Test Blu-ray : Au revoir les enfants

0
La plus grande force d’Au revoir les enfants est probablement le talent avec lequel Louis Malle a su éviter au cœur de son film les écueils de la sensiblerie ou du pathos à outrance. Fin, refusant tout manichéisme ou stigmatisation, notamment dans sa représentation des membres du corps ecclésiastique (un thème auquel Costa-Gavras consacrerait un film des années plus tard, sans faire preuve de la même finesse malheureusement).

Test Blu-ray : Destroyer

0
« The times they are a-changin' » chantait Dylan, les temps changent, et ce qui faisait le « buzz » hier ne le fera plus forcément aujourd’hui. En 2003, quand Charlize Theron prenait le risque de s’enlaidir dans Monster, elle récoltait illico une nomination à l’Oscar, et remporterait d’ailleurs la prestigieuse statuette quelques mois plus tard. En 2018, quand Nicole Kidman a fait la même chose dans Destroyer, elle n’a finalement rencontré qu’une indifférence polie : sa prestation et sa performance physique semblent avoir laissé les médias de marbre, même si elle a tout de même été saluée par une nomination aux Golden Globes. Pourtant, on ne pourra que saluer le boulot des maquilleurs ayant œuvré sur le film de Karyn Kusama, dans le sens où ils sont parvenus à rendre un visage à peu près « humain » à l’actrice de 51 ans, dont l’apparence physique (nez, pommettes, lèvres, front…) semblait depuis quelques années plutôt modelée dans le but de ressembler à une extra-terrestre.

Test DVD : Mouton

0
Primé deux fois à Locarno en 2014, le premier long-métrage de Gilles Deroo et Marianne Pistone a su trouver son public, même si en l’état, Mouton est un étrange film, dont les influences sont à chercher du côté de Virgil Vernier ou Bruno Dumont, mais avec un recul et une froideur qui en font d’avantage une sorte de version cinématographique expérimentale

Test Blu-ray : Manhunt

0
En 2017, âgé de 71 ans, John Woo revient aux affaires : vingt ans après son expérience américaine du film d’action avec Volte/face, plus de vingt-cinq ans après ses grands classiques hongkongais (Le syndicat du crime 1 & 2 en 1986/87, The killer en 1989, A toute épreuve en 1992), le cinéaste revient donc au genre qui a fait sa gloire : le polar. La première affiche du film, qui donnait uniquement à voir une colombe, était déjà la promesse d’un retour aux origines pour le John Woo – le retour à un genre qu’il avait complètement révolutionné en l’espace de quelques années et quelques films.

Test DVD : Un Flic à la maternelle 2

1
Généreux dans l’action comme dans l’humour, Un Flic à la maternelle 2 respecte la patine « old school » de son modèle et propose un film tout à fait cohérent, respectant parfaitement le style et l’esprit du film d’Ivan Reitman.

Test Blu-ray : La French

1
Il y a fort à parier que Cédric Jimenez n'aurait jamais osé envisager de tourner La french sans l'influence qu'ont eus sur le genre les films d'Olivier Marchal. Et finalement, malgré ses nombreuses maladresses d'écriture et de style, malgré sa fragilité un peu bancale et en dépit de tous ces défauts, La french s'avère un polar très intéressant

Test Blu-ray : Fear the walking dead – Saison 2

1
Si l'on met de côté le cas isolé de NCIS : Enquêtes spéciales, série pour laquelle tout le monde semble avoir oublié qu'elle était le spin-off de JAG, la malédiction du « spin-off » dans le petit monde des séries TV, c'est d'être sempiternellement comparée à la série dont elle est dérivée. Et naturellement, plus la série d'origine aura marqué les mémoires, plus ses spin-off resteront semble-t-il condamnés à rester dans son ombre. On ne vous apprendra rien en disant que Fear the walking dead est une excroissance télévisuelle de la série-culte The walking dead. Néanmoins, petit à petit, et malgré les critiques assassines et les inévitables comparaisons (forcément toutes un peu malvenues), la nouvelle création de Robert Kirkman et Dave Erickson rencontre tout de même suffisamment de succès outre-Atlantique pour qu'une troisième saison ait été commandée.

