire non souhaité, une proposition de travail au Brésil : la séparation est inévitable, en dépit des appels au secours d’Hester. William, qui n’a pas accédé à sa demande de divorce, est prêt à renouer avec sa femme. Hester est à l’heure des choix.
Critique : Qu’Allah bénisse la France
En 2004, le rappeur Abd Al Malik avait écrit un roman autobiographique ayant pour titre « Qu'Allah bénisse la France ». A cette époque, il n'avait pas en tête d'en faire en film. 10 ans après, Abd Al Malik a pris conscience qu'il pouvait être salutaire de porter ce livre au cinéma, le résultat escompté étant une œuvre qui prendrait la suite de La Haine, le film de Mathieu Kassovitz. Abd Al Malik avait beaucoup apprécié ce film lors de sa sortie en 1995, mais, depuis, la problématique religieuse a pris une importance dans les cités qu'elle n'avait pas à l'époque. C'est Mathieu Kassovitz qui a incité Abd Al Malik à se lancer dans la réalisation de cette adaptation.
Critique : La permission
Face à un sujet très fort, il est particulièrement dommage que le côté trop bavard et criard du film conduise à émettre des réserves sur le résultat final.
Critique : Le déserteur
C'est sous la forme d'un conte plein de mystères et de symboles, mi road-movie, mi western, que Maxime Giroux nous montre, dans un film ambitieux et globalement réussi, une peinture pessimiste de la face cachée du rêve américain.
Le Discours d’un roi
Le Discours d’un roi est le film sensation du début d’année 2011. Avec une floppé de récompenses aux Oscars 2011 (meilleur film, meilleur acteur, meilleur réalisateur…), le dernier long-métrage de Tom Hooper est un succès aussi bien critique que public.
Critique : Hector
Grâce à un scénario solide qu'il a lui-même écrit, grâce une réalisation sachant générer l'émotion sans verser dans le pathos et grâce à la prestation pleine de vérité et de sensibilité de Peter Mullan, Jake Gavin a pleinement réussi son premier film en tant que réalisateur.
Critique : Libertad
Dans "Libertad", nous ne sommes pas chez les pauvres, mais ... la présence de deux personnes d'une classe sociale totalement différente va permettre de pimenter le film et lui donner tout son intérêt.
Critique : La pie voleuse
Un film seulement moyen de Robert Guédiguian a toujours plus d'intérêt que la plupart des autres films qui sortent au même moment.
Inside Llewyn Davis (Pour)
Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.