10 jours en or dubosc

Critique : Trois visages

A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.

Critique : Sieranevada

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Ce nouveau long-métrage fut le plus long de la compétition du dernier Festival de Cannes (où la quasi totalité des films semblait durer plus que de raison) avec une durée de 2h52, juste quelques minutes de plus que les plus consistantes 2h42 de Toni Erdmann, vainqueur par k.o. par sa profondeur subtile. Ici, le réalisateur roumain Cristi Puiu («La Mort de Dante Lazarescu») peine à justifier la durée de son film, non pas parce qu’il générerait un quelconque ennui mais ces quelques 180 minutes passées quasiment dans leur intégralité dans un appartement manquent tout de même d'un peu de consistance et de précision dans la représentation d'un pays qui semble bien malade.
La Part des Anges (The Angels' Share)

La Part des Anges

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A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux. Harry, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent.

Critique Express : Les ours gloutons au pôle nord

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Dans les 3 histoires, la joie de vivre, l'amitié et la solidarité (ici, entre animaux d'espèces différentes, à transposer ailleurs, bien entendu !) sont mises en valeur.

Critique : Quai d’Orsay

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Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
Nouveau départ de Cameron Crowe , photo du film

Nouveau Départ

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Papa veut oublier maman, qui vient de claquer. Pour ce faire, il quitte tout : la ville où maman lui apparaît à tous les coins de rues, son job pourri, son casse-burnes de frangin, tout ! Flanqué de son ado renfrogné de fils et de sa cadette gâtée pourrie, il découvre son futur paradis dans une maison paumée. Ladite est flanquée de dépendances inattendues : un zoo. Mal en point en plus ! Et pour pas que les animaux finissent à l’abattoir, il faut tout remettre en ordre rapidos !

Critique : La Chèvre

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La meilleure trouvaille des comédies françaises des années 1980, c’était peut-être d’associer les deux talents complémentaires de Pierre Richard et de Gérard Depardieu. Trois films peuvent en témoigner, dont La Chèvre était le premier et par ailleurs un tel succès commercial qu’il avait fini en tête du box-office annuel.

Critique : Tournée

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Le New Burlesque, un groupe de cinq 'performeuses' délurées, s'est trouvé un beau porte-paroles avec Mathieu Amalric qui signait son œuvre la plus accessible, drôle et énergique avec sa quatrième réalisation.

Critique : Babysitting

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Dans le cadre des Incontournables UGC, séances de rattrapage de l'une des meilleures comédies françaises de l'année 2014. Une seconde chance à ne pas rater...

Critique : Retour à Ithaque

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Retour à Ithaque fait partie de ces films qui marquent profondément les spectateurs, à la fois par leur simplicité et par leur richesse. On peut s'étonner que le scénario, pas particulièrement tendre pour ce qu'est devenue l'île crocodile, ait été accepté sans problème par les autorités, et donc que le film ait pu être tourné à La Havane avec des comédiens cubains. Peut-être la tendresse que les scénaristes et le réalisateur montrent pour le peuple cubain y est pour quelque chose.

Critique : Saint Amour

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Il est 20h45, le 23 Février, et il est temps de partir de chez moi en direction du cinéma l’Utopia (de Bordeaux). Mon meilleur pote m’a offert une place pour aller voir l’avant-première de Saint Amour en présence des réalisateurs. Pour être tout à fait franc, j’avais lu dans le journal gratuit du matin que le nouveau film du duo déjanté de Groland passait en avant-première chez nous, et qu’il parlait de route des vins. Je n’avais aucune information complémentaire. C’est donc sans attente, sans prétention que je vais à cette projection. 1h40 plus tard, je suis épuisé et j’ai chaud. J’ai énormément ri. Et à gorge déployée, pas un simple sourire ou un petit pouffement habituel dans une salle de cinéma. La scène avec Michel Houellebecq, pour ne citer que celle-là, à déclencher une telle vague de rires dans la salle que les dialogues suivants ont été totalement couverts. Je ne pense pas avoir vécu une telle projection depuis Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Maintenant venons-en à la critique à proprement parler...
La Vérité si je mens 3

La Vérité si je mens 3

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Eddie, Dov, Yvan et les autres... Nos chaleureux amis ont migré du Sentier moribond à la banlieue florissante d'Aubervilliers. Là même où les vieux entrepreneurs juifs ont laissé le terrain à de jeunes grossistes chinois courageux et dynamiques... La petite bande est toujours aussi soudée, solidaire que lors des épisodes précédents, et la vie suit son cours, au gré des petits évènements familiaux et des affaires.

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Mufasa – Le Roi Lion

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Mufasa : Le Roi Lion est un film réussi. Il s’agit d’une préquelle / suite au Roi Lion de 2019, et l’ensemble est réalisé de manière si experte qu'on ne pourra finalement que se laisser porter par cette « origin story » centrée sur le père de Simba.

Le rôle du timing dans le combat de sambo : comment choisir le moment...

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Le timing en sambo est l'une des compétences clés qui déterminent le succès sur le tatami. Un lancer exécuté avec une synchronisation parfaite augmente...

Décès du réalisateur James Foley

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Le réalisateur américain James Foley est décédé le 6 mai à Los Angeles d'un cancer du cerveau. Il était âgé de 71 ans. Connu auprès d'un public contemporain pour avoir réalisé les deux derniers volets de la saga Cinquante nuances, Foley avait auparavant travaillé sur des clips musicaux de Madonna et quelques films noirs dans les années '90.

David Di Donatello 2025 : le palmarès

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Demain, le rideau se lèvera sur la 78ème édition du Festival de Cannes. Ainsi, un nouveau cycle annuel de prix s'ouvrira. Un constat d'autant plus vrai que la dernière Palme d'or, Anora de Sean Baker, avait fini par décrocher également l'Oscar du Meilleur Film.

Critique Express : Libertate

L'impression qu'on a dès le début d'être immergé dans une révolution, parfois dans un camp, parfois dans le camp opposé, au milieu de gens qui ne comprennent pas très bien ce qui se passe, est au bout du compte une expérience intéressante à vivre.