Test DVD : Girl
Le film de Lukas Dhont reste en permanence aux côtés de son personnage principal, une future ballerine qui éprouve de plus en plus de mal à concilier ses exigences artistiques et le prix à payer pour se débarrasser de ses attributs masculins.
Test Blu-ray : Lucky man – Saison 2
Création originale, imaginée par Stan Lee pour le petit écran et développée avec le concours de Neil Biswas, la série Lucky man a créé la surprise en 2016, pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’une série de super-héros. Cependant, le cheminement du personnage principal, qui héritait d’un mystérieux bracelet lui donnant littéralement une chance de cocu, tenait bel et bien de l’origin story classique et propre à la plupart des films de super-héros : le personnage de Harry Clayton (James Nesbitt) passait en effet une partie de la première saison à découvrir l’étendue de son pouvoir, puis à l’apprivoiser – l’utilisation d’un « grand pouvoir » impliquant, comme toujours chez Stan Lee, de « grandes responsabilités », la série posait bien sûr en filigrane la question de la morale et de l’usage à tirer de ce pouvoir mystérieux venu de nulle-part.
Test Blu-ray : The walking dead – Saison 7
Depuis quelques saisons déjà, la série The walking dead tend à délaisser les « morts-vivants » à l'origine du titre du show pour d’avantage s'attarder sur l'évolution d'une série de personnages que le spectateur suit depuis quelques années maintenant -et auxquels il s'attache forcément- et sur les inépuisables séries de mésaventures auxquelles ils sont confrontés, s'attachant depuis plusieurs saisons sur des luttes de territoires, ainsi que sur divers jeux de pouvoir et autres rapports de force entre clans adverses. De nouveaux personnages apparaissent / disparaissent avec régularité, marquant plus ou moins la mémoire du public, tandis que la « menace » liée aux morts-vivants s'amenuise quant à elle de plus en plus.
Test DVD : Big racket
Spécialiste d’un cinéma brut de décoffrage, tendant parfois vers le joyeux n’importe quoi bien foutraque (7 winchester pour un massacre, Les nouveaux barbares…), Enzo G. Castellari s’est depuis toujours spécialisé dans les bandes d’exploitation violentes et volontiers excessives (voire outrancières). Il n’est donc point étonnant de retrouver ce maestro ès cinéma « d’hommes » aux commandes du très réussi Big racket, polar urbain sévèrement burné tournant à mi-parcours vers le film de vengeance sans concession.
Test Blu-ray : Heroes reborn
En 2006, la série Heroes avait été, en parallèle avec Lost, une des premières séries à véritablement déchainer les passions du public à travers le monde, l'engouement généralisé des téléspectateurs pour ces séries créant un « déclic » auprès des producteurs et des chaines de télé qui mènerait à peine quelques années plus tard à la création des « grandes » séries TV contemporaines, les Game of thrones, Walking dead et autres Breaking bad
Test Blu-ray : Hana-bi – Feux d’artifice
La carrière de Takeshi Kitano est jalonnée d'excellents films, mais aucun d'entre eux n'arrive réellement à l'état de grâce que constitue Hana-bi – Feux d'artifices. Chef d’œuvre absolu d'une carrière déjà extrêmement riche, ce véritable poème cinématographique représente sans le moindre doute possible l'aboutissement de plusieurs années d'expérimentations formelles et thématiques pour le cinéaste japonais – un film immense et littéralement imparable, au-dessus duquel flotte l'ombre de la mort et de la violence, et s'imposant pour le spectateur comme un véritable tourbillon mélancolique de sentiments tourmentés et morbide, mais parvenant paradoxalement à faire luire une lueur d'espoir au fond du gouffre, par son attachement à l'Art et à l'amour.
Test Blu-ray : Balade entre les tombes
Né en 1952, Liam Neeson a opté pour un radical changement de carrière à l’approche de ses soixante balais, délaissant peu à peu le cinéma d’auteur et les rôles dramatiques pour se lancer dans le cinéma d’action, tendance sévèrement burné. Sous l’impulsion du duo Luc Besson / Pierre Morel qui lui ont mis le pied à l’étrier du thriller avec Taken, Neeson a commencé à enchainer les polars et autres blockbusters, souvent très violents, avec un plaisir étonnant.
