Test DVD : Love is Strange
"Love is Strange" est avant tout un film sur le couple homosexuel que forment George et Ben, mais il ne se prive pas de s'intéresser plus généralement à ce que peut être la vie en couple dans une immense métropole comme New-York. Ira Sachs aborde de façon très fine des sujets qui viennent se greffer sur le sujet principal : la société catholique qui continue de s'opposer au mariage homosexuel, le prix des logements à New-York, le combat des homosexuels pour se faire servir dans des bars lorsqu'ils arrivent en couple, l'évolution d'un adolescent, son amitié ambiguë avec un condisciple et son premier flirt avec une fille de son âge.
À (re)voir en VOD : L’homme aux poings de fer
Tourner une bande d'exploitation à la mode Hong-Kongaise, avec des équipes techniques locales, sans ironie outrancière ni clins d'yeux incessants, tel était à l'origine le projet de RZA avec L'homme aux poings de fer.
Test Blu-ray : Invaders
La science-fiction semble avoir le vent en poupe en ce moment en Australie. Ainsi, deux ans après Osiris - La neuvième planète, c'est aujourd'hui au tour d'Invaders, un deuxième film de SF australien, de débarquer sur nos écrans. Bien conscients qu'ils ne peuvent rivaliser, d'un strict point de vue technique et logistique, avec les grosses productions du genre mises en chantier aux États-Unis, nos voisins d'Océanie ont visiblement pris le parti de « contourner » le genre, de le prendre à revers en quelque sorte. Osiris - La neuvième planète avait fait le choix d'aborder la science-fiction par le biais du « serial », hommage brillant à la littérature et au cinéma des années 50/60. Cette année, c'est plutôt au cinéma d'invasion des années 90 que fera référence Invaders ; mais le scénariste / réalisateur Luke Sparke, grand spécialiste du film de guerre, prend quant à lui le parti de nous livrer non pas un grand spectacle à la Independence Day, mais un pur film « de soldats », se concentrant sur un petit groupe de personnages contraints de s’engager dans l’armée afin de combattre des aliens peu enclins à la discussion.
Test Blu-ray : Le flic se rebiffe
Le flic se rebiffe, Mr Majestyk, Un silencieux au bout du canon, L'homme du clan... En 1974, Papy fait de la résistance ! Devant l'invasion d'une brochette d'acteurs musclés ayant l'avantage d'avoir 10 à 20 ans de moins qu'eux et bien décidés à leur piquer leurs places de superstars à Hollywood (Clint Eastwood, Joe Don Baker...), les séniors ayant fait les beaux jours du western vingt ans auparavant prennent d'assaut le polar, abordant de front les grands changements sociaux survenus durant la fin des années 60.
Test Blu-ray : Aux yeux de tous
D’entrée de jeu, Aux yeux de tous part avec un handicap de taille : celui d’être le remake américain de Dans ses yeux (Juan José Campanella, 2009), excellent polar argentin qui avait obtenu l’Oscar 2010 du meilleur film en langue étrangère. Il faudra donc que le spectateur « oublie » ou tente d’occulter de sa mémoire le souvenir du film de Campanella afin de parvenir à apprécier à sa juste valeur le film de Billy Ray, sans tenter de « comparer » les deux longs-métrages.
Test Blu-ray : Silent running
Dans les années 70, et avant l’avènement de Star Wars, la science-fiction américaine n’avait de cesse de surprendre le spectateur. Après l’électrochoc 2001, odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1969), bien des cinéastes ont décidé d’utiliser le genre afin de proposer une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans l’univers, façon plus ou moins détournée de confronter le comportement de l’homme vis-à-vis de son environnement immédiat. Destruction de la nature, guerres, dérives totalitaires ou scientifiques… Que restera-t-il à l’avenir du monde dans lequel nous vivons ? D’Abattoir 5 (George Roy Hill, 1972) à Phase IV (Saul Bass, 1974) en passant par Silent running (Douglas Trumbull, 1972), L’homme qui venait d’ailleurs (Nicholas Roeg, 1976), La planète des singes (Franklin J. Schaffner, 1968), Soleil vert (Richard Fleischer, 1973) ou même THX 1138 (George Lucas, 1971), tous ces films semblaient s’interroger sur l’état du monde que l’homme laisserait aux générations futures. Une préoccupation qui résonne d'ailleurs très largement chez d'autres cinéastes à l'époque de l'avènement du « Nouvel Hollywood » qui, guerre du Vietnam oblige, fait de l'humain et d'une opposition farouche à toute forme de guerre ses sujets de prédilection.
