Critique : Made in Bangladesh
Rubaiyat Hossain et son coscénariste Philippe Barrière ont su éviter le piège de la lourdeur dans le traitement de leur sujet.
Critique : Bloody Mama (Roger Corman)
On a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C’est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu’il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur au début des années 70...
Albi 2019 : La Fille au bracelet
Notre journée officieuse à l'honneur de Anaïs Demoustier au Festival d'Albi s'est achevée avec La Fille au bracelet, réalisé par son frère aîné, dans lequel l'actrice joue un rôle diamétralement opposé à celui, aux angles arrondis, qu'elle tenait dans Alice et le maire de Nicolas Pariser.
Arras 2019 : Deux (Filippo Meneghetti)
Le poids des secrets devient de plus en plus insoutenable dans ce drame intimiste, qui était hélas déjà le dernier film que nous avons pu voir à l'Arras Film Festival, où il fut présenté dans le cadre des « Découvertes européennes ».
Arras 2019 : Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part : mais qu'est-ce que c'est que ce titre ?! Il a été repris du livre de Anna Gavalda, certes, mais il nous inspire néanmoins un fort sentiment d'indécision entre sa prétention manifeste et un fond mi-philosophique, mi-poétique.
Critique : Les éblouis
Sur le sujet des communautés charismatiques, "Les éblouis", film de fiction, arrive à nous passionner tout en se montrant aussi riche en informations qu'un documentaire.
Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)
Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.
Critique : Souvenirs d’en France
Colporter la beauté du monde à travers des moyens filmiques ne compte pas parmi les objectifs principaux du cinéma selon André Téchiné. Ses films n'existent point afin de plaire aux sens, de faire office de laxatif mental à forte valeur divertissante par voie d'un flux narratif organique et complaisant.
La Roche-sur-Yon 2019 : Psychobitch
Pour paraphraser le bref discours de présentation que la directrice artistique adjointe du Festival de La Roche-sur-Yon a tenu avant la projection de Psychobitch, il y a des films qu'on aurait aimé voir quand on était encore plus jeune et donc pile-poil dans la tranche d'âge du public ciblé.
Critique : Le traître
Un film passionnant, haletant, un film qui a su utiliser à bon escient les moyens importants dont il a manifestement disposé, une interprétation remarquable, tout particulièrement celle de Pierfrancesco Favino dans le rôle principal, que des bonnes raisons pour aller voir "Le traitre".
Critique : Oleg
"Oleg" renouvelle la façon d'aborder les phénomènes de migration de populations au cinéma.
Critique : Sorry we missed you
Alors qu'il y a 3 ans, il avait annoncé que" Moi, Daniel Blake" était son dernier film, on n'est pas vraiment surpris de voir Ken Loach repartir au combat pour fustiger l'"ubérisation" de la société.