Test DVD : The Florida Project

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Une deuxième vision de ce film a permis de le juger à la hausse !

Test DVD : Une vie violente

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Ce n’est pas à un supplément de détente bucolique que Thierry De Peretti nous convie avec son deuxième film, quatre ans après Les apaches. Une vie violente s’emploie au contraire avec la même intensité sourde à montrer l’envers du décor corse, impulsif, borné et attaché à un sens de l’honneur qui devrait rester inaccessible à un public continental. L’honnêteté de sa perspective et l’absence de complaisance font alors toute la qualité de ce film essentiel !

Test Blu-ray : La colère d’un homme patient

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Le « revenge movie », également appelé film de vengeance, est un sous-genre cinématographique qui, à l’image de son cousin germain le « vigilante » (ou film d’auto-défense), met le doigt sur certaines questions sensibles, et prônant la plupart du temps le règlement immédiat de certains problèmes sociétaux par les citoyens eux-mêmes, usant de méthodes pour le moins directes à l’écart de la police et de la justice. Difficulté de faire le deuil d’un proche, inertie ou incapacité d’agir de la part des autorités, peine de mort et loi du talion, sentiment d’injustice, préméditation sans pitié… Ces thèmes délicats à aborder sont au centre d’un genre souvent considéré comme réactionnaire, voire même d’extrême-droite. Mais les différents changements de la société et la métamorphose de l’environnement urbain à travers le monde entier nous ont offert des exemples de « revenge movies » en provenance de très nombreux pays depuis les années 70.

Test Blu-ray : Killjoys – Saison 1

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Avant de se lancer dans le visionnage de la première saison de Killjoys, le spectateur pourra logiquement –et très légitimement– avoir quelques craintes vis-à-vis de la série. Produite pour le compte de Syfy par Michelle Lovretta, scénariste plutôt orientée « girly », mettant en scène en tête d’affiche par défaut le has-been Aaron Ashmore (Smallville, Warehouse 13), Killjoys partait avec un handicap dans l’esprit, forcément toujours un peu obtus, du téléspectateur.

Test Blu-ray : La Peur règne sur la ville

Sorti sur les écrans italiens en 1976, La Peur règne sur la ville s’inscrit dans une « tradition » encore relativement récente à l’époque : celle du « poliziottesco » ou néo-polar italien, également connu sous le nom de polar bis italien.

Test Blu-ray : Steve Jobs

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Trois ans après Jobs, le premier biopic sur le gourou d’Apple (décédé en 2011) interprété par Ashton Kutcher, le film Steve Jobs sort le 3 février 2016. Une chose est certaine, Steve Jobs dispose de sérieux atouts avec un réalisateur talentueux, Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire), un scénario écrit par le génie Aaron Sorkin (Le stratège, The social network) et disposant d’un casting bien supérieur à son concurrent (Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen).

Test Blu-ray : Hiruko the Goblin

En France, Hiruko the Goblin trouverait son public grâce au coup de projecteur que lui donnerait l’immense Jean-Pierre Dionnet. Une vingtaine d'années plus tard, Carlotta Films nous propose de le revoir au format Blu-ray...

Test Blu-ray : Guilt – Saison 1

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Si le cinéma est un Art « sexué » dans le sens où certains films s’adressent, depuis toujours, à un public « cible » plutôt masculin ou féminin, cette division se retrouve de façon encore un peu plus spectaculaire dans le petit monde de la série TV, certains shows s’adressant à une cible représentée par la fameuse « ménagère de moins de 50 ans » (rebaptisée en « responsable des achats » pour être un peu plus politiquement correct), voire à un public de jeunes filles –ados, pré-ados– et excluant clairement le public masculin par leurs thématiques et le traitement général de leurs intrigues. Les exemples sont très nombreux : on pense forcément à des séries telles que Grey’s anatomy, Revenge, Vampire diaries, Pretty little liars…

Test Blu-ray : The uninvited – La falaise mystérieuse

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Contemporain de quelques chefs d'œuvres du genre fantastique produits par Val Lewton et réalisés par Jacques Tourneur pour la Universal, tels que La féline (1942), Vaudou (1943) ou encore L'homme léopard (1943), La falaise mystérieuse, réalisé par Lewis Allen (1944) est un fier représentant d'un genre fantastique élégant, au scénario très porté sur la psychanalyse.

Test DVD : Sans pitié

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Le mélange, parfois hétéroclite, parfois percutant, est le maître-mot de Sans pitié, le troisième long-métrage du jeune réalisateur Byun Sung-hyun. S’y croisent et s’entrechoquent des références allant de Johnnie To jusqu’à Quentin Tarantino, indubitablement le pape stylistique de cette génération émergente de cinéastes. Les codes du film de gangster y trouvent alors une nouvelle jeunesse, certes, mais au prix d’un mécanisme de la manipulation dont les rouages se voient un peu trop souvent. De par sa structure dramatique profondément morcelée, avec un va-et-vient constant sur l’axe temporel à la fois propice à la perte des repères et à l’orchestration savante d’un suspense redoutable, le récit s’emploie simultanément à nous en mettre plein les yeux et les méninges, à force d’obliger le spectateur à rassembler différemment les pièces du puzzle, et à courir le risque réel de n’être qu’un simple exercice de style. L’exploit formel de la mise en scène, d’agencer sans le moindre temps mort l’intrigue de haut vol, a un peu trop tendance à attirer l’attention à lui, plutôt que de laisser se développer d’une façon tant soit peu organique la tension inhérente à l’univers carcéral dans un premier temps, puis à celui des grandes manœuvres clandestines pour déplacer la drogue à l’international et duper la police par la même occasion

Test Blu-ray : Exists

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Exists s'avère, contre toute attente, une excellente surprise. S'il comporte encore quelques tics agaçants propres au found footage (quoique la raison pour laquelle le personnage principal filme tous ses faits et gestes, ainsi que les plans de personnages que l'on pensait démunis de caméra soient d'avantage explicités dans les scènes coupées disponibles sur le Blu-ray), le film fait montre d'une belle maitrise du médium...

Test Blu-ray : Aftermath

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Au générique d’Aftermath, on trouve au moins trois bonnes raisons de se ruer sur le nouveau film édité en DVD et Blu-ray par Metropolitan Vidéo : premièrement bien sûr, il y a la présence d’Arnold Schwarzenegger, qui depuis qu’il a quitté son poste de gouverneur de Californie en 2011, enchaine plutôt les bons films : si l’on met de côté les mineurs (mais sympathiques) Evasion (2013) et Terminator Genisys (2015), on ne peut que saluer ses performances dans les ultra-bourrins et jouissifs Dernier rempart (2013) et Sabotage (2014), de même que son rôle risqué dans Maggie, loin des univers qu’il affectionne habituellement. Aftermath se range d’ailleurs dans cette dernière catégorie : celle du rôle dans lequel on n’attendait pas du tout de voir le géant autrichien – un ouvrier lambda ravagé par la mort de sa famille dans un accident d’avion. La deuxième raison de voir le film se situe également du côté des acteurs,

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Locarno 2024 : Jane Campion Léopard d’or d’honneur

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