Critique : Harmonium
Faisant preuve d'un art consommé de l'ellipse, Koji Fukada mène le spectateur par le bout du nez et le tient en haleine en lui apportant régulièrement des bifurcations surprenantes.
Vu sur OCS : Churchill
Le plus illustre des hommes politiques britanniques, Winston Churchill a été doublement honoré sur grand écran en 2017. Dans les salles à peine quelques mois avant Les Heures sombres de Joe Wright, Churchill s'intéresse à la fin du règne de ce chef d'état hors pair.
Critique : Pentagon Papers
Spielberg a beau avoir 71 ans, il continue de tourner des films à un rythme effréné : deux vont sortir en moins de deux mois ! Ces deux long-métrages d'ailleurs soulignent deux facettes de sa filmographie: d'un côté, le cinéaste sérieux qui explore le passé de son pays, de l'autre le metteur en scène de divertissements plus grand public, mais tout aussi intéressants - deux faces complémentaires, et pas forcément opposées. Avec The Post, (nommé Pentagon Papers en France) il est question d'une affaire qui a secoué les États-Unis au début des années 70 ...
Critique : La Femme d’à côté
Est-ce que François Truffaut fait partie de ces réalisateurs qui prennent le spectateur par la main, afin de lui faire comprendre son film selon son point de vue autoritaire ? En dépit du degré de vénération guère discuté dont Truffaut bénéficie toujours en France et ailleurs dans le monde, cette question ne nous paraît pas complètement manquer de pertinence.
Critique : Barbara
Dans ce faux biopic, la mise en abyme que Mathieu Amalric met en scène l'autorise beaucoup plus facilement à ne montrer que ce qui lui parait important sans s'attirer les foudres des fans et des spécialistes de Barbara.
Critique : Mon XXe siècle
Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.
Critique : Un Amour impossible
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d'une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c'est pourquoi elle se bat pour qu'à défaut de l'élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille.
Trois mondes
Al, un jeune homme d’origine modeste, est sur le point d’épouser la fille de son patron et de succéder à ce dernier à la tête de sa concession automobile. Une nuit, après l’enterrement de sa vie de garçon, il renverse un inconnu mais, poussé par ses deux amis d’enfance, il abandonne le blessé et s’enfuit.
Le lendemain, rongé par la culpabilité, il décide de prendre des nouvelles de l’accidenté. Ce qu’il ignore, c’est que la nuit de l’accident, une jeune femme, Juliette, a tout vu depuis son balcon. Descendue porter secours à la victime, Juliette s’est mise en tête d’aider sa femme, Vera, une Moldave sans-papiers.
Mais lorsque Juliette reconnait dans un couloir de l’hôpital l’homme qu’elle a vu s’enfuir après l’accident, elle est incapable de le dénoncer…
Faust
Au 19ème siècle, dans quelque principauté, nettement avant l’unification allemande, toujours entre deux guerres. Heinrich Faust est médecin comme son père, mais il consacre sa vie à l’étude dans la compagnie de son élève le très exalté Wagner, et non à la pratique. Misérable et famélique, il fait la connaissance de Mauricius, un prêteur sur gages hors d’âge, qui s’avère être une des incarnations du diable. Il entame alors avec lui un mystérieux parcours : philosophique, initiatique ?... Son impuissance à séduire la jeune Margarete que Mauricius a placée sur son chemin le conduira bientôt à conclure un pacte périlleux avec lui.
Critique express : Une jeune fille qui va bien
On l'aime bien Sandrine Kiberlain, cette comédienne au jeu toujours juste, mais pas au point d'hésiter à affirmer que son premier long métrage en tant que réalisatrice, quand bien même il a été présenté à Cannes 2021 dans le cadre de la Semaine de la Critique, n'est pas à la hauteur des espérances qu'a priori, on pouvait avoir. Non que le film soit mauvais, ni même médiocre, on peut même dire qu'il se voit avec un certain plaisir, MAIS ... il est simplement à côté de la plaque !
Critique : Fantasia (Wang Chao)
La Chine avec son milliard d’habitants, qui sont autant de vecteurs d’histoires sur le changement profond que leur culture vit en cette période de rattrapage économique effréné, est plutôt mal représentée sur les écrans de cinéma internationaux en général, et dans les salles françaises en particulier. Mis à part les maîtres incontestés du circuit art et essai comme Jia Zhang Ke et auparavant Zhang Yimou, ainsi que des réalisateurs encore plus confidentiels comme Wang Bing et le regard austère de ses documentaires, les rares surprises du cinéma chinois qui trouvent leur chemin jusque chez nous, comme le magnifique Black coal de Diao Yinan l’année dernière, restent malheureusement souvent sans suite.
My Week with Marilyn
Soit disant inspiré de faits réels, My week with Marilyn est LE film que l'on attend avec impatience. Femme fragile et femme enfant, icône ultime de la féminité et sex symbol en puissance, Marilyn Monroe fascine toujours presque 50 ans après sa disparition. les tourments et les amours de cette étoile au charme et à la photogénie unique sont relatés dans le film de Simon Curtis avec Michelle Williams dans le rôle de la belle blonde aux formes légendaires.