Entre Les Bras – La cuisine en héritage
En 2009, Michel Bras, à la tête d’un restaurant trois étoiles au Michelin, au cœur de l’Aubrac, célèbre plateau de l’Aveyron, décide de passer la main à son fils Sébastien. Paul Lacoste suit les deux hommes et leur famille dans cette expérience aussi cruciale pour l’un que pour l’autre. Trois générations autour d’une cause unique : la cuisine élevée en art absolu.
Critique : L’affaire Collective
Tout documentaire qu'il est, "L'affaire collective" est avant tout un passionnant thriller.
Critique : Swagger
C’est une parenthèse enchantée. Un instant rare à partager avec des jeunes vivant dans des banlieues défavorisées d’Aulnay-sous-Bois ou de Sevran, qui aurait pu, chez tant d’autres cinéastes même reconnus, tomber dans la fiction moraliste pointant d’un doigt accusateur chaque spectateur ayant pourtant fait la démarche d’aller voir le film. Mais ce cinéma comme on en a trop souvent subi, Olivier Babinet n’en est visiblement pas un adepte non plus. Son truc à lui, c’est plutôt le métissage des genres, investissant le documentaire pour, au final, faire autre chose. Car si le film présente de vrais enfants ou adolescents, leur vraie vie, et leurs vraies interrogations, c’est pour passer au coloriage pop ce qui n’aurait pu être qu’un énième reportage misérabiliste pour nous montrer à quel point la vie dans les cités est dure, avec ses trafiquants, sa violence et son absence de perspectives d’avenir.
Critique : Fahrenheit 11/9
Comment en est-on arrivé à l'élection de Donald Trump ? C'est, avec beaucoup d'autres choses, ce que Fahrenheit 11/9 s'efforce de nous expliquer. De façon un peu brouillonne tout en étant passionnante.
Critique : En route pour le milliard
D'un pan de l'histoire congolaise, Dieudo Hamadi a fait un récit à la portée universelle, un récit lumineux et profondément humain.
Berlinale 2020 : Zero
Dans chaque festival, il y a des films qui semblent être faits sur mesure pour la petite armée de vaillants cinéphages, qui y remplissent tant bien que mal les salles de projection du matin jusqu'au soir. A plus forte raison, une institution internationale comme le Festival de Berlin ne peut logiquement résister à programmer, par-ci, par-là, ce genre d'œuvre pointue, qui aurait le plus grand mal d'exister sur le marché impitoyable du cinéma commercial sans ce coup de pouce festivalier.
Critique : Knit’s Island
Rares sont les films qui sont une expérience vraiment unique. Knit’s Island, ainsi, représente pour moi une première incursion fascinante dans un territoire encore vierge. Il y aurait tant à dire sur la réflexion que ce documentaire provoque sur nos représentations et nos manières de consommer les images...
La Roche-sur-Yon 2016 : Tower
L’Histoire se répète à l’infini. Les attaques terroristes qui ponctuent l’actualité s’inscrivent en fait dans un très long cycle de l’horreur, causée par des fanatiques ou des individus déséquilibrés. La menace a beau paraître concrète, voire suffocante, avec ces souvenirs douloureux du dernier attentat qui viennent tout juste s’estomper, lorsque le prochain rouvre des blessures psychologiques à peine cicatrisées, il n’y a hélas rien de très nouveau dans cette vie au quotidien avec la peur.
Festival de Clermont 2015 : Deux documentaires Labo
Parmi les documentaires présentés dans le cadre de la compétition Labo, deux se font particulièrement écho, qui peuvent être mis en regard : l'un, S, recueille le témoignage d'une prostituée quand l'autre, Onder Ons (Parmi nous), rapporte ceux de trois adolescents pédophiles. Le second, outre la précieuse valeur de document qu'il partage à égalité avec le premier, explore le potentiel contemplatif voire métaphysique du genre documentaire.
Critique : Le vrai du faux
En voyant "Le vrai du faux", présenté comme étant un documentaire, on se demande en permanence si on est en face d'un vrai documentaire ou d'une fausse fiction. Deux certitudes toutefois : c'est bien le vrai Armel Hostiou qui l'a réalisé et le résultat est vrai.ment réjouissant.
Anna Halprin : le souffle de la danse
Anna Halprin, le souffle de la danse est le premier film sur la carrière exceptionnelle d’Anna Halprin, pionnière américaine de la danse contemporaine. Une femme qui a redéfini l’art moderne avec la conviction que la danse peut nous transformer et nous guérir à tous les âges de la vie. Le portrait d'une icône comme un aller-retour permanent entre le mouvement et le souffle, entre l’art et la vie, avec pour seul territoire la danse, et unique injonction "Dansez votre vie !".
Tahrir, place de la Libération
En février 2011, plusieurs millions d’Égyptiens ont participé à la « révolution du Nil », réclamant en autre chose la chute du régime et la démission du président Hosni Moubarak. Regroupant des manifestants de tous milieux socio-économiques confondus, ce fut l’un des plus grands mouvements populaires que le pays ait connu. Le réalisateur Stefano Savona se rend sur place avec son appareil photo dès le début des conflits et partagera 24 heures sur 24 la vie de ses hommes et femmes en quête de liberté.



