Test Blu-ray : Lumière ! Le cinématographe 1895-1905

0
En complément de l'exposition Lumière ! Le cinéma réinventé au Grand Palais, dont on vous narrait récemment les qualités, France Télévisions Distributions nous propose aujourd'hui de découvrir Lumière ! Le cinématographe 1895-1905, film documentaire de Thierry Frémaux remettant en contexte 114 films restaurés des frères Lumière ou de leurs opérateurs, tournés entre 1895 et 1905.

Test DVD : B.R.I.

0
Création originale Canal+, à la fois ambitieuse et passionnante, la série B.R.I. est le fruit de la collaboration entre Erwan Augoyard, qui a fait ses armes sur la série Engrenages, et Jérémie Guez, un auteur de polars...

Test DVD : Love

0
S’il ne comporte en lui que les « germes » des outrances et autres fulgurances visuelles propres au cinéma de Ken Russell, le deuxième film de cinéma du réal britannique s’avère encore aujourd’hui une belle déclaration d’amour à l’œuvre de D.H. Lawrence

Test Blu-ray : L’au-delà

0
Certains cinéastes ont réellement acquis leur statut ainsi que leurs lettres de noblesse non pas dans les salles de cinéma mais avec l'avènement de la VHS domestique. A force de bouffer de la K7 vidéo et de traîner leurs guêtres dans les vidéo-clubs les plus douteux au fil des années 80, une nouvelle race de cinéphages (âgés de quarante à cinquante ans aujourd'hui) a en effet érigé un culte ardent autour de certains réalisateurs généralement oubliés par la critique, et dont les films figuraient sur la liste des tristement célèbres « video nasties », cette fameuse liste gouvernementale anglaise recensant les films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants pour être exploités en vidéo de l'autre côté de la Manche. Dans la liste des 72 video nasties, le nom d'une poignée de cinéastes aujourd'hui « cultes » avait l'insigne honneur (horreur) d’apparaître plusieurs fois : on recensait en effet deux films de Dario Argento, de Tobe Hooper, d'Umberto Lenzi, de Joe D'Amato ou encore de Ruggero Deodato. Mais seulement deux metteurs en scène apparaissaient à TROIS reprises sur la liste : Jess Franco et Lucio Fulci.

Test Blu-ray : Dans un recoin de ce monde

0
La seconde Guerre Mondiale a souvent été évoquée par le cinéma d’animation japonais. Si l’on avait tendance à garder jusqu’ici uniquement en mémoire « LE » film de référence sur le sujet, à savoir le bouleversant Tombeau des lucioles d’Isao Takahata (1988), il semblerait bien qu’aujourd’hui, un deuxième film change un peu la donne, en parvenant à s’imposer comme une des plus belles évocations de cette période trouble de l’Histoire japonaise.

Derniers articles

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Vampires – Édition Limitée Cult’Edition

0
Vampires n’a pas besoin de se cacher derrière des capes gothiques ou des châteaux poussiéreux pour exister. Ici, le vampire sort du placard et se retrouve projeté en plein désert américain, sous un soleil qui brûle les yeux autant que les peaux.

Berlinale 2026 : Wim Wenders président

0
En ces premières semaines de la saison des prix de cinéma pour l’année 2025, il était grand temps qu’on sache qui présidera le jury du prochain Festival de Berlin. Fin du suspense vendredi dernier, le 12 décembre, avec l’annonce par la directrice de la Berlinale Tricia Tuttle du nom du réalisateur allemand Wim Wenders.

Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)

Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : À toute épreuve – Édition Collector Limitée

0
Pour son arrivée au format Blu-ray 4K Ultra HD, À toute épreuve s’offre une édition collector limitée absolument magnifique, sous les couleurs de HK Vidéo. Le packaging du coffret impressionne : un Digipack élégant avec étui rigide, accompagné d’un livret de 20 pages, de cinq photos et d’une affiche.

Test Blu-ray : Les Bad Guys 2

0
Dans Les Bad Guys 2, les personnages, à la croisée des chemins entre animaux et caricatures sociales, se débattent avec leurs propres contradictions. Le loup, figure centrale, incarne cette lutte intérieure : héros malgré lui, il se retrouve coincé entre la tentation du frisson criminel et l’appel d’une vie rangée.