En Secret
En secret est le troisième long métrage de la réalisatrice américo iranienne Maryam Keshavarz. Le film nous présente une histoire d’amour interdite et impossible entre deux jeunes femmes. Suite à sa diffusion au festival de Sundance (prix du public), le gouvernement iranien a interdit la réalisatrice de séjour. Le film a été nominé dans de nombreux festivals, dont le Festival International du Film d’Histoire de Pessac 2011.
Critique : 7 minuti
L'intérêt s'intensifie lorsqu'on arrive au cœur du sujet traité : la discussion entre les 11 déléguées du personnel pour décider si, oui ou non, les conditions du rachat sont acceptables pour elles, ainsi que pour les 300 collègues qui attendent dehors.
Critique Express : Red Rocket
"Red Rocket" souffre beaucoup d'une durée trop importante (128 minutes) vs son contenu et on se demande comment un tel film a pu trouver sa place dans la compétition cannoise de 2021, et, surtout, se voir attribuer le Prix du jury et le Prix de la critique au dernier Festival du cinéma américain de Deauville.
Les Lyonnais
Olivier Marchal, l’ancien keuf devenu cinéaste, s’est fait un nom dans le milieu du polar réaliste au point d’être identifiable dès les premières images de ses films. Cela suffit-il pour faire des Lyonnais une œuvre réussie ? Rien n’est moins sûr. La stylisation outrancière de ce nouvel opus plombe hélas un scénario plutôt bien ficelé. La présence du monolithique Lanvin n’arrange rien… Le reste de l’interprétation s’en sort avec les honneurs.
Critique : Le Territoire des loups
Avec Le Territoire des loups, survival racé, maîtrisé et métaphysique, Carnahan est de retour et revient aux sources.
Gatsby le magnifique
Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble.
Revu sur MUBI : All or Nothing
Pour le commun des cinéphiles français, le cinéma social d'outre-Manche est la chasse gardée de Ken Loach qui œuvre depuis un demi-siècle à dénoncer tout ce qui ne va pas dans le système social britannique.
Paradis : amour
Sur les plages du Kenya, on les appelle les « sugar mamas », ces Européennes grâce auxquelles, contre un peu d‘amour, les jeunes Africains assurent leur subsistance. Teresa, une Autrichienne quinquagénaire et mère d’une fille pubère, passe ses vacances dans ce paradis exotique. Elle recherche l’amour mais, passant d’un « beachboy » à l’autre et allant ainsi de déception en déception, elle doit bientôt se rendre à l’évidence : sur les plages du Kenya, l’amour est un produit qui se vend.
My Week with Marilyn
Soit disant inspiré de faits réels, My week with Marilyn est LE film que l'on attend avec impatience. Femme fragile et femme enfant, icône ultime de la féminité et sex symbol en puissance, Marilyn Monroe fascine toujours presque 50 ans après sa disparition. les tourments et les amours de cette étoile au charme et à la photogénie unique sont relatés dans le film de Simon Curtis avec Michelle Williams dans le rôle de la belle blonde aux formes légendaires.
Critique : Entre les roseaux
Face à un scénario qui donne une impression de déjà vu, mais avec des éléments "tout neufs" et fort intéressants, on ne peut que regretter la mollesse de la réalisation et le côté complaisant de certaines scènes.
Critique : Marie Heurtin
Jean-Pierre Améris fait partie de ces réalisateurs dont on parle peu mais qui, film après film, sont arrivés à créer une œuvre. Marie Heurtin est son 9ème long métrage de cinéma. Comme c'est toujours le cas chez lui, ce film a fait l'objet d'une importante recherche documentaire.
Critique Express : Close
Contrairement à certains réalisatrices et à certaines réalisateurs qui, par crainte de tomber dans le pathos, en arrivent, à notre grand regret, à éliminer de leur film tout ce qui pourrait produire de l'émotion chez le spectateur, Lukas Dhont n'a pas de telle pudeur et c'est, au contraire, très généreusement, trop généreusement qu'il a ouvert le robinet tire-larmes.