Test DVD : La proie de l’autostop
Au regard de son parcours professionnel, l'inssaisissable Pasquale Festa Campanile semble avoir été un adepte du slalom, ou du grand écart artistique ; un coup d'oeil sur sa filmographie nous confirmera en effet que le lascar s'est avant tout aventuré sur l'ensemble de sa carrière dans la comédie graveleuse voire érotique, mais on trouvera son nom accolé de la même manière à Rocco et ses frères ou au Guépard de Luchino Visconti (pour lesquels il fut scénariste) qu'à Mon curé va en boite, qu'il a écrit et réalisé en 1980. Surtout connu en France pour Ma femme est un violon (1971) et La fille de Trieste (1982), Pasquale Festa Campanile a aussi contribué en 1977 aux glorieuses heures du bis en Italie avec La proie de l'autostop, un « rape and revenge » particulièrement scabreux et complaisant qu'Artus Films vient d'avoir la bonne idée de nous sortir en DVD.
Test BluRay: Trilogie Blade
Retrouvez dans cette trilogie le plus impitoyable chasseur de vampires. Guerrier, mi-homme mi-immortel, capable de vivre en plein jour et de les traquer en pleine nuit, il possède toutes leurs forces et aucune de leurs faiblesses. Si le monde des vivants touche à sa fin, seul Blade peut inverser le cours des choses...
Test Blu-ray : The fall – Saison 2
Ils étaient nombreux, en 2002, les oiseaux de mauvais augure qui n'auraient pas parié un kopeck sur la carrière à venir de Gillian Anderson, inoubliable interprète de l'agent Dana Scully dans la série X-Files : Aux frontières du réel. Si force est de constater que l'actrice n'a jamais réussi à percer au cinéma malgré quelques excellents films (Chez les heureux du monde, Traque sanglante), elle a récemment retrouvé des rôles marquants dans deux séries très populaires, Hannibal et The fall.
Test Blu-Ray : Captain Fantastic
Pour les 6 enfants de Ben, le voyage entre l'Etat de Washington et le Nouveau-Mexique est un événement exceptionnel, une plongée dans la "vraie vie" américaine, celle des super-marchés, celle des Mac Do et de l'obésité, pour eux qui n'ont jusqu'alors pratiqué, entre eux, que leur paradis naturel.
Test DVD : Le manoir
N’ayant probablement pas connu en salles le succès attendu par son distributeur, Le manoir demeure encore, quelques mois après sa sortie, un film dont le titre n’évoque pas forcément automatiquement sa nature intrinsèque. Vous pouvez tester autour de vous : si vous déclarez à votre entourage avoir récemment vu Le manoir, on acquiescera poliment jusqu’à ce que vous renchérissiez « Mais si, tu sais, le film avec les Youtubeurs ». Et là miracle, la lumière se fait quasi-automatiquement dans les yeux de votre interlocuteur – au point que l’on en viendrait à penser qu’il pourrait s’agir du sous-titre officieux du film de Tony Datis : un sous-titre familier mais certes un peu réducteur…
Test DVD : Hibou
Comme il semble loin, le temps où la simple évocation des noms d’Éric et Ramzy suffisait à réunir des millions de spectateurs dans les salles de cinéma. Entre 2001 et 2004, près de deux millions de spectateurs s'étaient déplacés à trois reprises pour rire à gorge déployée devant La tour Montparnasse infernale, Double zéro et Les Dalton. Si ces films sont très loin d’être les meilleurs de leur filmographie en commun, le public répondait présent : c'était ce qu'on appellera « l’âge d’or » d’Éric et Ramzy. Passée cette période bénie, les deux lascars ont réussi avec Seuls two (2008) et Halal police d'état (2011) à frôler le million d'entrées, et leurs plus mauvais scores au box-office plafonnaient respectivement à 300.000 (Steak, 2007) et 350.000 (La tour 2 contrôle infernale, 2016).
Test Blu-ray : Les dents, pipi et au lit
Si l’on ne mettra pas en soute la sincérité d’Emmanuel Gillibert, qui semble porter le projet depuis fort longtemps dans son cœur, à l’heure où Les dents, pipi et au lit est débarqué sur les écrans français, il n’a finalement fait « que » s’ajouter à une longue, très longue liste de ce qu’on pourrait qualifier de « comédies de séparation » ; on pourrait même ajouter une sous-catégorie à ce nouveau genre : celui de la comédie de séparation « de garde alternée ». Papa ou maman, Tout pour être heureux, Daddy cool, Sous le même toit, Mon poussin, Les ex… Autant de comédies romantiques développant le même humour potache tendant vers le « trash familial » –avec un attachement tout particulier à faire rire avec des enfants– et dressant le même constat social concernant la régression de la gent masculine vers un état d’éternel adolescence. On notera d’ailleurs qu’en règle générale, l’évolution des personnages masculins dans ce genre de films se fait par le biais des enfants, qui, paradoxalement, amènent les hommes à « grandir ».
