Critique : Mon nom est clitoris
Un film qui donne les clés, aux filles comme aux garçons, d'une sexualité épanouie, éloignée d'une pudibonderie freinant des quatre fers face à la recherche du plaisir comme des performances pornographiques dans lesquelles ce sont les sentiments qui sont absents.
Critique : Below Sea Level
Alors que le dernier documentaire de Gianfranco Rosi, Fuecommare, par-delà Lampedusa, bénéficiait d’une sortie en salles tout récemment, le distributeur a profité de cette actualité autour du réalisateur transalpin pour ressortir ses anciens travaux et, ainsi, mettre en exergue l’approche documentariste profondément singulière de Rosi. Ses deux précédents films, Sacro Gra et donc, Fuecommare, ont suscité maintes critiques dithyrambiques au sein de la communauté de journalistes. En sus de cet adoubement médiatique, les deux documentaires précités ont glané de nombreuses récompenses de par le monde, notamment un Lion d’or à Venise pour Sacro Gra et un Ours d’or au festival de Berlin, dédié à sa dernière œuvre susmentionnée. Cette soudaine mise en lumière du travail de Rosi est l’occasion de (re)découvrir un de ses premiers documentaires, récipiendaire par ailleurs d’un grand prix au festival du cinéma du réel en 2008, et d’observer la démarche formelle, inchangée depuis, du réalisateur italien lors de ses débuts cinématographiques.
Les Arcs 2017 : Ni juge ni soumise
Elle roule en 2CV. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Et elle a une conception assez libre de la pratique de la justice. En fait, c'est une femme excentrique hors pair qui se trouve au centre du documentaire parfois hilarant, parfois écœurant Ni juge ni soumise, présenté au dernier Festival des Arcs.
Critique : Pour Sama
Pas besoin de beaucoup se forcer pour affirmer que "Pour Sama" était le meilleur film du Festival de Cannes 2019 !
Critique Express : Les premiers jours
Petit à petit, le charme opère et, in fine, on n'est pas totalement surpris de voir apparaître le nom de Jacques Tati parmi les personnes remerciées dans le générique de fin.
Box-office 2011 : les 10 films les plus lucratifs
L’année qui vient de s’écouler fût prolifique tant pour le cinéma français que mondial. Les salles obscures ont vu leur fréquentation augmenter sensiblement. Ce...
Critique : Le Pacha, ma mère et moi
Le Pacha, ma mère et moi
BEL 2022Réalisateur: Nevine GeritsProducteur: Image-créationGenre : Documentaire, portraitDurée : 1h23 min
4/5
Une grosse envie de vous parler d’un petit film....
Critique : Fahrenheit 11/9
Comment en est-on arrivé à l'élection de Donald Trump ? C'est, avec beaucoup d'autres choses, ce que Fahrenheit 11/9 s'efforce de nous expliquer. De façon un peu brouillonne tout en étant passionnante.
Critique : Swagger
C’est une parenthèse enchantée. Un instant rare à partager avec des jeunes vivant dans des banlieues défavorisées d’Aulnay-sous-Bois ou de Sevran, qui aurait pu, chez tant d’autres cinéastes même reconnus, tomber dans la fiction moraliste pointant d’un doigt accusateur chaque spectateur ayant pourtant fait la démarche d’aller voir le film. Mais ce cinéma comme on en a trop souvent subi, Olivier Babinet n’en est visiblement pas un adepte non plus. Son truc à lui, c’est plutôt le métissage des genres, investissant le documentaire pour, au final, faire autre chose. Car si le film présente de vrais enfants ou adolescents, leur vraie vie, et leurs vraies interrogations, c’est pour passer au coloriage pop ce qui n’aurait pu être qu’un énième reportage misérabiliste pour nous montrer à quel point la vie dans les cités est dure, avec ses trafiquants, sa violence et son absence de perspectives d’avenir.
Critique Express : La mine du diable
Documentaire scénarisé, "La mine du diable" est un nouveau fleuron du réalisme magique propre à un certain cinéma sud-américain.
Critique : 78/52, Les derniers secrets de Psychose – Festival de Gérardmer 2018
En 78 plans et 52 coupes, la scène culte du meurtre sous la douche de Marion Crane (Janet Leigh) par Norman Bates (Anthony Perkins) dans Psychose , chef-d'œuvre de montage, est une scène légendaire qui a bouleversé à jamais les codes du cinéma mondial. Profanant avec délice le sanctuaire blanc de la salle de bains, le maître du suspense Alfred Hitchcocklibérait dans cette scène une libido et une agressivité refoulées sous le carcan victorien. Sentant l'époque changer, à l'aube d'une décennie 1960 marquée par les violences raciales et les émeutes, il envoyait aussi un message à une Amérique jugée trop candide : même sous la douche, on n'est plus en sécurité ! Après les très remarqués Doc of the Dead et The People vs George Lucas, le réalisateur Alexandre Philippe explore à nouveau les racines et le fondement d’une certaine cinéphilie : De Peter Bogdanovich à Guillermo del Toro, les cinéastes et analystes les plus prestigieux s’expriment devant la caméra du documentariste et décortiquent avec bonheur et plan par plan cette séquence célébrissime, mille fois citée et pastichée, qui a profondément modifié la réalisation et le montage des films.
Critique : Silentium
Lorsque le film se termine, on se dit que, quel que soit son degré de croyance religieuse, ce "voyage" peu commun valait la peine d'être vécu.


















