Test Blu-ray : Stars 80, la suite
Malgré une petite série de succès publics et critiques occasionnellement rencontrés au fil de sa carrière de producteur et réalisateur, Thomas Langmann est souvent considéré comme un poissard de première, au point d’apparaître comme le « chat noir » du cinéma français, un de ceux dont le nom suffit pour attirer le mauvais œil sur le moindre projet artistique. Au terme d’une longue série d’échecs commerciaux, sa société La petite reine est actuellement en procédure de sauvegarde, visant à étaler les dettes sur une période comprise entre deux et neuf ans, ce qui devrait laisser une chance au producteur de « se refaire ».
Test DVD : Une femme du monde
Le film "Une femme du monde" de Cécile Ducroq donne un excellent aperçu du tempérament et du talent de Laure Calamy.
Test Blu-ray : Greta
Une fois n'est pas coutume, je prends le parti de commencer cet article à la première personne, afin d'évoquer une anecdote qui me servira à introduire mes pensées autour de Greta, le dernier film en date de Neil Jordan. Cela remonte à quelques années, alors que je n'officiais pas encore sur critique-film.fr mais sur un site de cinéma un peu plus « important » en termes de visibilité sur le Net ; un site aujourd'hui uniquement consacré aux news autour des films de super-héros et des chiffres au box-office de tel ou tel blockbuster, toujours annoncés comme si catastrophiques qu'on finit par se demander comment font les gros studios pour ne pas couler les uns après les autres. Sous l'impulsion de notre rédacteur en chef de l'époque (qui n'avait de rédac' chef que le titre), l'ensemble de la rédaction s'était creusé le ciboulot afin de retrouver dans ses souvenirs « LA » scène la plus angoissante qui soit, tirée de n'importe quel film. L'issue de ce brainstorming fut très surprenante pour moi, puisqu'à la lecture de l'article, je découvrais dans la liste dressée par mes petits camarades de jeu de l'époque la séquence d'ouverture du Justicier de New York (Michael Winner, 1985). Or il se trouve que cette scène, prenant place dans un parking souterrain, je la tenais pour ma part comme ouvertement parodique (ce qui, comme dans le cas du Commando de Mark L. Lester tourné la même année, pourra certes être discuté) ; pire encore, je la considérais – et la considère toujours – comme absolument hilarante, presque digne des délires visuels des Zucker – Abrahams – Zucker.
Test DVD : Mince alors 2
Neuf ans après Mince alors !, qui avait réuni presque un million et demi de spectateurs français dans les salles en 2012, Charlotte de Turckheim est parvenue à réunir une partie de son casting d’origine pour un nouveau séjour en cure « jeûne et détox ».
Test DVD : Nom de code – Oies sauvages
Nom de code : Oies Sauvages fait partie de ces films de guerre décomplexés, enchainant séquences guerrières et explosions avec une belle et plaisante régularité et dans une ambiance badass et bon enfant, proche du comic-book.
Test Blu-ray : La taverne de l’enfer
Porté par le succès critique et commercial de Rocky (1976), ce « petit film » auquel personne ne croyait, regardé de haut par les géants d'Hollywood et qui remporterait rien de moins que trois Oscars, Sylvester Stallone se lance en 1978 dans le grand bain : celui de la mise en scène. L'acteur choisit donc avec La taverne de l'enfer de porter à l'écran un autre scénario qu'il a lui-même écrit, aux accents très autobiographiques. Probablement influencé par la réussite de Clint Eastwood, qui parvenait déjà depuis presque une dizaine d'années à organiser par lui-même l'édification de sa propre mythologie, Stallone a fait le choix ambitieux de suivre le destin de trois frères enchaînant les combines dans le petit monde du sport clandestin du New York des années 1940.
Test Blu-ray : Au revoir les enfants
La plus grande force d’Au revoir les enfants est probablement le talent avec lequel Louis Malle a su éviter au cœur de son film les écueils de la sensiblerie ou du pathos à outrance. Fin, refusant tout manichéisme ou stigmatisation, notamment dans sa représentation des membres du corps ecclésiastique (un thème auquel Costa-Gavras consacrerait un film des années plus tard, sans faire preuve de la même finesse malheureusement).
Test DVD : Le Processus de paix
Bien aidée par une distribution 5 étoiles, Le Processus de paix est une excellente comédie sur les problèmes que peuvent rencontrer les couples - Un film qui fait rire, mais pas que … !
Test DVD : Debout les femmes !
En réunissant plus de 142.000 français dans les salles obscures, soit bien plus que certains films de fiction sortis sur les écrans à l’automne dernier, Debout les femmes ! a fait un véritable carton au box-office...
Test DVD : Killing Hasselhoff
A Hollywood, quand on tient un titre de film tel que Killing Hasselhoff, né soit dans un moment de génie créatif pur soit lors d'une soirée très arrosée, on se dit qu'on a déjà fait 50% du boulot. Quand en plus de cela David Hasselhoff, qui n'est de toute façon certes pas super débordé par les propositions en ce moment, accepte de jouer dans le film, c'est signé et avant même d'être tourné, déjà vendu dans le monde entier, et inscrit sur les lineups DTV et sur toutes les plate-formes VOD.
Test DVD : Jack
Aucun pathos, pas de grandes envolées de violon pour accompagner le mélange de ténacité et de lassitude de ce jeune garçon de 10 ans qui aime profondément sa mère tout en ne supportant pas son comportement.
Test DVD : Dernières nouvelles du cosmos
De nos jours, à force de lire, et de voir à la télévision et au cinéma documentaires et films sur le sujet, tout le monde croit tout savoir sur l’autisme. La découverte de Dernières nouvelles du cosmos risque donc de bouleverser toutes vos certitudes, tant ce qui nous est donné à voir parait incroyable et ouvre des perspectives tout à fait troublantes sur le cerveau humain, et même la nature humaine en général. Le film de Julie Bertuccelli suit en effet Hélène, une jeune autiste de 30 ans, qui, à première vue, accuse tous les signes apparents de retard : elle ne s’exprime que par borborygmes, bave, semble avoir un équilibre assez précaire, et n’a jamais appris ni à lire ni à écrire. Pourtant, Hélène écrit (ou plutôt dicte) des textes poétiques, des pièces de théâtre, des livrets d’opéra… Publiés, chez Rivages notamment, sous le pseudonyme de Babouillec.


















