Les Arcs 2017 : Ni juge ni soumise
Elle roule en 2CV. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Et elle a une conception assez libre de la pratique de la justice. En fait, c'est une femme excentrique hors pair qui se trouve au centre du documentaire parfois hilarant, parfois écœurant Ni juge ni soumise, présenté au dernier Festival des Arcs.
Revu sur MUBI : Paragraphe 175
Apprendre du passé pour mieux apprécier le présent et appréhender l'avenir. C'est ainsi que l'on pourrait résumer la fonction principale du documentaire historique. Elle consiste à rendre accessibles au spectateur d'aujourd'hui des faits d'hier risquant de tomber dans l'oubli, voire de se reproduire tôt ou tard.
Critique Express : Leila et les loups
L'histoire mondiale bafouille tellement qu'on peut assister aujourd'hui à la première sortie en salles dans notre pays d'un film de 1984 sur la situation dans le Moyen Orient et se dire tout du long que ce film est d'une actualité brulante.
Hors des sentiers battus
Hors des sentiers battus
Irlandais, roumain : 2011
Titre original : Off the Beaten Track
Réalisateur : Dieter Auner
Scénario : Silvia Badarinza, Cosmina Fildan
Acteurs : Albin Creta,...
Critique : L’Oracle
Profitez bien de votre confort matériel tant que vous le pourrez ! Car si la dernière prévision de Martin Armstrong devient réalité, dans quelques semaines, voire quelques jours, toutes nos richesses relatives s’évaporeront à cause d’un « big bang » des dettes publiques début octobre.
Critique Express : Les premiers jours
Petit à petit, le charme opère et, in fine, on n'est pas totalement surpris de voir apparaître le nom de Jacques Tati parmi les personnes remerciées dans le générique de fin.
Critique : My favorite war
En réalisant "My favorite war", Ilze Burkovska Jacobsen ne s'est pas considérablement éloignée du métier de journaliste dont elle rêvait dans sa jeunesse.
Critique Express : Le cinquième plan de la jetée
L'objet final proposé par Dominique Cabrera à l'issue de son enquête s'avère émouvant et passionnant à suivre.
Critique : Le Capital au XXIe siècle
Le nouveau monde, après l'épidémie planétaire du coronavirus, sera-t-il réellement différent ? Ou bien, les mêmes structures du pouvoir et de la répartition des richesses, en vigueur depuis des siècles, n'en sortiront-elles que renforcées ? Le documentaire Le Capital au XXIe siècle de Justin Pemberton et Thomas Piketty ne dispose bien sûr d'aucune boule de cristal magique, en mesure de prédire l'avenir.
Critique : Homeland : Irak année zéro
«Aujourd’hui, tout pouvoir (économique, militaire, sportif, religieux) a son «visuel» et le visuel, qu’est-ce, sinon une image qu’on a expurgée de tout risque de rencontre avec l’expérience de l’autre, quel qu’il soit ?» Ainsi s’exprimait Serge Daney lors de la première guerre du Golfe, dénonçant l’accointance ténue entre les médias et les pouvoirs politiques. Le visuel, selon l’ancien critique de cinéma, c’est l’absence de l’autre, ou, plus exactement, un point de vue univoque sur une situation particulière. Soit une non-dialectisation des images ou d’un cas spécifique. Chaque image, ou plan, est dénué de la moindre ambivalence. A l’instar d’une image publicitaire qui se présente telle quelle sans le moindre recul ou nuance. La prolifération d’images lors de la première guerre du Golfe, filmées du point de vue unique des forces de la coalition, a été à l’origine de plusieurs problématiques éthiques et esthétiques : quel fut le contrechamp visuel de celles-ci ? (Images aux fonds vert striées de tirs de missiles conférant à celles-ci une tonalité picturale proche de l’abstraction). Le peuple irakien, bien évidemment, qui, de fait, a le plus pâti de cette mise au ban «visuelle». Rabaissés à une entité non-figurative, réduits à un degré zéro d’altérité, les irakiens ont été purement et simplement absents du champ visuel présenté par les médias occidentaux. Or, et il est nécessaire de le rappeler, une présence physique dans le champ visuel atteste de sa présence « ontologique » dans ce cadre spatio-temporel défini. Être dans le cadre, c’est exister en tant qu’individu. Axiome « bazinien » dont il est nécessaire de rappeler le principe même, à l’heure d’une omniprésence de la publicité et des « mass-médias », soit l’ère de la manipulation des images.
Critique Express : Par la fenêtre ou par la porte
"Par la fenêtre ou par la porte", c’est l’affaire France Télécom-Orange racontée par celles et ceux, salarié·es et syndicalistes, qui pendant des décennies ont combattu l’inhumanité d’une direction d’entreprise orientée uniquement par la rentabilité financière.
Critique : Jeune bergère
Un documentaire qui s'avère plus passionnant que bien des fictions.


