Test DVD : L’homme de nulle part
S’il n’a jamais atteint tout à fait la réputation d’un John Ford ou d’un Howard Hawks, Delmer Daves demeure tout de même un des plus grands cinéastes ayant œuvré dans le genre du western ; redécouverte après redécouverte (on remercie d’ailleurs chaleureusement les éditeurs français de régulièrement nous proposer de revoir ces pépites des années 50), ses films s’imposent le plus souvent comme de totales réussites, ayant bien mieux vieilli que beaucoup de leurs contemporains du colt sur celluloïd. L'homme de nulle part en est un nouveau parfait exemple ; unique et original, le film de 1956 slalome entre les genres et les ambiances avec une classe folle.
Test Blu-ray : Ave César
Les frères Coen aiment visiblement le cinéma. Et nous les suivons avec enthousiasme dans leur délire sur les rouages peu recommandables de l’univers hollywoodien. Ils y réussissent un équilibre quasiment parfait entre la critique cynique et la relecture respectueuse d’une époque, qui ne parle peut-être plus forcément aux spectateurs d’aujourd’hui, mais qui ravira sans aucun doute les fans des grands classiques des années 1950.
Test DVD : La vengeance de la femme au serpent
Suite tardive des Marais de la haine (Gator bait, 1974 – lire notre article), La vengeance de la femme au serpent (Gator bait II : Cajun justice, 1988) permet à Beverly et Ferd Sebastian de proposer au public une espèce de « variation » sur le thème du premier film. Difficile en effet de réellement parler de suite, car si certains personnages du film original sont réutilisés, il ne semble pas réellement y avoir de continuité entre Gator bait et Gator bait II : une façon peut-être de souligner le côté « archétypal » des personnages évoluant au cœur des deux films. Et dans le rôle de la sauvageonne rouquine qui va dessouder tout le monde à grands coups de calibre 12 dans le cul, en lieu et place de Claudia Jennings, décédée en 1979, on trouvera donc Jan MacKenzie. Actrice à la carrière très furtive, Jan MacKenzie s’avère une personnalité dont on ne sait finalement que peu de choses, les informations la concernant s’avérant assez nébuleuses. Si le site de référence IMDb nous indique qu’elle est (ou a été) mariée à Ben Sebastian, un des fils du couple de réalisateurs, l’entretien avec les deux cinéastes disponible sur le DVD nous indique au contraire qu’elle était mariée avec Tracy Sebastian, qui reprenait dans La vengeance de la femme au serpent le rôle de Big T qu’il avait tenu, enfant, dans Les marais de la haine. Comme si cela n’était pas encore assez compliqué, Tracy Sebastian est crédité au générique sous le nom de Tray Loren ; IMDb présente d’ailleurs Tracy Sebastian et Tray Loren comme deux personnes différentes. Cependant, l’ex-acteur est inscrit sur Facebook sous le nom de Tracy Loren Sebastian, et ne semble plus être marié avec Jan Sebastian / MacKenzie. Concernant l’actrice, on sait qu’elle s’est retirée du cinéma à la fin des années 80 et s’était lancée en 2009/2010 dans la fabrication de plateaux de service artisanaux sur mesure. Son site n’existe cependant plus, et son compte Twitter n’a pas donné de signe de vie depuis 2013, date à laquelle elle faisait de la publicité pour les bougies artisanales fabriquées par son fils. Cela dit, la découverte de ces éléments disparates ne font finalement que confirmer que le clan Sebastian était décidément tourné vers une certaine culture de « l’artisanat », impression tenace et durable à la découverte de La vengeance de la femme au serpent.
Test DVD : Pacte avec un tueur
Rencontre au sommet entre le réalisateur John Flynn et le génial scénariste Larry Cohen, Pacte avec un tueur est un polar badass très typique des années 80 - un étrange buddy-movie liant un flic (Brian Dennehy) et un tueur à gages (James Woods)...
Test DVD : Doom Patrol – Saison 1 / Le Freak, c’est Chic
Dans un premier temps, Doom Patrol fut diffusée aux États-Unis sur une plate-forme de SVOD exclusivement consacrée à DC Comics appelée DC Universe. Mais au regard de ses qualités formelles et narratives, la série a finalement été récupérée par HBO Max pour la diffusion de sa deuxième saison – un signe non seulement de sa qualité mais également de sa tonalité générale, très adulte



















