Test Blu-ray : Girls only
Intéressante réflexion sur les premières amours et sur la façon dont la vie « d'adulte » et les aspirations de tout un chacun tendent naturellement à transformer des sentiments réels en une morne habitude dénuée de toute passion, Girls only met en scène une jeune femme, dynamique, sympathique et vaguement puérile, mais clairement paumée dans sa tête et dans sa vie, qui finira par redécouvrir les sentiments lors d'une escapade solitaire.
Test Blu-ray : Série noire pour une nuit blanche + La féline
La mort inattendue de David Bowie début janvier 2016 aura peut-être précipité les sorties en vidéo de films que personne ne s’attendait réellement à voir poindre le bout de leur nez en Blu-ray avant longtemps. Quelques semaines après L’homme qui venait d’ailleurs, sorti début mai chez Potemkine (lire notre article), voici donc arriver sur support Haute Définition deux films peut-être un peu rapidement estampillés « David Bowie », mais qu’Elephant Films a au moins le mérite de sortir de l’oubli : une sortie composée de Série noire pour une nuit blanche (John Landis, 1985) et de La féline (Paul Schrader, 1982). Deux films n’ayant à priori rien à voir l’un avec l’autre, mais pour lesquels l’éditeur propose des (superbes) visuels et (passionnants) suppléments couplés, se répondant l’un l’autre.
Test Blu-ray : Tokyo Ghoul – Saison 1 – Édition collector
Commençant en trombe avec trois épisodes puissants aux forts relents sadomasochistes, la première saison de la série animée nous propose de découvrir une version très simplifiée de l’intrigue de l’œuvre d’Ishida
Test Blu-ray : Au service du diable
Atmosphérique, étrange et fort réussi, Au service du Diable est une solide petite œuvre tournée vers le « Bis », dont la particularité est d’être une coproduction en provenance de Belgique, réalisée par un cinéaste originaire du Plat Pays, Jean Brismée – dont il s’agira d’ailleurs du seul et unique long-métrage. Curieusement, malgré sa maigre expérience derrière la caméra, le film se démarquera sans peine du « gros » de la production de l’époque par le grand soin apporté à sa mise en scène, qui impose un découpage précis, beaucoup de style et un rythme habilement contrôlé. La photographie est par ailleurs absolument excellente, tout est mis en œuvre avec talent pour mettre en valeur le décor du château et ses intérieurs, surtout quand ils sont plongés dans l’obscurité ou la semi-obscurité. Ainsi, certains cadres et séquences s’avèrent réellement de toute beauté : on pense par exemple aux plans d’ensemble dans le salon, durant lesquels un lent travelling latéral nous permet de découvrir l’un après l’autre chaque groupe de personnages, ou encore à ceux prenant place dans le laboratoire du baron. Le souci du moindre détail se retrouve réellement à l’écran, ce qui pourra sembler très étonnant au cœur de ce genre de productions où le mot d’ordre semblait généralement être de tourner rapidement, au détriment parfois de la technique pure.
Test Blu-ray : La finale
La finale suit, à la façon d’un road movie, le voyage de Lyon à Paris d’un vieil homme atteint de la maladie d’Alzheimer et de son petit-fils. Si le film de Robin Sykes évoque bien sûr en toile de fond les drames liés à cette maladie dégénérative, l’idée forte du récit réside surtout dans le rapprochement de deux êtres complètement repliés sur eux-mêmes. Le grand-père est mis au rencard de la société par sa maladie, qui l’isole complètement du reste du monde –voire même de lui-même– tandis que le jeune homme s’impose quant à lui comme le pur produit de son époque, égocentrique, coupé du monde par le biais de la « bulle » numérique, téléphone et écouteurs sur les oreilles. Ainsi, durant les deux premiers tiers de La finale, ce ne sont finalement pas tant les problèmes d’orientation du grand-père qui vont prolonger le voyage des deux personnages, mais bel et bien le fait que le petit-fils soit « absorbé » dans son univers, coupé du monde par les écouteurs et les écrans, qui le rendent inattentif à ceux qui l’entourent.
