Test DVD : Nuit de terreur
Si l’introduction du film par Bertrand Tavernier nous apprend que Nuit de terreur comptait parmi les deux films préférés de Joseph H. Lewis au sein de sa filmographie, et si le film s’avère toujours, 70 ans après sa sortie dans les salles, une série B tout à fait agréable à suivre, il tient aujourd’hui bien d’avantage de la « curiosité » historique que du chef d’œuvre – rien à voir par exemple avec Le démon des armes, réalisé en 1950 par le même Joseph H. Lewis.
Test DVD : Alors on danse
Alors on danse est un remake d'un film britannique de Richard Loncraine intitulé Finding your feet (2017). Le film de Michèle Laroque peut-il pour autant être considéré comme le Finding your feet de chez Wish ?
Test DVD : Cranford – L’intégrale de la série
Les amateurs de séries so british seront ravis de se (re)plonger dans Cranford, série en deux parties narrant les « aventures » d’un petit groupe de mamies, hum, pardon, de ladies de la haute (Judi Dench, Eileen Atkins et Imelda Staunton), troublées par l’arrivée d’un beau médecin dans la première saison -cinq épisodes de 40 minutes environ- et par celle d’une voie ferrée au sein de leur paisible village dans la seconde -deux épisodes d’une heure trente.
Test Blu-ray : Rogue warfare – L’art de la guerre
Le phénomène est apparu au début du vingtième siècle, avec des films tels que Ong-bak (2003), Born to fight (2004) ou encore The raid (2011), mais semble s’être encore amplifié avec le succès – jamais démenti depuis 2014 – de la saga John Wick : le cinéma d’action contemporain semble désormais aux mains des cascadeurs. Ceux qui, à l’image des chorégraphes de combats, n’étaient encore considérés hier que comme de simples maillons de la chaîne de production au service des « action stars ». C'est-à-dire qu’aujourd’hui, avoir une véritable « vision » de cinéaste ou des idées bien arrêtées concernant la mise en images d’une scène d’action ne suffit plus : si vous rencontrez un producteur dans le but de donner vie à vos rêves de gros fights de celluloïd, il vaut mieux être capable d’enchaîner vos arguments avec un petit salto arrière accompagné d’une riboulade retournée et d’un petit milouton acrobatique, voire même d’un gloubou à sens giratoire inversé (les lecteurs d’Edika savent pertinemment de quoi on parle ici).
Test DVD : Le monde secret des Emojis
Peut-être le public français ne s’en est-il pas rendu compte, surtout si l’on considère l’accueil relativement chaleureux qu’il lui a réservé en 2017 avec un peu plus de 742.000 entrées dans les salles obscures, mais il semblerait que Le monde secret des Emojis soit un film mal aimé. Le petit dernier de chez Sony Pictures Animation a en effet rencontré un accueil extrêmement négatif de la part des critiques professionnelles américaines, obtenant un taux d'approbation de 9 % sur le site Rotten Tomatoes, sur la base de 108 critiques collectées, et une moyenne de 2,7/10. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 12/100, pour 26 critiques collectées. Sur le site IMDb, sa moyenne calculée sur la base de presque 36.000 votants ne dépasse pas, à ce jour, la note de 3/10. De mémoire de cinéphile, on a rarement vu un film d’animation s’en prendre autant plein la gueule.
Test DVD : Teach Me Love
Commençant en comédie romantique n'hésitant pas à faire de temps en temps quelques pas dans la comédie un peu lourdingue, "Teach Me Love" prend petit à petit de l'épaisseur et arrive même à procurer de l'émotion sans pour autant glisser dans le pathos.
À voir sur Netflix : The babysitter – Killer queen / Ça va trancher...
Avec The babysitter - Killer queen, McG nous propose un divertissement de haut vol, créatif, drôle et gore. Un rollercoaster en mode « Grindhouse », encore plus sanglant, encore plus barré, encore plus drôle.
Test Blu-ray : Paris pieds nus
C’est au début des années 80 que la canadienne Fiona Gordon et le belge Dominique Abel se sont rencontrés à Paris. C’est en Belgique et par le spectacle vivant qu’a commencé leur collaboration, laquelle s’est poursuivie au cinéma avec la réalisation de 3 court-métrages. L’iceberg, leur premier long métrage, a vu le jour en 2005, suivi de Rumba en 2008 et de La fée en 2011. Paris pieds nus est donc leur 4ème long métrage et, comme diraient certains, c’est vraiment le film de la maturité, arrivant à marier poésie et comique avec un brio hors du commun.
Test Blu-ray : Jeff Panacloc perd le contrôle
Même si sa peluche attire forcément les enfants, l'humour de Jeff Panacloc s'avère plutôt destiné à un public d'adultes, la peluche Jean-Marc étant, pour citer Wikipédia, « un singe politiquement incorrect, grossier et dévergondé ». Volontiers trash, Panacloc déverse donc des tombereaux de vannes en dessous de la ceinture avec une efficacité directement héritée du stand up
Test Blu-ray : Les proies
Au fil des années et des films, la fougue et la « passion » qui animaient la critique et le public à la découverte des œuvres de Sofia Coppola s'est peu à peu tarie, laissant de plus en plus place à un intérêt distant, une indifférence polie. Si l’annonce de chacun de ses nouveaux films suscite immanquablement un léger regain de fougue, la découverte de ceux-ci finit toujours un peu par décevoir, comme si on en voulait un peu à la cinéaste de ne pas nous livrer à chaque long-métrage une œuvre de la force de son premier (et meilleur) film, The virgin suicides.
Test DVD : Drone
Drone met en scène Émilie, une jeune étudiante en architecture fraîchement débarquée de Lille à Paris. Sa vie va se voir chamboulée lorsqu’un drone apparaît subitement à sa fenêtre, et commence à épier ses moindres faits et gestes.
Test Blu-ray : Love 3D
Gros battage médiatique de l’année 2015 avant la déferlante Mad Max / Star Wars, le nouveau film de Gaspar Noé Love 3D ne s’adresse pas, vous l’aurez tous compris, aux coincés du cul et autres handicapés de la braguette. Curieusement, ce porno new generation ne s’adresse pas non plus au public traditionnellement friand de films X. Il ne se situe pas non plus dans la dénonciation d’un genre à grands renforts de complaisance écœurante, telle que la pratique habituellement Catherine Breillat, et pas d’avantage dans une joyeuseté artificielle de type Shortbus.