Test Blu-ray : Au-delà des montagnes
On se demande comment ce film, qui faisait partie de la sélection 2015 du Festival de Cannes et dont les qualités sont évidentes, a pu repartir bredouille.
Winter Sleep : le test DVD
Par rapport à la vision en salle de cinéma, le DVD présente un avantage : en salle, on regrettait parfois de ne pas pouvoir revenir en arrière pour mieux s'imprégner des dialogues particulièrement riches et profonds. Chez soi, avec le DVD ou le Blu-Ray, on peut ! Un film à voir et à revoir.
À voir en VOD : On sera deux !
On sera deux ! s'inscrit dans le genre de la "rom-com 2.0". Il est d'ailleurs amusant de constater que Jack Quaid, qui incarne le personnage principal du film, est à la ville le fils de Dennis Quaid et de Meg Ryan...
À voir sur Netflix : Enola Holmes / Dans la famille Holmes, je demande...
C’est tout d’abord pour une série de romans « jeunesse » que Nancy Springer a créé le personnage d’Enola Holmes, sœur cadette de Sherlock Holmes, qui sera l’héroïne de six romans écrits entre 2006 et 2011.
Test DVD : Retour à Ithaque
Cuba : un film sur la désillusion d'une génération, une histoire triste mais qui, cependant, a un fond optimiste. Une histoire très locale mais, en même temps, totalement universelle. Un film fait au moment précis où il était possible et nécessaire de le faire.
Test Blu-ray : The deadly affair / M15 demande protection
Souvent qualifiés d’anti-James Bond, les récits d’espionnage imaginés par John le Carré privilégient clairement le réalisme et la description précise d’une série d’enjeux socio-politiques, au détriment de l’action et des délires exotiques signés Ian Fleming, et adaptés au cinéma à partir de 1962 avec James Bond 007 contre Dr. No. Quand il décide d’aborder l’adaptation d’un roman de John le Carré en 1966, cinq films mettant en scène l’agent 007 sont déjà sortis sur les écrans du monde entier, et Sidney Lumet a donc bien en tête ce à quoi ne ressemblera PAS The deadly affair, qui sortirait en 67 en France sous le titre M.15 demande protection. Paradoxalement
Test Blu-ray : Les vécés étaient fermés de l’intérieur
Au début des années 70, Marcel Gotlib et Patrice Leconte, collègues au sein de la rédaction de Pilote, commencent l'adaptation des aventures de Bougret et Charolles, créées par Gotlib et publiées dans Rubrique-à-brac ; après plusieurs mois de tournage et autant de soucis de production, Les vécés étaient fermés de l'intérieur sortira finalement sur les écrans français en janvier 1976, dans l'indifférence générale.
Test Blu-ray : Paranoïa
L’exploit technique est de taille : Paranoïa a été tourné du début jusqu’à la fin avec un téléphone portable dernière génération. Toutefois, l’aspect visuel du film s’en ressent à peine, puisque les perspectives claustrophobes ou paranoïaques qui rendent le récit si oppressant ne nous paraissent guère dépendre directement de cet appareil d’enregistrement dans l’air du temps. Une fois de plus aux commandes derrière la caméra par le subterfuge de son pseudonyme de chef opérateur Peter Andrews, le réalisateur Steven Soderbergh emploie plutôt l’image dans une finalité dramatique, grâce justement à ces compositions de plan qui instaurent la solitude et l’insécurité du personnage principal, avant même que les détails de la perturbation sérieuse de sa sphère privée ne soient révélés. D’un point de vue strictement formel, le film peut donc tenir sa promesse de nous plonger dans la psychose déroutante d’une femme dont le rôle de victime subit quelques variations pas sans intérêt. Et puis, le gadget du téléphone portable apparaît également dans le champ, en tant que bouée de sauvetage illusoire dans ce microcosme étouffant, quasiment d’office incapable d’établir un lien psychologiquement sain avec le monde extérieur.
Test Blu-ray : Il gaucho
A la fois irrésistiblement drôle et très mélancolique, Il gaucho est construit comme une flânerie de deux heures suivant les pérégrinations d'un groupe de personnages pendant un séjour en Argentine qui représente pour chacun d'entre eux quelque-chose de fort différent. Le récit est plus particulièrement articulé autour du personnage de Marco, interprété par un Vittorio Gassman plus bavard et cabot que jamais, déversant quasiment sans interruption une logorrhée verbale émaillée de bons mots qui sonnent comme autant d'appels à l'aide. Composant un personnage de goujat imbu de sa personne dont l'hypocrisie n'a d'égal que le cynisme, il porte sur ses épaules le rythme indolent du film, qui enchaîne les séquences « chorales » de restaurants, night-clubs, fêtes, balades et tentatives désespérées de « se refaire », de retrouver une stabilité financière qui tient du mirage absolu, le scénario d'Ettore Scola et sa clique ne lui laissant finalement aucune lueur d'espoir.
Test DVD : Les recettes du bonheur
Il serait mal venu de rejeter un film qui affiche ostensiblement son goût pour le vivre ensemble et l'acceptation de l'autre, quand bien même les cultures de départ sont très différentes, d'autant plus que Lasse Hallström montre dans plusieurs scènes ses grandes qualités de mise en scène. Dommage que, par ailleurs, il se soit trop imprégné de certains défauts du cinéma US.
Test DVD : Moonwalkers
La théorie du complot sous sa forme actuelle est née dans les années 1960. Il y a eu deux événements si exceptionnels, l’un tragique avec l’assassinat du président Kennedy, l’autre incroyable dans sa capacité de repousser les limites imposées à l’homme qui a marché pour la première fois sur la lune, que des esprits dubitatifs n’ont pas voulu croire en leur véracité. C’était trop gros pour être crédible, trop énorme pour que la paranoïa ambiante – passablement renforcée par la consommation de toutes sortes de drogues hallucinogènes – ne s’en saisisse. Le cinéma en a, lui aussi, tenu compte, notamment avec le pamphlet accusateur JFK de Oliver Stone dans le cas du drame de Dallas et indirectement par le biais de Capricorn One de Peter Hyams qui cherchait à miner notre perception de la vérité à travers le filtre des médias. Moonwalkers n’a donc strictement rien inventé, même si sa tentative d’aborder la thématique sous un angle comique mérite une certaine reconnaissance. Le problème est que le ton de la dérision subit beaucoup trop d’interruptions pour aboutir à un film convaincant.
Test DVD : La Passion d’Augustine
Avec ce DVD, l'alternative qui s'offre à vous est très facile : soit, vous avez vu le film lors de sa sortie en salles et les chances sont grandes que vous ayez envie de le revoir un jour ou l'autre ; soit vous ne l'avez pas vu et le DVD pourra vous permettre de rattraper ce qu'on peut appeler une erreur.