Test DVD : Le Roi Scorpion – Le livre des âmes
Si vous êtes un lecteur assidu de la section Blu-ray / DVD de critique-film.fr (et en toute objectivité, on vient bien mal comment il pourrait en être autrement vu le rendement et la qualité des textes qui s’y succèdent tous les jours !), le nom de Don Michael Paul ne vous sera probablement pas inconnu. En effet, ce cinéaste du système D est en l’espace de quelques années devenu le pourvoyeur officiel des nombreux DTV ou « Direct To Video » produits et distribués par Universal Pictures. Après Sniper 5 et 6, Un flic à la maternelle 2, Tremors 5 et 6 ou encore, plus récemment, le très intéressant Death race 4 (lire notre atricle), Don Michael Paul arrive donc fort logiquement aux commandes du Roi Scorpion : Le livre des âmes, cinquième épisode de la saga initiée par Chuck Russell en 2002, qui était déjà dérivée de la saga La momie de Stephen Sommers.
Test DVD : À quoi tu penses-tu ?
Comme son titre peut le laisser deviner, À quoi tu penses-tu ? est un film « gigogne », s’amusant à renvoyer un miroir vers le spectateur dans une mise en abyme aussi ambitieuse que franchement inattendue au cœur d’un film français. Film dans le film dans le film, suivant les errances rêveuses d’un héros schizophrène au cœur d’un univers l’étant tout autant, le film de Didier Kaminka apparaît, avec le recul, comme à la fois très ambitieux et très en avance sur son temps. A l’image de son affiche, surréaliste, rappelant une toile de Dali (en fait, il s'agissait de la réinterprétation d'une toile célèbre de Dominique Appia), À quoi tu penses-tu ? ne cesse de surprendre, part dans tous les sens, et s’avère véritablement unique.
Test Blu-ray : Men of honor
Pas de titre, pas de générique : Men of honor balance d'entrée de jeu le spectateur aux côtés des soldats et des officiers se dirigeant vers la ligne de front, la caméra se concentrant sur leurs visages, leurs yeux désespérés. Musique, acteurs – tout tend à nous plonger au cœur du drame : Sam Claflin dans le rôle du capitaine Stanhope est littéralement saisissant. Trois années de guerre l'ont littéralement blasé, ont fini par blinder une carapace tous les jours sévèrement égratignée par la responsabilité de vie et de mort qu'il a sur les jeunes gens (parfois très jeunes même) placés sous son commandement, tout en étant bien conscient du peu de contrôle qu'il pourra avoir sur leur sort. Il mange et dort à peine, mais boit beaucoup, et s'avère facilement agressif. Pourtant, contrairement à d’autres officiers et officiers supérieurs, qui ont fait le choix de se détacher de leurs subordonnés, lui en est incapable, se refuse à abandonner le genre humain. Les notions d'honneur et de culpabilité sont littéralement au cœur du film et déchirent le personnage incarné par Claflin, qui livre ici une performance impressionnante. A ses côtés, Paul Bettany, Asa Butterfield, Tom Sturridge, Stephen Graham ou encore Toby Jones complètent un casting littéralement parfait, aidant Saul Dibb le réalisateur du film à capturer à l'écran toute l'horreur et la tragédie des tranchées de la Première Guerre mondiale.
Test Blu-ray : Une prière avant l’aube
Jean-Stéphane Sauvaire revient au cinéma avec Une prière avant l'aube, adapté de l'histoire vraie de Billy Moore, incarcéré pendant trois ans en Thaïlande, qui s'avère être un curieux mélange de documentaire et de... cinéma de genre.
Test Blu-ray : Nos animaux – Doux dehors, sauvages dedans
Mini-série en deux épisodes tournée en 2015, Nos animaux : Doux dehors, sauvages dedans est une nouvelle preuve du savoir-faire incroyable de la BBC en matière de prises de vue, d'optiques, de ralentis... Tout est fait pour en mettre littéralement plein la vue du spectateur.
Test Blu-ray : Batman & Mr. Freeze – Subzero
Tout comme Batman contre le fantôme masqué en 1993, Batman & Mr. Freeze : Subzero est un film d'animation dérivé de la série Batman, la série animée créée en 1992 par Bruce Timm et Paul Dini.
Test Blu-ray : Le bon roi Dagobert
Si à la base, le scénario du Bon roi Dagobert signé Gérard Brach était, parait-il, un modèle de rigueur historique, le film de Dino Risi sorti sur les écrans français durant l’été 1984 ne rend pas forcément justice aux recherches méticuleuses menées par le scénariste sur les Rois Fainéants et leur époque. Le film s’avère en effet littéralement « vampirisé » par la personnalité de Coluche, qui signe ici le portrait d’un roi pleutre et assez répugnant ; le franc-parler qu’il utilise, principalement au détour de deux/trois monologues riches en savoureuses saillies anticléricales, respire la bonne vieille « sagesse populaire » - euphémisme généralement d’usage quand on évoque ce bon vieux populisme des familles. Ainsi, de la rigueur historique du script d’origine, Risi ne retiendra au final que les aspects les plus obscènes et peu ragoutants.
Test DVD : Le dossier Mona Lina
Une histoire qui permet à Eran Riklis de traiter à nouveau un thème qui lui est cher, celui des frontières, quelles qu'elles soient.
Test DVD : The cakemaker
"The cakemaker" entre dans la catégorie des films aux scénarios qui peuvent paraître très lisses, des films au cours desquels l'action se contente de progresser par petites touches, presque insignifiantes, et qui laissent chez vous une marque indélébile.
Test DVD : Una questione privata
Dans ce film qui décrit les ravages d'une passion amoureuse qui prend place dans une période tumultueuse de l'histoire italienne, le mélange subtil d'une forme d'onirisme et du réalisme glacial de la description d'une guerre civile fonctionne parfaitement.
Test Blu-ray : Pop Team Epic – Intégrale Saison 1
La série Pop Team Epic est ouvertement loufoque, voire même volontiers bizarre : ce dessin animé d’un nouveau genre ne suit aucune trame narrative, chaque épisode étant pensé comme un enchaînement de sketches et parodies souvent aussi débile qu’efficace.
Test DVD : Pur-sang
Film indépendant littéralement sorti de nulle-part, Pur-sang a pourtant, de façon très étonnante, été distribué en France par Universal courant juin. Sorti, oui, mais au cœur d’un circuit extrêmement réduit, puisque le film n’a été visible que dans UNE SEULE SALLE parisienne, réunissant la bagatelle de 302 spectateurs sur une semaine d’exploitation. Il faut donc croire que la présence d’une intrigue tournant autour des chevaux et la présence au générique du phénomène Anya Taylor-Joy, révélée par un certain nombre de films fantastiques ces dernières années, n’auront pas suffi à Universal pour trouver une façon de « vendre » ce film bizarre navigant entre les genres sans jamais réellement se fixer sur l’un d’entre eux.