Test DVD : Commissaire Dupin – Volume 1
Le Commissaire Dupin a débarqué sur France 3 dans le courant de l'année 2018, venant tenir compagnie aux nombreux commissaires officiant déjà sur la chaîne : les commissaires Magellan, Brunetti, Montalbano, Laviolette et Cordier. Bien sûr il est également un lointain « cousin » d’autres commissaires de télévision tels que Maigret, Moulin, Navarro ou Valence… A la différence notable que le commissaire Georges Dupin est à la fois encore relativement jeune… et français.
Test DVD : Under the silver lake
Si on prend conscience très vite de son côté parodique, on peut passer une moment agréable avec cette histoire de rêve éveillé vécu par Sam.
Test Blu-ray : My own private Idaho
En 1991, la découverte de My own private Idaho a marqué la découverte de Gus Van Sant, cinéaste qui ferait parler de lui au cœur de la sphère cinéphile tout au long des années 90-2000, avec un pic de popularité inédit en 2003.
Livre : Ishiro Honda, humanisme monstre
Titre : Ishiro Honda, humanisme monstre
Auteur : Fabien Mauro
Editeur : Rouge Profond
Date de publication : 21 juin 2018
Nombre de pages : 266
Format : 16...
Test DVD : L’évadé de l’enfer
Si une telle approche du cinéma fantastique tendrait évidemment à faire sourire le spectateur contemporain, dans les années 40, il n’était pas rare qu’un film mette en scène l'enfer, le paradis, Dieu et des anges en tous genres. On pense par exemple a des films célèbres tels que Le défunt récalcitrant (Alexander Hall, 1941), Le ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943), Une question de vie ou de mort (Michael Powell et Emeric Pressburger, 1946) ou encore L'évadé de l'enfer (Archie Mayo, 1946) qui nous intéresse aujourd'hui.
Test DVD : Mary Shelley
Le film de Haifaa Al Mansour, nous permet, au prix, comme dans tout biopic, de quelques entorses avec la vérité historique, de mieux faire connaissance avec ce prodige de la littérature qu'est Mary Shelley.
Test Blu-ray : Le caveau de la terreur
Sur le papier, Le caveau de la terreur est donc l’adaptation « officielle » de plusieurs histoires tirées des publications EC Comics Tales from the crypt et The vault of horror, créées par Al Feldstein et William M. Gaines dans les années 50 ; le titre original du film est d’ailleurs The vault of horror. Mais d’une façon assez amusante, aucune des histoires adaptées par le scénariste Milton Subotsky n’est en réalité issue de The vault of horror ; sur les cinq sketches, quatre sont adaptés d’histoires publiées dans Tales from the crypt, et le cinquième est l’adaptation d’une bande dessinée originellement publiée dans Shock SuspenStories, un autre comic book créé par Feldstein et Gaines.
Livre : La révolution Sergio Leone
Jusqu'à janvier, la Cinémathèque est aux couleurs de Sergio Leone : une très belle exposition est consacrée au réalisateur romain, accompagnée d'un épais catalogue. Un catalogue au format qui différent de ceux édités les années précédentes pour les expositions Scorsese ou Truffaut, mais encore une fois incontournable.
Test Blu-ray : Outfall
Découvert lors de la 29ème édition du Festival du film britannique de Dinard, Outfall est un thriller que l'on doit à la plume de Noel Clarke. Si son nom ne vous dira peut-être rien à prior, il est cependant relativement populaire en Grande Bretagne, où il suit parallèlement une carrière d’acteur (on l’a notamment vu dans la série Doctor Who pendant quelques années) et de scénariste, avec d’ailleurs un assez beau succès, puisqu’il est l’auteur d’une trilogie sur les jeunes anglais désœuvrés de l’Ouest Londonien : Kidulthood (2006), Adulthood (2008) et Brotherhood (2016). Si ces trois films restent inédits en France, on a cependant vu en vidéo il y a quelques années le sympathique Storage 24 (2012), honnête film de science-fiction dans lequel il jouait et dont il avait signé le scénario, surfant sans vergogne sur le succès d’Attack the block (2011).
Test Blu-ray : The Blob – Danger planétaire
A l'image de ses héros adolescents, incarnés à l'écran par Steve McQueen (28 ans) et Aneta Corsaut (25 ans), The Blob – Danger planétaire est un film qui se cherche : à mi-chemin entre la comédie potache et le film de science-fiction, le ton du film oscille volontiers, sans jamais se fixer réellement. Un film en pleine crise d'adolescence en quelque sorte ! Avec ses gamins jouant les caïds, faisant des courses de voitures et défiant l'autorité pour épater les filles, le film ne renie pas son héritage : les références à La fureur de vivre, tourné trois auparavant, sont clairement affichées, même si bien sûr, l'idée de Irvin S. Yeaworth Jr. n'est sûrement pas de pointer du doigt le mal-être de la jeunesse mais plutôt tout simplement de la divertir au Drive in du coin, en présentant au cœur du film des jeunes cool entourés d'adultes tous aussi abrutis les uns que les autres. C'est également ce que suggère la musique du générique de début du film, qui est très loin d'être anxiogène mais plutôt jazzy swing mmmh bop, et même franchement choubidou bidou bop.
Test Blu-ray : Rollerball (1975)
L’année 2018 telle qu’elle est décrite dans Rollerball dénote de la dystopie : une représentation du futur pas très reluisante, extrapolant ici certaines dérives sociales sur un mode cynique et désabusé. Cette vision noire de l’avenir est d’ailleurs assez typique du cinéma de science-fiction américain des années 70, profondément marqué par le scandale du Watergate (1972-1974) et ne semblant plus guère entretenir d’espoir vis-à-vis des puissants de ce monde. Dans le 2018 du film de Norman Jewison, la guerre et le crime ont été éradiqués, mais cette paix de façade a en fait laissé la place à une société dont le rythme est régi par des jeux du cirque d’un nouveau genre, un sport aux limites de la barbarie dont la compétition érigée en cause nationale semble représenter pour la classe dominante le seul moyen de canaliser la colère et la frustration du peuple.
Test Blu-ray : Le train des épouvantes
Le train des épouvantes est, d’entrée de jeu, porté par la présence au générique de Peter Cushing et Christopher Lee, les deux acteurs les plus puissamment emblématiques de la Hammer. Le script de Milton Subotsky a l’habileté et l’intelligence de proposer au spectateur cinq petits récits fantastiques, articulés autour d’un groupe de personnages à bord d’un train, et des prédictions délivrées par le personnage du Dr. Shreck, incarné par Peter Cushing. Le rythme de l’ensemble est donc rapide, et il n’y aura littéralement pas moyen de s’ennuyer ou de trouver le temps long, d’autant que le tout est littéralement sublimé par le talent de metteur en scène de Freddie Francis, grand créateur de formes devant l’éternel (qu’il évolue au poste de metteur en scène ou à celui de directeur photo), qui s’impose définitivement comme l’un des cinéastes ayant le plus marqué le cinéma fantastique britannique de son empreinte visuelle époustouflante. Son habileté à travailler sur la profondeur de champ s’avère le plus souvent extrêmement payante, et donne au film une originalité visuelle assez épatante.