Test DVD : Les pires
Immense plaisir de découvrir un film qui nous parle d'une cité et qui sort de l'ordinaire !
Test Blu-ray : Le grand jeu
Au cœur de la « hype » cinéphile depuis sa participation au film de David Fincher The social network, Aaron Sorkin a rapidement été désigné « roi du biopic » à Hollywood, et enchaine maintenant depuis quasiment une dizaine d’années les scénarios inspirés d’histoires vraies. Après Charlie Wilson, Mark Zuckerberg, Billy Beane et Steve Jobs, c’est aujourd’hui à Molly Bloom qu’il consacre son nouveau scénario, Le grand jeu, qui lui permet d’ailleurs de passer pour la première fois derrière la caméra.
Test Blu-ray : Hana-bi – Feux d’artifice
La carrière de Takeshi Kitano est jalonnée d'excellents films, mais aucun d'entre eux n'arrive réellement à l'état de grâce que constitue Hana-bi – Feux d'artifices. Chef d’œuvre absolu d'une carrière déjà extrêmement riche, ce véritable poème cinématographique représente sans le moindre doute possible l'aboutissement de plusieurs années d'expérimentations formelles et thématiques pour le cinéaste japonais – un film immense et littéralement imparable, au-dessus duquel flotte l'ombre de la mort et de la violence, et s'imposant pour le spectateur comme un véritable tourbillon mélancolique de sentiments tourmentés et morbide, mais parvenant paradoxalement à faire luire une lueur d'espoir au fond du gouffre, par son attachement à l'Art et à l'amour.
Test DVD : Vendeur
"Vendeur" présente à la fois un côté documentaire consacré au métier de vendeur et la peinture d'une relation père-fils, ou plutôt de deux relations père-fils car le film nous permet de côtoyer un grand-père, un père et un fils.
Test DVD : Toute la beauté et le sang versé
,Force est de reconnaître que ce côté en apparence désorganisé du film lui apporte un supplément d'âme et, surtout, lui permet d'apparaître comme une œuvre homogène malgré le côté a priori disparate des éléments qui le construisent.
Test Blu-ray : Golem – Le tueur de Londres
Depuis des années, depuis la sortie d’Insensibles en 2012 pour être un peu plus précis, on guettait avec intérêt chaque nouveau projet de Juan Carlos Medina, mais Anne ma sœur Anne ne voyait rien venir. On commençait donc tout doucement à se faire à l’idée, à penser qu’Insensibles resterait le « projet de sa vie » et Medina l’homme d’un seul film, mais le PIFFF ou Paris International Fantastic Film Festival a pris tout le monde à revers lors de son édition 2017 en programmant dans sa sélection officielle Golem, le tueur de Londres, le tout nouveau film du cinéaste.
Test Blu-ray : Cinquante nuances plus claires
S’il faut admettre qu’il s’agit d’un cas de figure relativement rare, il existe cependant certains romans qui « gagnent » indubitablement à se voir adaptés au cinéma. Il s’agit là d’un vaste et interminable débat, que nous ne ferons ici qu’effleurer du doigt, mais beaucoup d’observateurs conviendront avec l’auteur de ces lignes de la faiblesse d’écriture qui caractérisait la trilogie littéraire d’E.L. James initiée par le roman 50 nuances de Grey, qui se révéla contre toute attente un immense succès de librairie, confinant presque au phénomène de société. Suivant les pérégrinations érotiques d’une jeune femme dont la particularité était d’être une geignarde de première, les trois premiers romans développaient une bien piètre image de la femme contemporaine. La trame sentimentalo-érotique s’étant largement essoufflée à la fin du deuxième livre, qui mêlait la découverte des délices du « plug anal » et l’annonce du mariage d’Ana et de Christian Grey ; le troisième roman 50 nuances plus claires ajoutait donc aux ébats des jeunes mariés une espèce d’intrigue vaguement policière, un mystère de seconde zone qui permettait enfin à E.L. James de proposer autre chose que les sempiternelles remises en question de sa pleureuse d’héroïne, qui se découvrait de plus enceinte dans ce volume.
Test DVD : Someone You Love
L'histoire de la rédemption du chanteur ex drogué, ex alcoolique, la vie réelle, la presse people et le cinéma nous l'ont déjà servie à de nombreuses reprises. Au point de renâcler face à une nouvelle mouture arrivant sous la forme d'un DVD ? S'agissant de "Someone You Love", ce serait une erreur.
Test Blu-ray : Silence
Renoncer à l’intime / Renoncer à soi-même : c’est un des thèmes principaux de Silence, le dernier film réalisé par Martin Scorsese. Quelle est la vérité sur nous-mêmes ? Quelle est notre réalité ? Quand le miroir se casse en mille morceaux, chacun peut en prendre un bout pour s’y voir reflété et croire qu’il détient LA vérité absolue alors qu’en fait, on ne tient plus qu’au creux de la main un morceau d’un miroir disparu. Dans un de ses contes, Borges se mettait dans les chaussures d’un nazi qui allait mourir : « Je regarde mon visage dans le miroir pour savoir qui je suis, pour savoir comment je me porterai dans quelques heures, quand je ferai face à la fin. Ma chair peut-être effrayée, pas moi
Test DVD : Ne coupez pas !
Ne coupez pas ! commence à la manière d’un exercice de style ambitieux : celui de mettre en scène un film de zombies en plan-séquence. L’exercice est périlleux mais le spectateur se laissera rapidement séduire par l’énergie de ce projet un peu fou, porté par des acteurs donnant vraiment de leur personne afin de faire vivre l’expérience, centrée autour d’une usine d’épuration à l’abandon. Quelques défauts subsistent bien sûr, dans le jeu des acteurs ou la facture technique de l’ensemble, mais l’humour de l’entreprise, le rythme et la connivence avec le public finiront par convaincre, jusqu’au traditionnel plan de grue sur la « final girl » ensanglantée et son regard face caméra, qui débarque au bout de... 35 minutes. 35 minutes ? Hé bien oui, car passée cette introduction, et alors qu’apparaît un double-générique (fin+début), Ne coupez pas ! ou One cut of the Dead (pour le plan séquence) ne fait finalement que commencer…
Test DVD : Pornomelancolia
l'intérêt majeur de "Pornomelancolia" se trouve surtout dans les conversations qu'ont entre eux, entre deux prises, les acteurs du film porno tourné par Diablo
Les Tribulations d’une caissière
Solveig, caissière dans un grand magasin, tient un blog qui finit par mettre le milieu de la grande distribution en émoi car elle y dévoile les dessous pas toujours très affriolants de son métier. Pas même soupçonnée par ses collègues, elle mène une existence pas facile jusqu’au jour où un beau jeune homme vient à sa rencontre... Un film certes agréable et au parti pris de mise en scène totalement assumé mais où l’absence de charge subversive finit par faire défaut. Le sujet est noyé dans une histoire d’amour et la comédie sentimentale écrase le pamphlet social. Les comédiennes, dont la toute jeune Alice Belaïdi (qu’ont applaudie des salles entières dans « Confidences à Allah » au théâtre) mais aussi Déborah François sont excellentes. Marc Lavoine, en guest star, est parfait.

















