Livre : J’ai oublié (Bulle Ogier)
Dans la bibliothèque municipale de notre quartier, « J'ai oublié » est rangé non pas parmi les biographies, mais juste à côté, avec les récits. Nuance ! De même, chez son éditeur, ce qui s'apparente malgré tout à l'autobiographie de l'actrice Bulle Ogier est paru dans la collection Fiction et compagnie, comme si la part de vérité y était à prendre avec des pincettes.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Batman – La Malédiction qui s’abattit sur Gotham
Sorti en 2000-2001 sous la forme d'une mini-série, La Malédiction qui s’abattit sur Gotham est une histoire indépendante en trois numéros écrite par Mike Mignola et Richard Pace, et dessiné par Troy Nixey.
Test DVD : Randonneurs amateurs
Porté par Robert Redford et Nick Nolte, Randonneurs Amateurs est un feel good movie réalisé par Ken Kwapis, metteur en scène de la comédie romantique Ce que pensent les Hommes.
Test Blu-ray : Le Livre des solutions
Après avoir réuni un peu plus de 455.000 français dans les salles, Le Livre des solutions débarque en Blu-ray sous les couleurs de The Jokers.
Test DVD : EVJF Party
Porté par un quatuor d'actrices composé par les inconnues Desiree Hall, Eddie Ritchard, Samantha Colburn et Crista Flanagan, EVJF Party nous emmène donc à Las Vegas : les amateurs de bon goût sont donc cordialement invités à aller voir ailleurs puisqu'à l'image de la ville du péché, le film de Jason Friedberg et Aaron Seltzer développera dés ses premières minutes une vulgarité assumée et pétaradante qui nous donnera à voir, pèle-mêle et en pagaille
Test Blu-ray : Made in France
Il est difficile de séparer l'expérience de visionnage de Made in France des événements s'étant produits en France durant l'année 2015, qui ont valu au film de voir sa sortie en salles retardée puis finalement annulée (voir notre article). Faute de distributeur, le film a en effet dû se contenter d'une distribution en e-cinéma, sur les diverses plateformes de VOD d'atterrir début avril en DVD et Blu-ray grâce à TF1 Vidéo. Le film de Nicolas Boukhrief n'est cependant pas à proprement parler un film sur les attentats, ni même un état des lieux sur le terrorisme islamiste en France.
Sortie Blu-ray + DVD : Love streams / Un enfant attend
Wild Side Vidéo nous gâte à nouveau aujourd’hui avec la sortie « évènement » ce jour -le 24 février 2016- d’un nouveau coffret exceptionnel venant grossir les rangs de sa déjà riche collection de coffrets « luxe »
Test DVD : Vicky
La nouvelle comédie signée et interprétée par Victoria Bedos, sobrement intitulée Vicky, reprend donc à nouveau le schéma narratif de Little Miss Sunshine : on y suit une famille en pleine implosion, qui finira par se ressouder autour de la réussite dans la chanson de la petite dernière. Même si les noms sont naturellement modifiés, on sent bien qu’une large part autobiographique mène l’écriture de la jeune femme : elle reforme notamment à l’écran son « vrai » duo de scène avec Olivier Urvoy de Closmadeuc, Vicky Banjo. En tant que spectateur, on pourra également s’étonner de la dureté avec laquelle elle décrit les membres masculins de sa famille, la plume n’étant vraiment pas tendre ni avec son père (Guy Bedos) ni avec son frère (Nicolas Bedos donc), décrit dans Vicky comme un véritable connard narcissique et n’attirant pas la moindre sympathie.
Test Blu-ray : Ma vie de courgette
Ma vie de courgette est le premier long métrage de Claude Barras. Il s’agit d’un film d’animation en stop motion, et d'une adaptation libre d’Autobiographie d’une courgette, roman de Gilles Paris. Il a été fait appel à Céline Sciamma pour l’écriture du scénario.
Test DVD : Hangover Square
Considéré le plus souvent comme le chef d'œuvre de John Brahm, "Hangover Square" est un film aux qualités multiples.
Test Blu-ray : Toro
Qu’ils soient originaires de n’importe quel pays, les cinéastes abordant le genre du film de gangsters contemporains se contentent en général d’exporter une « mythologie » italo-américaine de la mafia, largement popularisée par des cinéastes tels que Martin Scorsese ou Abel Ferrara dans les années 90. Sous prétexte de co-productions internationales destinées à être vues dans le monde entier, seuls quelques ou éléments visuels et/ou narratifs occasionnels ajoutent parfois une espèce de « couleur locale » à des films qui finissent, au final et bien malheureusement, par tous se ressembler un peu.
Livre : Andreï Tarkovski – Journal : 1970-1986
Un simple constat des salles achalandées de la cinémathèque française, lors du cycle consacré à Andreï Tarkovski, suffit à réfuter l’idée communément admise qu’un cinéma abstrait, à la lenteur imposante et solennelle, soit destiné à une élite intellectuelle. Au contraire, le cinéaste russe est peut-être l’un des rares artistes cinématographique du 20ème siècle, avec Stanley Kubrick et David Lynch, à avoir su allier exigence artistique et succès « populaire ». Du moins en France, où le cinéaste a toujours été considéré comme un immense metteur en scène par une grande majorité de la critique. Certes, un certain snobisme peut expliquer cet attrait pour Tarkovski mais cela n’explique pas tout. Cependant, l’opacité et le caractère sibyllin de ses longs-métrages a également profondément clivé les spectateurs reprochant, pour certains, leurs caractères trop abscons ou hermétique. Ces quelques réserves n’empêchent pas d’attirer un large public à la seule mention du nom de Tarkovski lors de diverses projections, à la cinémathèque ou ailleurs. Son œuvre comporte peu de films - 7 en tout, en plus de 2 moyens-métrages, et un court – mais aucun n’est à renier, bien au contraire. Son décès en 1986, peu après avoir achevé le montage du Sacrifice, l’a définitivement fait entrer au sein du cercle très restreint des cinéastes cultes. L’actualité récente autour du réalisateur de Solaris – rétrospective à la cinémathèque française, restauration, publication et réédition d’ouvrages… – permet de se (re)plonger dans les écrits de Tarkovski qui, en sus de son œuvre cinématographique, s’est longuement interrogé sur la spécificité du cinéma, s’émancipant peu à peu des théories de Serguei Eisenstein sur le montage, afin de trouver son propre langage cinématographique (voir Le Temps Scellé).