Test Blu-ray : Qu’il est étrange de s’appeler Federico
A la fois narrateur et acteur de ce biopic un peu fou, Scola nous offre par moments quelques passages purement informatifs, avec des extraits de films, d’entretiens avec Fellini, tout en reconstituant l'histoire à sa façon, le tout nous donnant à voir des séquences qui apparaissent comme autant de rêves ou de fantasmes éveillés, liés à la façon dont tout un chacun évoque [et déforme] ses propres souvenirs...
Test Blu-ray : Brancaleone s’en va-t-aux Croisades
Malgré la croyance populaire, le chef d’œuvre des Monty Python Sacré Graal ne fut pas le premier représentant du genre que nous appellerons la « comédie médiévale » - en effet, quelques années avant que les trublions britanniques ne s’attaquant au genre, les italiens avaient déjà tenté l’expérience par deux fois, avec L’armée Brancaleone (1966) et Brancaleone s’en va-t-aux Croisades (1970).
Test Blu-ray : L’affaire des poisons
L'affaire des poisons fait vraiment figure de cas à part dans le cinéma français de l'époque. Si la mise en scène d'Henri Decoin s'avère, dans un premier temps, très classique, travaillant énormément son cadre et soignant le souci de reconstitution historique, le film décolle par la suite grâce à sa noirceur et au soin apporté à son ambiance
Test Blu-ray : Alibi.com
Avant le succès incontestable d’Alibi.com (3,6 millions d’entrées), il y a eu « La bande à Fifi ». C’est au cœur de cette troupe comique qu’on a pu assister aux débuts de Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Julien Arruti, Reem Kherici, Patou ou encore Pascal Boisson – d’abord dans Le grand journal de Canal + (2005/2007), puis dans Chut, chut, chut sur W9. Si toute la bande n’a pas répondu présent pour se jeter dans le grand bain du cinéma, et si Reem Kherici a eu le courage de se lancer en « solo » (avec néanmoins l’appui de Philippe Lacheau, co-scénariste sur ses deux films, Paris à tout prix et Jour J), le public a néanmoins pu retrouver le noyau dur de La bande à Fifi au cinéma en 2014 dans Babysitting, puis en 2016 pour sa suite, Babysitting 2.
À voir sur Netflix : The babysitter – Killer queen / Ça va trancher...
Avec The babysitter - Killer queen, McG nous propose un divertissement de haut vol, créatif, drôle et gore. Un rollercoaster en mode « Grindhouse », encore plus sanglant, encore plus barré, encore plus drôle.
Test Blu-ray : Spetters
Tourné en 1980, sorti dans les salles françaises en 1992 (!), Spetters est un film sulfureux, aujourd’hui surtout connu pour sa scène de viol collectif, qui révélerait à sa victime ses véritables penchants homosexuels. Pourtant, il ne s’agit là que d’un maigre détail du film, qui réunissait pour la cinquième fois le duo Paul Verhoeven (réalisation) / Gerard Soeteman (scénario). Verhoeven et Soeteman nous proposaient donc avec Spetters un film profondément ancré dans la société néerlandaise de l’époque, féroce et réaliste, dont on ne trouverait d’équivalent dans la carrière à venir de Verhoeven que plusieurs années plus tard avec Showgirls, qui peut être considéré comme son pendant féminin au cœur de la société américaine. En effet, les deux films suivent la trajectoire d’un personnage de classe sociale très modeste dans sa quête contrariée du succès, qui ne se fera pas selon son mérite mais révélera les aspects les plus sombres d’une société où tous les coups sont permis – même les plus rudes.
Test DVD : La chambre interdite
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce onzième long métrage de Guy Maddin s’avère une œuvre absolument unique : plongeant à corps perdu dans un univers surréaliste, nous présentant des tableaux absurdes et oniriques, il aborde dans sa narration complètement folle et déconstruite pas moins de dix-sept histoires différentes, se répondant les unes aux autres dans un maelstrom de couleurs et de tableaux complètement fous.



