Test Blu-ray : The unthinkable
Réalisé par un collectif de cinéastes suédois appelé Crazy Pictures, The unthinkable a fait sensation lors de sa présentation durant l’édition 2018 du Festival International du Film Fantastique de Paris (PIFFF). Film de « fin du monde », ouvertement conçu comme un véritable blockbuster doté d’une poignée de scènes techniquement époustouflantes, le film mis en boite par Crazy Pictures n’a pourtant couté que l’équivalent de deux millions de dollars, avec une partie des fonds recueillis sur Kickstarter. Un véritable tour de force dans le sens où le film nous propose plusieurs impressionnants accidents de voitures, des scènes d’action réellement tendues et plusieurs crashes d’hélicoptères ne paraissant jamais – mais alors vraiment jamais – cheapos ou au rabais. Les effets spéciaux numériques sont sobres et étonnants de réalisme : il y a de quoi être convaincu que s’il avait été tourné aux Etats-Unis, on estimerait facilement son budget entre 30 et 40 millions !
Test Blu-ray : Les trolls
Chanter, danser, faire des câlins et manger des cupcakes, voici la délicieuse vie que mènent Les Trolls. Ce dessin animé, très soigné, est basé sur les poupées Trolls, des petits personnages qui ont la particularité d’avoir une longue mèche de cheveux de couleur, sortis tout droit de l’imaginaire de Thomas Dam en 1959. Ce film est une explosion de joie et de bons sentiments, nous nous amusons, nous chantons, nous rions beaucoup… Pendant 1h33, nous devenons un Troll et cela fait du bien. Nous vivons pleinement cette aventure très colorée et dynamique. Cette comédie animée a l’originalité de conter les histoires de la princesse Poppy et de mettre en scène ses pensées sous la forme d’un storybook grâce au procédé d’animation qu’est la stop motion.
Test Blu-ray : Boyka – Un seul deviendra invincible
Si les fans de films de baston connaissaient déjà bien Florentine, qui avait signé quelques petits chefs d’œuvre d’efficacité (Cold harvest, Le dernier des dragons), la « révélation » a eu lieu en 2006 avec Un seul deviendra invincible - Dernier round, qui a eu les honneurs en France de se voir mis en avant par le très suivi Yannick Dahan dans son émission Opération Frisson. On reviendra d’ailleurs très prochainement sur les trois derniers films de la saga Un seul deviendra invincible mettant en scène Scott Adkins, puisque Metropolitan Vidéo vient d’avoir la bonne idée de les proposer dans un coffret Blu-ray « Anthologie » que l’on vous recommande plus que chaudement.
Test DVD : L’amour par accident
Les français ont découvert le cinéma de David O. Russell en l’espace de trois films magistraux : Flirter avec les embrouilles (1996), Les rois du désert (1999) et J’adore Huckabees (2004). Trois longs-métrages de doux-dingue, au propos souvent gonflé, à la fois très intéressants et beaucoup plus profonds qu’ils n’en avaient l’air, ayant automatiquement inscrit David O. Russell dans le carnet mental des « cinéastes à suivre de près » de très nombreux cinéphiles.
Test Blu-ray : Skin trade
Imaginez un film d'action opposant les uns aux autres les personnages de Spawn, Hellboy, Robocop et Musclor. Pour bien faire, ajoutez-y en plus le combattant muay-thaï de Ong Bak, et imaginez le résultat. Cet improbable mélange est aujourd'hui disponible au cœur même de votre salon (prévoyez de bouger les meubles) puisque dans Skin trade
Test Blu-ray : Le bal de l’horreur
Révélée par Halloween en 1978, Jamie Lee Curtis a durant quelques années poursuivi sur la voie de l’horreur, avec plusieurs expériences dans le genre qui lui vaudront son surnom de « scream queen » : après avoir retrouvé John Carpenter sur Fog (1980), elle tournera la même année Le bal de l'horreur – le film qui nous intéresse aujourd’hui – puis Le monstre du train, avant d’embrayer sur Déviation mortelle et Halloween II en 1981. Un début de carrière placé sous le signe du frisson donc, et dont le maillon que nous découvrons aujourd’hui grâce à Rimini Editions restait à ce jour malheureusement inédit en France en DVD – et à plus forte raison en Blu-ray.

















