Critique : Le traître
Un film passionnant, haletant, un film qui a su utiliser à bon escient les moyens importants dont il a manifestement disposé, une interprétation remarquable, tout particulièrement celle de Pierfrancesco Favino dans le rôle principal, que des bonnes raisons pour aller voir "Le traitre".
Critique : Oleg
"Oleg" renouvelle la façon d'aborder les phénomènes de migration de populations au cinéma.
Critique : Sorry we missed you
Alors qu'il y a 3 ans, il avait annoncé que" Moi, Daniel Blake" était son dernier film, on n'est pas vraiment surpris de voir Ken Loach repartir au combat pour fustiger l'"ubérisation" de la société.
La Roche-sur-Yon 2019 : Martin Eden
L'ascenseur social est assez astucieusement bloqué dans Martin Eden, présenté initialement au Festival de Venise, d'où il est reparti avec la Coupe Volpi du Meilleur acteur pour Luca Marinelli, puis en avant-première immédiate avant sa sortie nationale au Festival de La Roche-sur-Yon.
Biarritz 2019 : Cancion sin nombre
Nous n'étions pas exempts d'appréhension avant notre dernier film vu cette année au Festival de Biarritz. Une partie de cette crainte provenait d'une sorte de superstition – ce qui la rendait bien sûr parfaitement irrationnelle – , puisque dans les mêmes circonstances, nous avions vu l'année passée le film qui nous avait le moins plu parmi notre sélection personnelle.
Dinard 2019 : Goodbye
Ne touchez pas à la sainte Annette Bening ! Notre admiration pour l'actrice américaine est sans doute un peu exagérée, mais nous considérons qu'elle est l'une des meilleures comédiennes de sa génération.
Critique : Beau-père
Il fut un temps où Bertrand Blier n'était pas encore un obsédé de la mise en abîme, où chaque nouveau film ne fournissait pas le prétexte à quelque pénible esbroufe narrative que ce soit. Il y a aussi de cela dans Beau-père, soit, mais le cœur de l'histoire est tout de même ailleurs : dans la description presque délicate d'une relation au fort potentiel scandaleux.
Critique : Casier judiciaire
Comme bon nombre de ses contemporains, contraints par la barbarie nazie à quitter leurs pays d'origine en Europe, Fritz Lang était resté assez loin des sommets du microcosme hollywoodien pendant la partie américaine de sa filmographie. Il a certes su y réaliser quelques perles du film de genre, des œuvres à la noirceur inhabituelle dans le contexte de l'optimisme pathologique qui régnait dans les années 1930 et la première moitié de la décennie suivante sur le cinéma américain.
Critique : Ceux qui travaillent
Plutôt que de s'en prendre systématiquement aux autres et au système, commençons par balayer devant notre porte, nous dit Antoine Russbach.
Critique : Portrait de la jeune fille en feu
Dans "Portrait de la jeune fille en feu", Céline Sciamma continue son observation du monde féminin, bien aidée par deux comédiennes en état de grâce et par une excellente directrice de la photo. Il est dommage, toutefois, que le film s'essouffle dans sa deuxième moitié.
Critique : Fin d’automne
Nous avons beau connaître très partiellement l'œuvre de Yasujiro Ozu, il suffit d'un film pour se rendre compte à quel point le réalisateur japonais est un maître de la précision. Dans Fin d'automne, aucun plan ne dépasse, dans le sens que chaque détail joue son rôle dans l'orchestration d'un récit choral feutré seulement en apparence.
Critique : Tu mérites un amour
Il reste encore pas mal de chemin à parcourir à Hafsia Herzi pour devenir une très bonne réalisatrice. Le premier pas pourrait consister à se débarrasser de l'influence Kechiche.


















