Test Blu-ray : Pierre Lapin
Will Gluck transpose, dans un esprit très Paddington les aventures de cet animal presque domestique, immature et facétieux, imaginé par Beatrix Potter au début du XXe siècle. L’interaction entre animation et prises de vues réelles est parfaite dans ce joyeux divertissement, qui pourrait être une comédie musicale à la Disney si les oiseaux chanteurs n’étaient si peu cordialement interrompus. Domhnall Gleeson, vilain général des derniers Star Wars, est l’ennemi déclaré du lapin doublé en français par Philippe Lacheau (Babysitting). Rose Byrne est charmante en voisine au talent de peintre limité qui ignore tout de la rivalité inattendue de ses prétendants. Une guerre des nerfs déjantée entre voisins aux actions de plus en plus explosives, pour notre plus grand plaisir.
Test DVD : Comet
Pour se convaincre que la science-fiction et une certaine idée du romantisme peuvent parfois faire bon ménage, il suffit de se dire que la passion, la foi en l’autre et l’amour fusionnel peuvent, à l’occasion, frôler le mysticisme pur. Comet c'est de la balle.
Test DVD : Lucky Strike
Le jeu de massacre que nous propose Lucky Strike a beau être vieux comme le cinéma lui-même, sa parfaite exécution par le coréen Kim Yong-Hoon réservera au spectateur un spectacle absolument réjouissant.
Test DVD : Trash humpers
Tourné en 2009 à l’aide d’une vieille caméra VHS, Trash humpers (littéralement les « baiseurs d’ordures ») s’apparente à une série de saynètes mettant en scène une « famille » de dégénérés masqués, outrageusement grimés en vieux dégueulasses, passant le plus clair de leur temps à maltraiter, voire tuer leur prochain, puis à hurler, danser, boire, baiser (des poubelles donc, mais également des troncs d’arbres, tuyaux, etc) ou réciter des vers de poésie complètement foireuse.
Test Bluray : Niko le petit renne 2
Tandis que son père est toujours absent à sillonner le ciel dans la brigade du Père Noël, Niko le petit renne voudrait que ses parents se retrouvent et qu’ils forment enfin une vraie famille. Mais sa mère a une surprise pour Niko : elle a rencontré quelqu’un, Lenni, un renne qui a un fils nommé Jonni. Le rêve de Niko est alors brisé. Dans cette famille recomposée, Niko doit s’occuper de Jonni, son nouveau petit frère. Mais un jour, celui-ci est kidnappé par le loup blanc et sa horde de vautours ! Accompagné de son fidèle ami Julius l’écureuil volant, Niko démarre alors une grande aventure à la recherche de Jonni, avec à la clef, l’acceptation d’une nouvelle famille…
Test DVD : La Nonne
Début 2016, on avait découvert avec un enthousiasme non feint Le Sanctuaire, premier long-métrage et premier chef d’œuvre à mettre à l'actif de Corin Hardy, qui se révélait d'entrée de jeu comme l'un des noms avec lesquels le cinéma d'horreur contemporain devrait désormais compter.
Test DVD : Buck et son complice
Au début des années 70, la mode était à la « blaxploitation » naissante, qui remplissait les salles populaires depuis le succès de Shaft : le western ne tarderait pas à s'en emparer, avec des films tels que Buck et son complice.
Test Blu-ray : Coffy, la panthère noire de Harlem
S’il n’est ni le premier ni le meilleur film de Blaxploitation ayant vu le jour dans les années 70, Coffy, la panthère noire de Harlem s’impose en revanche comme l’un de ses représentants les plus célèbres. Néanmoins, les raisons du succès du film auprès du public, malgré les années qui nous séparent de sa sortie, sont nombreuses. Déjà, il faut noter que le personnage-titre, la redoutable Coffy, est interprétée par Pam Grier, véritable icône du genre, et chouchou des fanboys depuis 1997 puisqu’elle fut également l’héroïne de Jackie Brown, le troisième film de Quentin Tarantino. Sorti juste avant l’explosion du format DVD, le film de Tarantino a probablement largement contribué à remettre en lumière la Blaxploitation en France, que les jeunes cinéphiles d'alors ont découvert par le biais de Pam Grier, et de Coffy, la panthère noire de Harlem naturellement.
Talk Radio
Un animateur radio arrogant au-delà de tout est à la fois haï et adulé du public et son émission promise à une échelle nationale. Le rêve américain tourne pourtant rapidement au cauchemar. Film très injustement oublié d’Oliver Stone, « Talk radio » est enfin en DVD. Le cinéaste auteur de « Platoon » y livre un savoir-faire technique impressionnant, sans maniérisme ni fioriture, donnant à Eric Bogosian (qui y reprend le rôle qu’il avait écrit et créé au théâtre) l’occasion d’une composition renversante. Un film coup de poing qui ne fait pas de cadeau à l’Amérique. Digne de son auteur, donc…
Test DVD : Punky Brewster – Saison 1
Pour beaucoup d'enfants l'ayant découvert fin 1985 sur TF1, Punky Brewster c'était la petite copine idéale, celle dont nous étions tous secrètement amoureux. Affranchie de toute autorité parentale, indépendante, à la fois excentrique et d'une maturité extraordinaire, la petite fille interprétée par Soleil Moon Frye affichait sa liberté jusque dans sa façon de se vêtir, proche de celle de Madonna à l'époque
Test DVD : Calvary
Frère aîné de Martin McDonagh, le réalisateur de l'excellent Bons baisers de Bruges, John Michael McDonagh avait réalisé il y a 4 ans un film au succès quelque peu surestimé : L'irlandais. Le décors de son 2ème film est de nouveau l'île de ses origines familiales, l'Irlande. Dans une petite communauté au bord de la mer, le père James Lavell reçoit en confession un paroissien qui lui annonce qu'il va le tuer dans 8 jours : à l'âge de 7 ans et jusqu'à ses 12 ans, il a été violé « oralement et analement » par un prêtre et il veut se venger. Le prêtre violeur est décédé et, de toute façon, pour lui, tuer un prêtre pédophile ne changerait rien. Non, il veut tuer le père James Lawell parce qu'il est innocent et il lui laisse une semaine pour régler ses affaires. Rendez vous est donné le dimanche clôturant la semaine suivante, sur la plage.
Test DVD : Tremors 6 – A cold day in hell
On ne change pas une équipe qui gagne : trois ans après le succès de Tremors 5 en vidéo, Don Michael Paul (réalisateur) et John Whelpley (scénariste) ont donc remis le couvert avec Tremors 6 : A cold day to Hell, qui permet à Michael Gross de renouer avec son rôle fétiche de Burt Gummer, et au spectateur de se replonger dans la nostalgie en repensant à la saga initiée en 1990 par le chef d’œuvre de Ron Underwood.