Test Blu-ray : Deadpool
La réception critique et, dans une certaine mesure, publique de Deadpool en France a soulevé un malentendu auquel Ryan Reynolds, Tim Miller ainsi que les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick ne s’attendaient probablement pas.
Test Blu-ray : L’homme irrationnel
Avec une précision de métronome, Woody Allen dévoile son quarante-neuvième long métrage : L’homme irrationnel. Présenté hors compétition au festival de Cannes 2015, le film est porté par un duo d’acteurs inattendu mais troublant : Emma Stone-Joaquin Phoenix.
Test Blu-ray : Les Secrets de mon père
Adapté du roman graphique « Deuxième Génération : Ce que je n'ai pas dit à mon père » de Michel Kichka, Les Secrets de mon père prend volontiers des allures de drame intime, mais s’avère finalement aussi drôle que poignant.
Test DVD : Jeu trouble
Le scénario de Jeu trouble a fait partie en 2012 de la fameuse « Black list » des meilleurs scénarios non portés à l’écran. En découvrant le film aujourd’hui, on comprend ce qui avait pu rebuter les producteurs : l’histoire du film suit un homme à la recherche de sa fiancée disparue, et celui-ci se rendra rapidement compte qu’il ne connaissait rien de sa compagne, et que [ATTENTION SPOILERS] celle-ci était en réalité une dangereuse tueuse à gages. CIA, organisation secrète à la solde du gouvernement, mafia, illuminati, matrice ou syndicat du crime à la John Wick ? [FIN DES SPOILERS] On n’en saura guère plus, car ce n’est pas ce qui intéresse Zack Whedon (frère de Joss) dans son histoire, qui ne cesse de pratiquer des allers et retours entre le présent et le passé : les flash-backs sur l’histoire d’amour entre Aaron Paul et Annabelle Wallis sont en effet le centre névralgique de Jeu trouble, et constituent indéniablement la principale qualité du film, écrit ET réalisé par le cadet de la famille Whedon.
Test DVD : Nom de code – Oies sauvages
Nom de code : Oies Sauvages fait partie de ces films de guerre décomplexés, enchainant séquences guerrières et explosions avec une belle et plaisante régularité et dans une ambiance badass et bon enfant, proche du comic-book. Affichant un casting international assez prestigieux (Lee Van Cleef , Ernest Borgnine , Klaus Kinski, Mimsy Farmer, une série de « gueules » mémorables), le film nous propose un scénario « prétexte » à toutes sorties de scènes d’action, dont la plus mémorable ne se situe pas dans la « jungle » mais au début du film, en ville, et met en scène une course-poursuite en voiture pas piquée des hannetons, tournée à base de maquettes et de modèles réduits et pour tout dire assez énorme et, il faut bien l’admettre, hilarante. Présenté en scope, s’avère un petit plaisir coupable, un divertissement généreux, pas crédible pour deux sous mais jouissif et très attachant.
Test Blu-ray : La bête tue de sang froid
La bête tue de sang froid d’Aldo Lado (1975), vient juste de débarque au format Blu-ray chez ces francs-tireurs du Chat qui fume. Pour la petite histoire, le film de Lado est également connu sous le titre Le dernier train de la nuit, qui s’avère une traduction littérale de son titre original, et qui marque encore d’avantage la filiation entre le film d’Aldo Lado et celui de Wes Craven qui l’a inspiré.
Test Blu-ray : L’Exécutrice
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, L’Exécutrice est un film policier de Michel Caputo avec Brigitte Lahaie sorti au début de l’année 1986 dans une poignée de salles françaises.
Test DVD : Pentagon papers
Steven Spielberg n’est pas seulement un grand directeur d’acteurs, c’est aussi un metteur en scène incroyable (qui n’a lui non plus plus rien à prouver), dans le sens purement visuel (et sonore) du terme. Encore une fois, il est accompagné de son chef-opérateur fétiche, Janus Kaminski, avec qui il élabore des petits plans-séquence réussissant à être vertigineux sans jamais être tape-à-l’œil.
Test Blu-ray : Le justicier de New York (Un justicier dans la ville 3)
Dans les années 80 aux États-Unis, après l'élection de Ronald Reagan, les républicains se sentent pousser des ailes : comme pour appuyer la politique ultra-sécuritaire prônée par le gouvernement, la mode est alors aux films mettant en scène des vigilantes moustachus
Test DVD : Délicieux
Pour un grand cuisinier du 18ème siècle, l'équivalent de la perte d'une étoile au Guide Michelin était le fait de se faire renvoyer comme un malpropre par son employeur. Ce que le Duc de Chamfort fait subir à Pierre Manceron au début de Délicieux...
Test Blu-ray : Harlots – Saison 1
Le fil rouge du premier épisode de la série Harlots, et l’élément « clé » à l’origine du show créé en 2017 par Alison Owen et Moira Buffini, est une publication britannique annuelle tirée à environ 8000 exemplaires entre 1757 et 1795 : le Harris’s list of Covent Garden ladies. Et si à la découverte de l’épisode inaugural, le spectateur pourra peut-être un temps penser que la lecture que font les héroïnes est tirée d’un journal intime un peu honteux, on se rendra cela dit assez vite à l’évidence : le Harris’s était un « guide » plutôt pris au sérieux, mais un guide touristique d’un genre un peu particulier : il recensait en effet les prostituées du quartier de Covent Garden à Londres. Édité en format de poche, ce « Guide Michelin du bordel » était vendu à prix relativement modique (deux shillings et des brouettes), et chaque numéro répertoriait entre 120 et 190 prostituées officiant dans le quartier ou dans ses environs. Bien sûr, à la manière de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « Guide du routard » (plutôt un guide du queutard en l’occurrence !), le Harris’s list of Covent Garden ladies fournissait de précieux renseignements
Test Blu-ray : Batman – Silence
Batman : Silence est à l’origine une histoire imaginée par Jeph Loeb et dessinée par Jim Lee. Complexe et mettant en scène un (très) grand nombre de personnages évoluant dans l’univers de Batman et de Superman, ce récit mettait en scène Silence (Hush), un machiavélique nouveau super-vilain. Le projet d’adaptation de cette histoire par les créatifs de chez DC Comics et Warner bros. Animation était un sacré challenge : non seulement le trait de Jim Lee contribuait grandement à la réussite de la série, mais surtout comment condenser une intrigue aussi riche en un dessin animé de quatre-vingt minutes sans en perdre la saveur ?