Critique : La Femme d’à côté
Est-ce que François Truffaut fait partie de ces réalisateurs qui prennent le spectateur par la main, afin de lui faire comprendre son film selon son point de vue autoritaire ? En dépit du degré de vénération guère discuté dont Truffaut bénéficie toujours en France et ailleurs dans le monde, cette question ne nous paraît pas complètement manquer de pertinence.
Critique : The Climb
Celles et ceux qui apprécient les ellipses trouveront leur compte dans ce film qui voit la tragédie côtoyer la comédie.
Critique : La nuit venue
La peinture de la mafia chinoise de Paris, de toute évidence très bien documentée, s'avère très intéressante.
Critique : L’envolée
Comme son jeune personnage féminin, la réalisatrice se cherche encore un peu, mais on attendra la suite de sa carrière avec attention et espoir.
Critique : Brooklyn secret
Tout à la fois transgenre et immigrée dans l'Amérique de Trump, il était difficile pour Isabel Sandoval de ne pas réaliser un film qui, pour son premier long métrage dans sa nouvelle patrie, ne soit pas politique.
Critique : Le Péché suédois
Le péché suédois, c'est le nom que les générations futures donneront dans le cadre d'une uchronie apocalyptique à la stratégie de gestion de la pandémie du coronavirus par les autorités de la Suède, ayant conduit le continent européen à sa perte. Plus sérieusement ou, au contraire, avec moins de pessimisme sinistre, Le Péché suédois est le premier long-métrage du réalisateur Bo Widerberg, qui fait en quelque sorte office de porte d'entrée à la filmographie d'un cinéaste toujours tristement méconnu en France.
Critique : Jeunesse sauvage
Grâce à la connaissance de ce milieu de la part du réalisateur, grâce à la belle photo de Romain Le Bonniec, grâce à l'absence de gras inutile du fait d'un montage nerveux, grâce à la qualité de l'interprétation, "Jeunesse sauvage" se place dans le haut du panier parmi les films sur de jeunes délinquants issus de ce qu'on appelle "les quartiers".
Critique : La communion
Un film qui faisait partie cette année de la sélection finale de 5 films pour l'Oscar du meilleur film international et qui parle de la foi, du pardon et du droit à une seconde chance.
Critique : Il était une fois dans l’est
Larissa Sadilova a su apporter du neuf dans la banalité du sujet traité, l'adultère, avec la description précise et pleine d'empathie des caractères et de l'évolution des comportements de chacun des protagonistes impliqués dans cet adultère, avec le volet documentaire de l'environnement dans lequel ils évoluent, avec le choix des sauts dans le temps qui permet de découvrir toutes les facettes des paysages de ce bout de Russie.
Revu sur MUBI : Fedora
Marlene Dietrich et Greta Garbo : au moment de la sortie de Fedora, ces noms évoquaient encore concrètement quelque chose aux yeux des spectateurs. Soigneusement préservées à l'abri des regards, ces actrices étaient les vestiges d'une époque définitivement révolue.
Revu sur MUBI : Grains de sable
Si on y réfléchit un peu, l'exposition du cinéma asiatique en France est quand même terriblement aléatoire. A peine s'est-on familiarisé avec un réalisateur venu de Chine, de Corée du Sud ou du Japon – pour ne citer que les pays à l'industrie cinématographique la plus robuste – que ses films suivants ne semblent plus mériter l'engagement des distributeurs indépendants les plus téméraires.
Sortie VOD : Dark waters
Dark waters
Etats-Unis : 2019
Titre original : -
Réalisation : Todd Haynes
Scénario : Matthew Carnahan, Mario Correa, d'après un article de Nathaniel Rich dans le New-York...