Test Blu-ray : The last king
Pour les peuples d'Europe du Nord, voir Hollywood s'accaparer le mythe des vikings et décliner films et séries TV sur le sujet doit s'apparenter à une espèce de viol culturel. Un peu comme si, pour nous autres français, les américains commençaient à produire une série sur Versailles... Avec Birkbeinerne, la Norvège, le Danemark et la Suède s'allient donc afin de co-produire, avec également la Hongrie et l'Irlande, « leur » film de vikings, tourné en Norvège, en prenant bien soin, histoire de rendre la politesse aux États-Unis, d'aller rechercher Kristofer Hivju, norvégien d'origine et personnage récurrent de la série Game of Thrones. Pour réaliser le film, ils vont chercher Nils Gaup, 62 ans, probablement le réalisateur norvégien le plus connu à l'extérieur des frontières de son pays, mais également celui qui a été le plus proche de connaître ces dernières années ce qu'on pourra appeler une « expérience américaine », puisqu'il a réalisé Grand Nord avec Christophe Lambert en 1996 et que son film Le passeur (Ofelas, 1987) a connu les honneurs d'un remake US avec Pathfinder – Le sang du guerrier en 2007.
Test DVD : Monsters – Dark continent
Monsters – Dark continent est la suite, plus ou moins attendue, du Monsters de Gareth Edwards, tentative poético-romantique de signer un film de monstres sans monstres (les mauvaises langues targueront d'ailleurs qu'il a remis le couvert l'année dernière avec Godzilla).
Test Blu-ray : Les Animaux fantastiques
Il semblerait que David Yates ait appris de ses erreurs puisque Les Animaux fantastiques ne souffre pas du sérieux accablant qui pesait sur les derniers épisodes de la franchise Harry Potter. Il s’agit d’un divertissement pop, léger...
Test Blu-ray : Pendez-les haut et court
Pendez-les haut et court occupe une place un peu « à part » dans la filmographie de Clint Eastwood. En effet, après avoir tourné trois westerns aux côtés de Sergio Leone, le film de Ted Post constitue son premier western en tant que « star » aux États-Unis.
Test DVD : Search party
L'immense popularité et le succès inattendu de Very bad trip en 2009 a largement contribué à créer un nouveau genre, la comédie « de mariage » à la sauce trash. De Mes meilleures amies à My best men en passant encore par l'amusant Témoin à louer (lire notre article), nombreux sont les films s'amusant, à grands coups d'humour en dessous de la ceinture, du plus beau jour de la vie de nombreux couples.
Test DVD : Louise en hiver
Depuis très longtemps, le cinéma d’animation n’est plus la chasse gardée du jeune public. Rares sont pourtant les films qui réussissent haut la main à traiter de sujets plus exigeants, tout en restant accessibles. Présenté au Festival d’Albi, Louise en hiver compte parmi ces coups de maître, à l’aspect visuel presque minimaliste, quoique d’une beauté renversante, et simultanément riches d’un thème traité sur le ton de la sublimation, avec une inestimable mélancolie en arrière-plan !
Test Blu-ray : Ben-Hur
Si incongrue l’annonce de la mise en chantier d’un remake de Ben-Hur fut-elle, le fait de voir débarquer ce film pour le moins inattendu (au tournant) dans la filmographie de Timur Bekmambetov n’eut en revanche rien d’étonnant pour les cinéphiles suivant la carrière cinématographique de ce réalisateur russe, pour le moins adepte du grand écart stylistique.
Test Blu-ray : Silence
Renoncer à l’intime / Renoncer à soi-même : c’est un des thèmes principaux de Silence, le dernier film réalisé par Martin Scorsese. Quelle est la vérité sur nous-mêmes ? Quelle est notre réalité ? Quand le miroir se casse en mille morceaux, chacun peut en prendre un bout pour s’y voir reflété et croire qu’il détient LA vérité absolue alors qu’en fait, on ne tient plus qu’au creux de la main un morceau d’un miroir disparu. Dans un de ses contes, Borges se mettait dans les chaussures d’un nazi qui allait mourir : « Je regarde mon visage dans le miroir pour savoir qui je suis, pour savoir comment je me porterai dans quelques heures, quand je ferai face à la fin. Ma chair peut-être effrayée, pas moi
Test Blu-ray : Cause toujours, tu m’intéresses
Le plus gros défaut de Cause toujours, tu m’intéresses, c’est probablement son titre. Pensez-vous qu’un film tel que E.T. l’extraterrestre aurait remporté le même succès en France s’il s’était appelé Tire sur mon doigt, ça fera de la lumière ?
Test Blu-ray 4K Ultra HD : S.O.S Fantômes – La Menace de glace
S.O.S Fantômes : La Menace de glace a une position un peu ingrate au cœur de la franchise. Il s’agit en effet de la suite d’un film qui se voulait un mélange de suite et de reboot, et qui nous proposait un nouveau départ tout en intégrant énormément d’éléments en rapport direct avec le film original de 1984.
Test DVD : Dernières nouvelles du cosmos
De nos jours, à force de lire, et de voir à la télévision et au cinéma documentaires et films sur le sujet, tout le monde croit tout savoir sur l’autisme. La découverte de Dernières nouvelles du cosmos risque donc de bouleverser toutes vos certitudes, tant ce qui nous est donné à voir parait incroyable et ouvre des perspectives tout à fait troublantes sur le cerveau humain, et même la nature humaine en général. Le film de Julie Bertuccelli suit en effet Hélène, une jeune autiste de 30 ans, qui, à première vue, accuse tous les signes apparents de retard : elle ne s’exprime que par borborygmes, bave, semble avoir un équilibre assez précaire, et n’a jamais appris ni à lire ni à écrire. Pourtant, Hélène écrit (ou plutôt dicte) des textes poétiques, des pièces de théâtre, des livrets d’opéra… Publiés, chez Rivages notamment, sous le pseudonyme de Babouillec.
Test Blu-ray : 12 jours
En totale cohérence avec le reste de la (longue) carrière de Raymond Depardon, 12 jours se situe à la croisée des chemins entre deux thématiques importantes de son œuvre : la justice d’un côté, et la psychiatrie de l’autre. Reprenant le dispositif technique d’un film tel que Délits flagrants (1994), en y ajoutant une certaine idée de « proximité » via l’utilisation de champs/contrechamps, 12 jours aborde donc la problématique de l’hospitalisation contrainte par le biais de la parole. Sans stigmatiser ni caricaturer, Depardon met en lumière dix « cas » précis, en prenant le temps de laisser s’installer le dialogue entre le juge et le patient. Souvent fascinant, toujours passionnant, le film se laisse également quelques plages de « repos » entre chaque cas clinique, sur une musique douce signée Alexandre Desplat, comme pour mieux laisser le spectateur s’’imprégner de ce qui a été dit.