Critique : Le déserteur
C'est sous la forme d'un conte plein de mystères et de symboles, mi road-movie, mi western, que Maxime Giroux nous montre, dans un film ambitieux et globalement réussi, une peinture pessimiste de la face cachée du rêve américain.
Critique : Rêves de jeunesse
A la vision de "Rêves de jeunesse", on se prend à espérer que Alain Raoust n'aura pas à attendre 12 ans pour tourner son prochain film !
Critique : Une grande fille
Même s'il n'a pas totalement gommé les défauts qu'on avait décelé dans "Tesnota", Kantemir Balagov, bien aidé par sa directrice de la photographie Kseniya Sereda, montre qu'il est vraiment un réalisateur prometteur.
Critique : Halte
Cette année, "Halte", le dernier film de Lav Diaz, faisait partie de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes et, malgré sa longueur, un distributeur courageux a décidé de le sortir en salles. Espérons le même courage de la part de nombreux programmateurs. Espérons aussi que nombreux soient les spectateurs pour aller vérifier par eux-mêmes l'exceptionnelle qualité de ce réalisateur. Après tout, Halte ne dure que 4 h 39 !
Critique : Joel, une enfance en Patagonie
Un film dans lequel Carlos Sorin montre avec beaucoup de subtilité la réaction d'une communauté de taille réduite face à l'arrivée d'un élément qui vient troubler leur tranquillité et la différence de comportement qu'un homme et une femme peuvent avoir au sein d'un couple.
Critique : Attaque à Mumbai
Un film plein de suspense, très bien monté, très bien interprété, un film qui a su éviter de sombrer dans le racolage alors que le sujet pouvait laisser craindre le pire.
Critique : Nevada (Deuxième avis)
Tout comme Tavernier dans "Dans la brume électrique", Laure de Clermont-Tonnerre prouve dès son premier long métrage que des réalisateurs et des réalisatrices français peuvent faire des films américains tout aussi bons, voire meilleurs, que ce que font les réalisateurs locaux.
Critique : Nevada
Le drame carcéral compte parmi les genres les plus balisés du cinéma. Il n'y a rien d'autre à y faire pour ces hommes ou ces femmes – tiens, enfin un domaine où la parité est à peu près respectée – derrière les barreaux que de tourner en rond, quitte à ne surtout pas compter les minutes qui restent jusqu'à une hypothétique libération par voie d'évasion ou d'effacement de peine.
Critique : 11 fois Fátima
Au fil des minutes, on montre de plus en plus d'intérêt pour ce que vivent ces 11 femmes confrontées à la dureté d'un pèlerinage et pour l'évolution de leurs relations qui en découle.
Critique : Zombi child
L'art de torpiller des sujets potentiellement intéressants.
Critique : Un havre de paix
En racontant des événements d'un passé déjà lointain, Yona Rozenkier montre comment cette situation de guerre quasi permanente que connait Israël depuis sa création induit un effet délétère chez ses habitants et tout particulièrement chez les hommes chez qui, souvent, s'exacerbe le culte de la virilité.
Cannes 2019 : Dogs Don’t Wear Pants (Quinzaine)
Magnifique, tragique, repoussant et drôle, Dogs don't wear pants est assurément l'une de ces petites pépites cinématographiques de l'année. Les chiens ont beau ne pas porter de pantalon, Jukka-Pekka Valkeapää, lui, est culotté.