Critique express : A New Kind of Wilderness

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C’est avec un regard empathique que Silje Evensmo Jacobsen semble se pencher sur le quotidien de cette famille endeuillée à grands renforts de musique folk. Un spectacle parfaitement calibré pour Sundance et d’une envie de pleurer un bon coup. Mais quel est vraiment ce regard qui filme cette famille et sommes-nous bien sûrs de le comprendre ?

Critique Express : Par la fenêtre ou par la porte

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"Par la fenêtre ou par la porte", c’est l’affaire France Télécom-Orange racontée par celles et ceux, salarié·es et syndicalistes, qui pendant des décennies ont combattu l’inhumanité d’une direction d’entreprise orientée uniquement par la rentabilité financière.

Critique : Avant la fin de l’été

On n'ira pas jusqu'à parler de grand film à propos de "Avant la fin de l'été", on préférera affirmer que c'est un film éminemment sympathique !

Berlinale 2018 : Waldheims Walzer

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Kurt Waldheim, ce nom ne dit plus forcément grand-chose aux hommes et aux femmes du monde d'aujourd'hui, en dehors du pays, l'Autriche, dont il avait marqué l'Histoire par ses aspirations présidentielles à l'écho plutôt tumultueux dans les années 1980. Puisque l'Histoire a cependant tendance à se répéter, l'occasion est plus que bienvenue de se remémorer, à travers ce documentaire présenté dans la section Forum du Festival de Berlin, la vie politique d'une personnalité pour le moins controversée.

Critique : Le chant des vivants

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Ce qu'on entend à la fin du film, c'est vraiment ... le chant des vivants !

Critique : 78/52, Les derniers secrets de Psychose – Festival de Gérardmer 2018

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En 78 plans et 52 coupes, la scène culte du meurtre sous la douche de Marion Crane (Janet Leigh) par Norman Bates (Anthony Perkins) dans Psychose , chef-d'œuvre de montage, est une scène légendaire qui a bouleversé à jamais les codes du cinéma mondial. Profanant avec délice le sanctuaire blanc de la salle de bains, le maître du suspense Alfred Hitchcocklibérait dans cette scène une libido et une agressivité refoulées sous le carcan victorien. Sentant l'époque changer, à l'aube d'une décennie 1960 marquée par les violences raciales et les émeutes, il envoyait aussi un message à une Amérique jugée trop candide : même sous la douche, on n'est plus en sécurité !  Après les très remarqués Doc of the Dead et The People vs George Lucas, le réalisateur Alexandre Philippe explore à nouveau les racines et le fondement d’une certaine cinéphilie : De Peter Bogdanovich à Guillermo del Toro, les cinéastes et analystes les plus prestigieux s’expriment devant la caméra du documentariste et décortiquent avec bonheur et plan par plan cette séquence célébrissime, mille fois citée et pastichée, qui a profondément modifié la réalisation et le montage des films.
Woody Allen : A Documentary

Critique : Woody Allen : A Documentary

Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l’auteur-réalisateur le plus prolifique des États-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu’à la sortie de son dernier film à succès "Minuit à Paris".

Critique : le vénérable W.

Malgré les difficultés rencontrées par Barbet Schroeder pour filmer "Le vénérable W.", ce documentaire s'avère remarquable et particulièrement passionnant.

Critique : L’Œil du tigre

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« Eye of the Tiger », c'est l'hymne volontariste de toute une génération, voire l'expression d'un état d'esprit véhiculé par des héros plus grands que nature pendant les deux dernières décennies du XXème siècle. Adopter la traduction française du titre de cette chanson emblématique de Rocky III pour un documentaire sur une femme handicapée qui surmonte d'innombrables obstacles afin d'accomplir son rêve sportif, cela aurait pu susciter de l'appréhension, surtout quand on sait que le prochain film de Raphaël Pfeiffer s'appellera Stallone.

Critique : L’Époque

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La France est en émoi. Les mouvements sociaux se suivent et se ressemblent. Ils sont toujours plus virulents et en même temps toujours accueillis avec la même indifférence par les pouvoirs publics et politiques dont la seule raison d'être paraît désormais de préserver un statu quo qui ne satisfait plus personne.

Critique : La métaphysique du berger

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Ce documentaire nous apporte beaucoup plus que ce qu'on pensait au départ

Box-office 2011 : les 10 films les plus lucratifs

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L’année qui vient de s’écouler fût prolifique tant pour le cinéma français que mondial. Les salles obscures ont vu leur fréquentation augmenter sensiblement. Ce...

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Du Sang pour Dracula

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Réalisé dans la foulée de Chair pour Frankenstein, avec la même équipe et le même goût pour les fluides corporels, Du Sang pour Dracula s’inscrit dans une veine baroque et trash où le comte n’a plus rien de majestueux.

Les sorties du 19 novembre 2025

Pourquoi, depuis des semaines, voire des mois, les salles de cinéma vont si mal en France ? Alors que les distributeurs se démènent, semaine après semaine, pour nous sortir un nombre conséquent de films intéressants, le public boude les sorties cinématographiques avec un entêtement consternant. Il y a une discordance entre l’offre et la demande qui nous échappe là.

Albi 2025 : Écrire la vie

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En parfait ignare de la chose littéraire que nous sommes, hélas, notre seule incursion dans l’univers d’Annie Ernaux a été jusqu’à présent le documentaire que Régis Sauder avait consacré en 2020 à son lien étroit avec la ville nouvelle de Cergy, J’ai aimé vivre là. L’approche de Écrire la vie, présenté en exclusivité au Festival d’Albi avant sa diffusion début décembre sur France 5, est tout autre.

Albi 2025 : La Condition

Grâce à la prise de conscience générale déclenchée par le mouvement #MeToo et aux innombrables luttes féministes qui l’ont précédé, osons espérer que la place des femmes change dans la société. Ce qui change en même temps, c’est la représentation véhiculée par les personnages féminins d’une époque, où leur place était invariablement à la cuisine ou aux côtés de leur mari, de préférence dociles et effacés.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Souviens-toi l’été dernier

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Souviens-toi l’été dernier version 2025 veut raviver les braises d’un été moite, où les ados couraient en criant, les secrets s’empilaient comme des cadavres dans une glacière, et les cirés noirs faisaient office de tenue de soirée.