Test DVD : Harka
Harka a été tourné à Sidi Bouzid, la petite ville tunisienne d’où est parti le Printemps arabe, le 17 décembre 2010, avec l’immolation de Mohamed Bouazizi, lui aussi marchand ambulant, devant le siège du gouvernorat.
Test Blu-ray : The dead lands – La terre des guerriers
The dead lands – La terre des guerriers est une œuvre tribale et guerrière en provenance de Nouvelle-Zélande. Bon, on ne vous fera pas le coup de la quasi-intégralité des autres sites de cinéma, qui vont chercher à créer une filiation entre le film de Toa Fraser et la filmographie de Peter Jackson : il n'y en a aucune.
Test DVD : La vengeance de la femme au serpent
Suite tardive des Marais de la haine (Gator bait, 1974 – lire notre article), La vengeance de la femme au serpent (Gator bait II : Cajun justice, 1988) permet à Beverly et Ferd Sebastian de proposer au public une espèce de « variation » sur le thème du premier film. Difficile en effet de réellement parler de suite, car si certains personnages du film original sont réutilisés, il ne semble pas réellement y avoir de continuité entre Gator bait et Gator bait II : une façon peut-être de souligner le côté « archétypal » des personnages évoluant au cœur des deux films. Et dans le rôle de la sauvageonne rouquine qui va dessouder tout le monde à grands coups de calibre 12 dans le cul, en lieu et place de Claudia Jennings, décédée en 1979, on trouvera donc Jan MacKenzie. Actrice à la carrière très furtive, Jan MacKenzie s’avère une personnalité dont on ne sait finalement que peu de choses, les informations la concernant s’avérant assez nébuleuses. Si le site de référence IMDb nous indique qu’elle est (ou a été) mariée à Ben Sebastian, un des fils du couple de réalisateurs, l’entretien avec les deux cinéastes disponible sur le DVD nous indique au contraire qu’elle était mariée avec Tracy Sebastian, qui reprenait dans La vengeance de la femme au serpent le rôle de Big T qu’il avait tenu, enfant, dans Les marais de la haine. Comme si cela n’était pas encore assez compliqué, Tracy Sebastian est crédité au générique sous le nom de Tray Loren ; IMDb présente d’ailleurs Tracy Sebastian et Tray Loren comme deux personnes différentes. Cependant, l’ex-acteur est inscrit sur Facebook sous le nom de Tracy Loren Sebastian, et ne semble plus être marié avec Jan Sebastian / MacKenzie. Concernant l’actrice, on sait qu’elle s’est retirée du cinéma à la fin des années 80 et s’était lancée en 2009/2010 dans la fabrication de plateaux de service artisanaux sur mesure. Son site n’existe cependant plus, et son compte Twitter n’a pas donné de signe de vie depuis 2013, date à laquelle elle faisait de la publicité pour les bougies artisanales fabriquées par son fils. Cela dit, la découverte de ces éléments disparates ne font finalement que confirmer que le clan Sebastian était décidément tourné vers une certaine culture de « l’artisanat », impression tenace et durable à la découverte de La vengeance de la femme au serpent.
Test Blu-ray : Coffret Lino Brocka – Manille + Insiang
Du cinéma en provenance d’Asie du Sud-Est, on connait surtout quelques cinéastes originaires de Thaïlande (Apichatpong Weerasethakul), du Vietnam (Tran Anh Hung) ou même d’Indonésie (Joko Anwar). Mais le cinéma de cette partie du monde ne se résume pas aux high-kicks dans les rouleaux généreusement portés par le bondissant Tony Jaa… Ainsi, si son nom ne dira à priori probablement rien au cinéphile contemporain, Lino Brocka demeure pourtant le cinéaste philippin le plus (re)connu à travers le monde ; on remercie donc chaleureusement Carlotta Films, qui vient de prendre le pari de remettre son œuvre sur le devant de la scène avec l’édition de deux chefs-d’œuvre issus de sa riche filmographie. Réunis pour la première fois au sein d’un Coffret Collector Limité contenant deux Blu-ray et un DVD, les bouleversants Manille et Insiang seront disponibles dès le 7 juin en version restaurée, accompagnés en exclusivité du documentaire Retour à Manille : le cinéma philippin réalisé par Hubert Niogret.
Test DVD : Rampant
Malgré ce qu’on pourrait croire à priori, et en dépit des éléments promotionnels du film, qui décrivent régulièrement Rampant comme le premier film de sabre mettant en scène des zombies, l’introduction d’éléments fantastiques ou horrifiques au cœur du cinéma d’action asiatique n’est pas une nouveauté. Ainsi, vampires, ghoules et autres morts-vivants ont par exemple longuement fait les beaux jours du wu xia pian en provenance de Hong Kong dans les années 70/80 ; même son de cloche concernant le Japon, puisque des créatures surnaturelles ou issues du bestiaire fantastique ont fait leur apparition au cœur du chanbara depuis de très nombreuses années.
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![Test Blu-ray : Underworld – Blood wars [ Blu-ray 3D ]](https://www.critique-film.fr/wp-content/uploads/2017/06/underworld-blood-wars-Bannière.jpg)

















