Test Blu-ray : Equalizer

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Equalizer

États-Unis : 2014
Titre original : The equalizer
Réalisateur : Antoine Fuqua
Scénario : Richard Wenk
Acteurs : Denzel Washington, Marton Csokas, Chloë Grace Moretz
Éditeur : Sony Pictures Entertainment
Durée : 2h12
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 1 octobre 2014
Date de sortie DVD/BR : 4 février 2015

 

 

Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois… Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer…

 

Le film

[4/5]

Depuis le succès surprise du premier Expendables, le film bourrin a le vent en poupe. Depuis quelque temps, on ne compte plus en effet les bandes d’action décomplexées, nous proposant des séquences d’action qui « font mal », d’une brutalité faite pour bousculer le spectateur dans son fauteuil. Punisher : War zone, The raid et sa suite, Sabotage, John Wick… Autant de films qui ne font pas dans la dentelle et y vont franco dans la représentation de la violence. Une violence qui pourra certes faire grincer des dents les spectateurs les plus sensibles, mais qui se représente également un exutoire carrément jouissif pour les autres, ceux biberonnés au cinéma d’action populaire des années 80/90. Avec son personnage faisant office de machine à tuer carrément invincible et jamais réellement prise en défaut, Equalizer s’inscrit dans cette veine « bourrine » du cinéma d’action.

Le film d’Antoine Fuqua nous propose donc de suivre l’affrontement barbare et jouissif de deux implacables machines à tuer dont les émotions humaines sont reléguées au second plan, incarnées par Denzel Washington et Marton Csokas. La tension montera lentement, progressivement, jusqu’à un climax dont la démesure est intrinsèquement liée à l’endroit où il se déroule. Fuqua joue avec les codes du film d’action des années 90, et balaye d’un revers de la main l’affrontement cliché prenant place sur un cargo dans un port à l’abandon, pour situer son « duel to the death » dans les allées d’un magasin de bricolage. Autant dire que les mises à mort seront brutales et imaginatives… Dés lors, on excusera volontiers les quelques longueurs dont souffre le film dans la mise en place de son récit. Peu importe le flacon, et l’ivresse est bel et bien là !

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Côté Blu-ray, c’est du lourd. Si le public aurait tendance à l’oublier, ou à l’enfouir dans un coin de sa mémoire, Sony n’oublie jamais qu’il est l’inventeur du format Blu-ray. Et par conséquent, l’éditeur se fait un point d’honneur à nous fournir en vidéo le meilleur rendu HD possible. Quelques semaines à peine après le choc ressenti devant la parfaite démo son et image que proposait le Blu-ray de Délivre-nous du mal, la galette haute définition de Equalizer éditée par Sony Pictures Home Entertainment en remet un nouveau coup dans l’excellence technique. Le Blu-ray du film est tout simplement irréprochable côté image : le spectateur aura de quoi s’extasier, d’autant que la photo nocturne, sublimée par un encodage haute définition sans faille (le piqué ne souffre jamais de la basse lumière), est vraiment superbe. Côté son, c’est également un festival de dynamisme : les effets vous feront à coup sûr sauter au plafond. Les deux mixages audio, proposant la VO en DTS-HD Master Audio 7.1 et la VF en DTS-HD Master Audio 5.1, passent tous deux des ambiances urbaines bien glauques, très finement spatialisées, à des effets littéralement tonitruants. La classe.

Dans la section suppléments, et outre les habituelles bandes-annonces et featurettes d’usage pour ce genre de productions, on s’arrêtera principalement sur le fait de pouvoir visionner le film en « mode Vengeance ». Ce mode intriguant ne propose pas de découvrir un montage du film encore plus badass, mais de découvrir différentes coulisses du tournage, le visionnage s’interrompant pour reprendre par la suite, une fois le module documentaire terminé. Proche d’un mode PiP (Picture-in-Picture), cette option très riche en informations donne largement la parole à Antoine Fuqua et Denzel Washington, ce qui est toujours appréciable. Du beau boulot.

 

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