[Sorties Blu-ray / DVD] Action, Gore et Polar made in 80’s chez Carlotta cet...

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Dans la poursuite de son travail sur les films des années 1970-80-90, Carlotta Films inaugure une nouvelle collection autour du cinéma de genre des années 1980 et 1990. Films d’action, polars urbains, slasher, films d’horreur low-fi... il y en aura pour tous les goûts !

Test DVD : L’amour par accident

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Les français ont découvert le cinéma de David O. Russell en l’espace de trois films magistraux : Flirter avec les embrouilles (1996), Les rois du désert (1999) et J’adore Huckabees (2004). Trois longs-métrages de doux-dingue, au propos souvent gonflé, à la fois très intéressants et beaucoup plus profonds qu’ils n’en avaient l’air, ayant automatiquement inscrit David O. Russell dans le carnet mental des « cinéastes à suivre de près » de très nombreux cinéphiles.

Test DVD : La Fille du patron

Des choix parfaitement assumés et une réalisation très bien maîtrisée pour un premier long métrage permettent de situer le film dans le haut du panier en matière de comédie sociale

Test Blu-ray : Joy

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Ce nouveau film de David O. Russell, metteur en scène de Happiness therapy et American bluff est porté une fois de plus par les trois acteurs fétiches du réalisateur : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert De Niro. Inspiré d’une histoire vraie, Joy décrit le fascinant parcours sur une quarantaine d’années d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille.

Test DVD : The beast

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De Behandeling, c'est l'adaptation du roman de Mo Hayder « The treatment », disponible en France depuis quelques années sous le titre de « L'homme du soir ». Le reste du monde n'étant pas forcément familiarisé avec la langue flamande, le film prendra le nom de The treatment dans les plupart des pays où il s'exporte à l'occasion de festivals, sauf en France, où il débarquera sous le titre de The beast.

Test Blu-ray : Les innocents

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1961 : Un an à peine après le succès du Village des damnés produit par la MGM, les studios 20th Century Fox, sans doute désireux de surfer sur la vague des enfants maléfiques (initiée par La mauvaise graine en 1956), prennent l'initiative de confier au britannique Jack Clayton la garde du petit Martin Stephens, tête d'affiche du film de Wolf Rilla, qui délaisserait la perruque blonde pour promener son faciès à la fois angélique et foutrement inquiétant dans les couloirs sombres d'une immense demeure gothique dans Les innocents.

Test DVD : Les Sœurs Quispe

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On ne peut qu'être subjugué par la beauté des images et l'impressionnant force de l'histoire

Test Blu-ray : L’homme qui venait d’ailleurs

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La mort inattendue de David Bowie début janvier 2016 a amené beaucoup de cinéphiles à se pencher sur l’empreinte que l’artiste avait pu laisser dans l’histoire du cinéma. Régulièrement aperçu dans des nanars ou films très dispensables (Série noire pour une nuit blanche, Gunslinger's revenge...), Bowie avait également, en environ 40 ans de carrière au cinéma, côtoyé quelques grands noms du septième Art (Martin Scorsese, David Lynch, Nagisa Oshima, Christopher Nolan...).

Test DVD : Le manoir maudit

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Pour peu que vous ayez tendance à avoir l'œil qui frise et le rire facile quand vous voyez un film alignant les maladresses formelles et/ou scénaristiques (on vous conseille alors de voir le pourtant très réputé The swimmer pour rire un bon coup !), il y a de grandes chances que vous vous laissiez chavirer à l'hilarité en visionnant Le manoir maudit, petite production italienne qui enchaine les passages involontairement drôles et flirte gentiment avec le nanar des familles.

Test DVD : Contronatura

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Tourné avec des capitaux allemands (du moins en partie), se déroulant dans les années 20, proposant d'entrée de jeu une série de personnages qui nous seront présentés par l'intermédiaire de longs flash-backs, le film prend tout d'abord des allures de « Krimi », mais au fur et à mesure qu'il évolue, l'intrigue commence néanmoins à développer une ambiance sombre faisant intervenir des forces obscures venues de l’au-delà. Trahison, meurtres et désirs inavouables s'entrecroisent auprès de personnages masculins dominateurs et de femmes prisonnières de leur condition, s'échappant du carcan phallocrate par la douceur de relations lesbiennes

Test DVD : Elementary – Saison 3

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Pour ceux qui l'ignoreraient encore, Elementary est une adaptation des aventures de Sherlock Holmes, le détective imaginé par Sir Arthur Conan Doyle, ayant pour première particularité de se dérouler cette fois non plus dans les rues de Londres mais de New York, et pour seconde particularité de nous proposer un Dr. Watson féminisé, puisqu'il sera incarné à l'écran par Lucy Liu.

Test DVD : Une nuit en enfer – Saison 2

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Après une première saison s'arrêtant au même point que le film dont elle est tirée, la série Une nuit en enfer était forcément attendue... Attendue au tournant pour les « haters » qui de toutes façons descendent en flamme tous les films de Robert Rodriguez, mais également attendue avec une certaine appréhension par les autres, y compris ceux qui avaient apprécié les qualités de la première saison.

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Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.